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    Les 20 sanctuaires naturels les plus précieux

     

    Les 20 sanctuaires naturels les plus précieux

    Le parc national de Kakadu est l'un des joyaux d'Australie, Habité depuis le Néolithique, il accueille la plus grande concentration de peintures rupestres au monde. Le parc est également un site naturel hors norme et protégé. On y trouve des milliers d'insectes d'espèces différentes mais aussi plus de 250 espèces d'oiseaux, et des reptiles comme le crocodile de Johnson. Bien que classé à l'Unesco depuis 1981, le parc de Kakadu qui contient un important gisement d'uranium est soumis à des pressions importantes.
    ©  Nico Smit - 123RF

     

    Le sanctuaire des pandas dans le Sichuan

     

    Le sanctuaire des pandas dans le Sichuan

    Les sanctuaires du Grand Panda dans le Sichuan en Chine abrite plus de 30% de la population de pandas géants dans le monde. Les sept réserves naturelles qui le composent sont sous grande surveillance et classées depuis 2006 au patrimoine mondial de l'Unesco.
    ©  weltreisendertj - 123RF

     

    Les mont Udzungwa en Tanzanie

     

    Les mont Udzungwa en Tanzanie

    Les près de 2 000 m2 du Parc National des monts Udzungwa en Tanzanie sont considérés comme le sanctuaire naturel le plus riche en biodiversité de toute l'Afrique. Le site accueille notamment 12 espèces d'oiseaux et 5 espèces de primates endémiques en plus des 2 500 espèces de végétaux recensés méticuleusement.
    ©  mhgallery - 123RF

     

     

    Le parc national de Cusuco dans le Honduras

     

    Le parc national de Cusuco dans le Honduras

    Ce parc national de seulement 23 hectares accueille pourtant un écosystème extrêmement riche qui abrite trois espèces endémiques de batraciens (et 102 espèces en tout) mais également le quetzal, l'oiseau rare qui est également l'emblème du Honduras.
    ©  Jose Handal - 123RF

     

     

    L'archipel des Galapagos

     

    L'archipel des Galapagos

    Au large le l'Equateur, les îles Galapagos composées de 48 îles accueillent une faune et une flore particulièrement exceptionnels et plus d'une trentaine d'espèces endémiques. On y trouve notamment les fous de bassan à pieds bleus et les iguanes marins (sur la photo).
    ©  mark52 - 123RF

     

     

    Les ghats occidentaux en Inde

     

    Les ghats occidentaux en Inde

    Les ghats occidentaux sont une chaine montagneuse qui traverse plusieurs Etats de l'Inde et notamment le Tamil Nadu. Les flancs de ces montagnes accueillent une biodiversité particulièrement exceptionnelle qui n'est pas sans rappeler celle que l'on trouve au Sri Lanka. Sur les 6 000 espèces de plantes répertoriées, les spécialistes que la moitié serait endémique à la région.
    ©  Dmitry Rukhlenko - 123rf

     

     

     

    Mexique, le golfe de Californie

     

    Mexique, le golfe de Californie

    Le golfe de Californie accueille des fonds marins qui comptent parmi les plus beaux et les plus riches de la planète. Près de 40% des mammifères marins présents sur Terre passeraient par cette zone du monde.
    ©  Olivier Martinet - 123RF

     

     

    Les îles Sub-antarctique

     

    Les îles Sub-antarctique

    Au sud de la Nouvelle-Zélande se trouve ce groupement composé des îles îles Snares, Auckland et Antipodes, Campbell et Bounty. Un lieu reculé qui sert de refuge à de nombreux oiseaux marins et notamment une communauté de plus de deux millions de puffins fuligineux !
    ©  andreanita - 123RF

     

     

    L'île de Socotra

     

    L'île de Socotra

    L'île de Socotra au large du Yémen possède un taux exceptionnel d'espèces endémiques. Les spécialistes estiment que 90% des espèces animales et végétales de l'île ne se trouvent qu'à cet endroit du globe. On y trouve notamment ces arbres particuliers les dragonniers de Socotra.
    ©  Oleg Znamenskiy - 123RF

     

     

    Lîle de Sumutra en Indonésie

     

    Lîle de Sumutra en Indonésie

    L'Indonésie est tout entier un pays riche en biodiversité, mais l'île de Sumatra et les forêts ombrophiles qui s'y trouvent est tout particulièrement exceptionnelle. On y trouve notamment le fameux tigre de Sumatra ou encore l'orang outan, l'éléphant et le rhinocéros du même nom.
    ©  Lenise Calleja - 123RF

     

     

    Le mont Balé en Ethiopie

     

    Le mont Balé en Ethiopie

    Parmi les espèces qui vivent au pied et sur les pentes du mont Balé en Ethiopie, on trouve le loup d'Ethiopie, une espèce endémique de la région.
    ©  Fabio Lamanna - 123RF

     

     

    Pacific Remote Islands dans le Pacifique

     

     Pepuis 2009 et sa proclamation par le président américain George W. Bush, les Pacific Remote Islands constitue l'un des plus grands sanctuaires marins du monde. A terme, la zone pourrait dépasser les 2 millions de km2. Les Américains entendent y faire interdire la pêche et l'exploitation des fonds marins.

    ©  BlueOrange Studio - 123RF

     

    Madagascar, l'île exceptionnelle

     

    Madagascar, l'île exceptionnelle

    Comme les îles des Galapagos et de Socotra, Madagascar a évolué loin du continent ce qui a favorisé le développement d'espèces animales et végétales endémiques. On y trouve par exemple un lémurien de moins de 10 cms ou encore une espèce de gecko extrêmement rare capable... de changer de couleurs !
    ©  mihtiander - 123RF

     

     

    La grande barrière de corail en Australie

     

    La grande barrière de corail en Australie

    Longue de plus de 2600 km, la Grande Barrière de Corail est unique au monde. Les 350 espèces de coraux qui la compose accueillent plus de 1 500 espèces de crustacés et de poissons. Une richesse inouïe menacée par le réchauffement des eaux qui provoque le blanchissement du corail.
    ©  Anh Ngo - 123RF

     

     

    Amazonie et ses dauphins roses


     
    Amazonie et ses dauphins roses

     

    On cite souvent la forêt amazonienne comme le "poumon de la planète". C'est aussi un site absolument exceptionnel en terme de biodiversité, pour ne citer qu'une espèce parmi les dizaines de milliers d'autres qui évoluent aux environs du fleuve : le boto, également appelé "dauphin rose", seule espèce du genre à avoir été recencée.
    ©  Yann HUBERT - 123RF

     

     

    La mer Noire

     

    La mer Noire

    Peuplé de nombreuses espèces marines et notamment d'esturgeons, la biodiversité de la mer Noire est actuellement menacée. Il n'y a pas longtemps, on y trouvait encore des phoques et plusieurs espèces de crevettes qui ont aujourd'hui totalement disparues.
    ©  Fabio Lamanna - 123RF

     

     

    La rivière Yangtze



    La rivière Yangtze

    La rivière Yangtze est soumise à une pollution particulièrement intense. Ainsi, en 2012, les eaux de la rivière ont subitement viré au rouge écarlate. On pouvait auparavant y observer une espèce de dauphins endémiques qui a totalement disparu en 2007. L'alligator de Chine bien qu'encore présent et lui aussi menacé.
    ©  王 自荣 - 123RF

     

     

    Le delta du Mékong au Vietnam

     

    Le delta du Mékong au Vietnam

    Le delta du Mékong, incroyable réserve de biodiversité est actuellement menacé par le changement climatique et la montée des eaux. Les mangroves qu'il abrite accueille pourtant un nombre d'espèces animales et végétales impressionnants.
    ©  Thi Hong Hanh Mac - 123RF

     

     

    Les eaux de l'île de Vamizi

     

    Les eaux de l'île de Vamizi

    Le Mozambique et l'île de Vamizi se sont imposés comme une destination de rêve et de luxe. Les fonds marins aux environs de l'île sont tout particulièrement riche et surprenant. On y trouve notamment des tortues vertes et des tortues imbriquées.
    ©  Alberto Loyo - 123RF

     

    Nature en Images 3:  Les 20 sanctuaires naturels les plus précieux

     

     

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    Collonges-la-Rouge, un rubis en terre

    de Corrèze

     

    Par Détours en France
    source : Hors Série - Les plus beaux villages de nos régions 2012, p.56
     

    C'est dans un grès de couleur franchement rouge que cette cité fortifiée du Limousin a été bâtie, prospérant au XVIe siècle grâce aux vicomtes de Turenne qui nous ont laissé en héritage un véritable bijou de pierre.

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    Dans cet océan de rouge, une tache blanche accroche le regard : le tympan de l’église Saint-Pierre, sculpté au XIIe siècle, qui représente l’Ascension du Christ. Le choix d’un calcaire blanc venu de Nazareth, à proximité de Turenne, n’est certainement pas le fruit du hasard ! Il ne doit sa survie qu’au fait d’avoir été caché lors des périodes troubles ; il a même dû attendre 1923 pour retrouver sa place.

    Fier, forgé !

    Il se murmurait dans les coulisses de l’Élysée que le président Jacques Chirac ne manquait rarement une occasion de montrer son « collongeois de chez Peyronnaud », couteau typiquement corrézien fabriqué à Collonges-la-Rouge, à ses illustres hôtes. Et d’en profiter pour planter le décor…

    Ce sanctuaire du XIIe siècle, fortifié lors des guerres de Religion, a connu le rare privilège d’accueillir sous son toit l’office catholique et l’ordre protestant, en alternance !

    Une livrée rougeoyante unique

    C’est ici, en 1982, qu’est née l’idée de créer l’association des Plus beaux villages de France. Pas étonnant ! Avec ses tours tantôt rose tendre, tantôt rouge flamboyant selon les heures de la journée, Collonges-la-Rouge, aux confins du Quercy, est un superbe musée à ciel ouvert qui a réussi à maintenir une vie rurale importante. Abandonné par ses habitants au XIXe siècle, le village a été entièrement restauré grâce à l’association des Amis de Collonges, fondée en 1927.

    Diverses architectures

    1 - Fortifiée pendant les guerres de Religion, l’église Saint-Pierre (du XIe au XVe siècles) se distingue par un clocher roman à gâbles. La petite tour qui le jouxte est la tour du guetteur.
    2 - Voici le castel de Maussac, que l’on peut reconnaître à sa tour carrée accolée à une fine tourelle en poivrière. Il est une superbe porte Renaissance ornée d'une coquille qui rappelle que Collonges se trouve sur l'une des voies jacquaires.
    3 - La rue Noire traverse le quartier le plus ancien. Le comédien Maurice Biraud, enterré au cimetière du village, y habita.

    Le charme de ses Castels

    Aujourd’hui, se promener parmi ces architectures si harmonieuses est un enchantement. Le bourg possède un exceptionnel ensemble de castels bâtis pour les nobles d’épées et les juristes, nombreux à y avoir élu domicile. Il faut notamment admirer le castel de Vassinhac, hérissé de grosses tours, ou le Castel de Maussac, un château fort en miniature…

    Castel

    C’est son appartenance à la vicomté de Turenne, indépendante du royaume de France et qui offrait aux habitants des exonérations fiscales (libertés, franchises et autres privilèges) et le droit d’y exercer la justice, qui a valu à Collonges-la-Rouge de s’attacher tant de gens de robe.

    Les rues au décor moyenâgeux desservent d’imposantes et solides bâtisses, souvent coiffées de lauzes, posées sur des charpentes de châtaignier qui ont vu défiler les siècles. La halle aux grains Renaissance est, elle, couverte d’ardoises. Elle est tout de même restée fidèle au style flamboyant local avec son pavage de grès rouge. Elle abrite le four banal à bois, que l’on allume encore lors du « Marché d’antan », chaque premier dimanche d’août.

    Mur

    Dans le bourg, comme à l’extérieur du coeur historique, belles maisons et hôtels particuliers se suivent, construits par les nobles et les gens de robe, et enrichis de tourelles en poivrière, portes à accolades, escaliers à vis, fenêtres à meneaux, échauguettes… Digne d’un décor de cinéma pour un film historique ! Pour l’écrivain André Maurois, Collonges est « une ville de rêve où l’on s’attend à voir passer sous les portes et les halles, un cortège du XVe siècle »…

    Le chants des sirènes

    Ne partez pas de Collonges sans avoir découvert la maison de la Sirène, fleuron du patrimoine bâti. Ce logis du XVIe siècle à encorbellement et couvert d’un toit de lauzes doit son nom à une sirène sculptée à droite de la porte, tenant un miroir et un peigne, tandis qu’à gauche se dévoile un homme aux cheveux longs qui chevauche un dauphin.

     

    Maison des sirènes

    Derrière ces sculptures moralisatrices, évoquant la dangereuse sirène qui perd les hommes et le dauphin qui les sauve, la demeure est le siège des Amis de Collonges et abrite un musée des Arts et Traditions populaires.

    Informations touristiques :

    • Visite de la Maison de la Sirène, maison classée aux Monuments Historique, est ouverte tous les jours en Juillet-Août. Elle se compose d'un espace dédié à la géologie, d'une salle reconstituant un intérieur collongeois chez une blanchisseuse du XIXe siècle etc... 
      Ouverte en période estivale de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00
    • L'église St Pierre et la Chapelle des Pénitents sont ouvertes tous les jours au public.
    • De Juillet jusqu'à mi-septembre, les lundi et mercredi à 21h00, visite guidée nocturne théâtralisée et aux flambeaux en suivant un ou des personnages médiévaux.
      Ainsi que les vacances de Pâques et de la Toussaint, nocturnes proposées les mercredis soirs à 20h30.
      Tarif : 5€/personne , 2,50€ pour les 13/17 et gratuit pour les moins de 3 ans
      Réservation obligatoire.
      +33 5 55 25 47 57 ou +33 5 55 25 32 25

     

    Photos-Villes du Monde 2:  Collonges-la-Rouge, un rubis en terre de Corrèze

     

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    5 choses que vous ne saviez sûrement

    pas sur le Limousin

     

    Par Clio Bayle
     
     

    Pour briller en société ou simplement pour mieux connaître la région, voici quelques anecdotes culturelles sur le Limousin.

    1 - Le verbe « limoger » aurait un lien direct avec la ville de Limoges

    Place du Château à Limoges

    Le terme, qui signifie « priver quelqu'un de son poste, exclure », serait apparu pendant la Première Guerre mondiale. En 1914, alors que la France essuie plusieurs défaites face à l'armée allemande, le général Joffre, alors dirigeant des armées françaises, décrète que plusieurs de ses officiers généraux sont des incapables. Pour les éloigner du front, presque la moitié d'entre eux est envoyée dans la région de Limoges, d'où le terme « limoger » (envoyer quelqu'un à Limoges pour l'écarter de ses fonctions).

    2 - Le terme plateau de « Millevaches » est probablement un faux ami !

    Plateau de Millevaches

    L'histoire du mot "Millevaches" fait l'objet de plusieurs interprétations. La mention la plus ancienne du nom fait certes référence aux nombreuses vaches qui auraientt pâturé sur ces terres : "mille-vaccas". Cette interprétation est soutenue par la fameuse légende de la bergère qui aurait donné au diable ses mille vaches, transformées par la suite en pierre. Cependant, l'hypothèse retenue généralement est celle selon laquelle l'origine du mot Millevaches viendrait plutôt d'un mot gaulois "melo", signifiant la montagne et de l'adjectif latin "vacua", signifiant vide, référence au peuplement très faible de la région entre la période romaine et le Moyen Âge. Une troisième théorie parle, elle, des mille sources ("batz" en celte).

    3 - On recherche à nouveau de l'or en Limousin

    Quartz aurifère du Limousin

    Vous ne le saviez peut-être pas, mais le Limousin recèle plusieurs gisements d'or. Oubliés pendant près de quinze siècles, les filons exploités à l'époque gauloise ont fait l'objet d'une véritable ruée vers l'or au début du XXe siècle, pour être de nouveau progressivement délaissés dans les années 1960, puis repris en 1982 après la découverte de nouveaux filons. Complètement arrêtée en 2002, l'exploitation aurifère pourrait bientôt reprendre dans la région. Une société minière vient de déposer une demande de permis de recherche de mines d'or et d'argent dans un secteur situé entre Haute-Vienne et Dordogne.

    4 - Il y a plus d'un million de vaches limousines en France

    Vaches du Limousin

    Symbole fort de la région, la race bovine limousine est l'une des plus réputées et des plus répandues du pays. Reconnaissable grâce à sa couleur froment et à sa grande taille, la limousine est particulièrement recherchée pour sa rusticité et la qualité de sa viande. Elle est aujourd'hui implantée partout en France, et même dans plus de 80 autres pays.

    5 - Le Limousin est certifié à gauche depuis 1850

    Hôtel de ville du Limousin

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Limousin est fidèle en politique ! Les Limousins montrent des marques de sensibilité envers les valeurs socialistes depuis plus d'un siècle et demi. Cette constance s'explique au moins en partie par la politisation des maçons de la Creuse dont le travail les menait souvent à Paris. À noter qu'un tel penchant pour la gauche est étonnant pour une région aussi rurale, la tendance étant généralement contraire dans les zones peu urbanisées.

     

    Photos-Villes du Monde 2:  5 choses que vous ne saviez sûrement pas sur le Limousin

     

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    29 octobre 1787

     

    Don Giovanni triomphe à Prague

     

    La première représentation de l'opéra Don Giovanni a lieu le 29 octobre 1787 à Prague, dans le magnifique théâtre des États, sous la direction de son compositeur, Mozart en personne, alors âgé de 33  ans.

    Camille Vignolle

    Prague plus ouverte que Vienne

    La capitale de la Bohême, dont le roi n'est autre que l'archiduc d'Autriche, est une ville au passé culturel prestigieux, qui rivalise volontiers avec Vienne, le siège des États autrichiens.

    L'opéra de Wolfgang Amadeus Mozart, sur un livret en deux actes écrit par Lorenzo da Ponte, d'après la pièce de Molière, recueille un éclatant succès auprès du public éclairé de la ville.

    Dans le public se tient un certain Casanova, déjà âgé de 62 ans... Dans ses Mémoires, qu'il commencera à écrire trois ans plus tard, sans doute s'inspirera-t-il du livret de Don Giovanni pour dessiner le portrait d'un libertin fort de 122 conquêtes en 39 ans (un seul échec avoué).

    Mais pour Mozart, le succès praguois de Don Giovanni a un goût amer. Cinq mois plus tôt est mort son cher père Léopold, avec lequel il s'était néanmoins disputé. À Vienne, un peu plus tard, l'oeuvre et son auteur sont sifflés. La ville impériale attendra la mort du compositeur pour lui rendre enfin l'hommage qu'il mérite.

     

    Don Juan, un mythe occidental

    Don Juan est l'un des principaux mythes de la culture occidentale, avec Faust, Don Quichotte et Robinson Crusoé. Cynique et libertin, en révolte contre l'humanité et contre Dieu, le personnage apparaît vers 1625 dans une comédie de l'Espagnol Tirso de Molina, El burlador de Sevilla (L'abuseur de Séville).

    L'auteur s'inspire d'un fait divers raconté par la Chronique de Séville. Meurtrier du gouverneur Ulloa, dont il a séduit la fille, Don Juan tombe plus tard dans un traquenard dans le couvent franciscain où repose la dépouille du gouverneur. Les moines racontent alors que le meurtrier a été entraîné aux enfers par la statue de pierre de sa victime, qui se serait soudain animée...

    Molière en tire l'un de ses chefs-d'oeuvre (sans doute avec la complicité de son ami, le dramaturge Pierre Corneille) : Dom Juan ou le festin de pierre. Goldoni, Byron, Pouchkine, Tolstoï, Baudelaire, Colette... s'y frottent à leur tour. Outre Mozart, plusieurs compositeurs ont aussi écrit des opéras sur le sujet. N'oublions pas le cinéma avec L'Oeil du diable de Bergman, et Don Giovanni de Losey.

     

     

    Éphéméride du Jour 4:  Don Giovanni triomphe à Prague - 29 octobre 1787

     

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    Animaux sauvages : les 10 plus belles photos primées en 2016

     

    Xavier Demeersman, Futura-Sciences

     

    Voici une sélection de dix photos récompensées lors de la 52e Wildlife Photographer of the Year Awards (compétition internationale pour le meilleur photographe de la vie sauvage de l’année) organisée par le Muséum d’histoire naturelle de Londres. Des images saisissantes qui nous rapprochent du monde animal sauvage, par ailleurs malmené par l’Homme.

     

    Sur les 50.000 photos, venues de 95 pays, soumises au jury du très prestigieux Wildlife Photographer of the Year Awards (compétition internationale pour le meilleur photographe de la vie sauvage de l'année) organisé chaque année par le NHM, le Muséum d'histoires naturelles de Londres (52e édition cette année), seule une centaine fut retenue pour la finale.

     

    Les images ont été choisies d'une part pour leurs sens artistiques et, d'autre part, pour leur qualité d'innovation technique et « une interprétation véritable du monde naturel ». « Les images gagnantes touchent nos cœurs et nous incitent à penser différemment au sujet du monde naturel », a déclaré le directeur du NHM, Sir Michael Dixon.

     

    Voici les 10 plus belles photographies, récompensées dans diverses catégories. Toutes veulent raconter une histoire et certaines, hélas, sont dramatiques, soulignant une fois de plus les dégâts que provoque notre espèce sur toutes celles qui nous entourent (on parle de sixième extinction de masse).

     

    Orang-outan escaladant un arbre, à Bornéo

    Le Grand prix toute catégorie a été attribué à la magnifique photo ci-dessous, de Tim Laman, pour cette prise de vue originale (et aussi pour l'histoire qu'elle conte) d'un orang-outan escaladant un arbre dans une forêt de Bornéo. Le biologiste et photojournaliste américain présent sur place avait observé ce grand singe faire ses courses dans cet arbre. Aussi, sachant qu'il allait revenir, il a pris soin d'y installer des caméras GoPro HERO4 Black pour lui tirer le portrait. Le résultat est étonnant.

     
    Grand prix du jury. Jeune mâle orang-outan photographié alors qu’il se rend dans la canopée pour faire ses courses. © Tim Laman, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    « Une histoire vitale est capturée en une photo remarquable avec cet orang-outan qui grimpe à un arbre émergent dans son habitat en diminution constante, a indiqué le président du jury, Lewis Blackwell. L'histoire est bien connue, mais nous avons besoin de photographies exceptionnelles comme celles-là pour nous le rappeler de nouveau. Cela touche nos cœurs et nos esprits et peut aider pour mener des actions de soutien afin d'arrêter la destruction ».

    Rappelons que, dans cette région du monde, l'industrie de l'huile de palme transforme les grandes forêts primaires en de gigantesques champs de palmiers à huile, sans aucun égard pour tous ses habitants. Sans habitat, les orangs-outans (les « jardiniers de la forêt » ) se retrouvent affamés. À cela s'ajoute ceux qui sont chassés des palmeraies et sciemment empoisonnés.

     

    Corneille au clair de lune

    La photo sonne presque comme une fable de La Fontaine : la Lune et la Corneille... C'est du moins le titre que lui a donné Gideon Knight qui a reçu le Grand prix jeunesse 2016.

    Au départ, le jeune photographe britannique voulait photographier la silhouette de l'oiseau lorsqu'il était devant la Lune. La magie a opéré dans cette scène qu'il a su capter.

     
    Une corneille, créature très intelligente et pourtant mal aimée, ici sur une branche, en compagnie du globe lunaire. « Si une image pouvait être un poème, ce serait celle-là » a déclaré Lewis Blackwell, membre du jury. © Gideon Knight, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Une perruche attrape un varan du Bengale par la queue

    C'est une magnifique composition, presque surréelle, où l'on voit une perruche attrapant par la queue un varan du Bengale qui tente de s'emparer des œufs dans le nid de l'oiseau. L'action s'est répétée plusieurs fois durant deux jours, a raconté l'auteur, le photographe indien Ganesh H. Shankar. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « oiseaux ».

     
    Une perruche tente de chasser un varan du Bengale. La composition de la scène donne presque l’impression que c’est irréel. © Ganesh H Shankar, 2016 Wildlife Photographer of the Year
     

    Des hyènes en plein festin de gnous

    Voici à présent une scène glaçante où la mort rôde. Ce jour-là, Simon Stafford, photographe fort de 35 ans d'expérience, a surpris des hyènes en plein festin de dépouilles de gnous. Ces derniers ont payé le prix fort leur traversée du fleuve Mara (Kenya et Tanzanie) ; en dérapant sur les pentes raides, ils périrent dans la bousculade. Le malheur des uns fait le bonheur des autres... Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « mammifère ».

     
    Hyènes en plein festin de gnous. © Simon Stafford, 2016 Wildlife Photographer of the Year
     

    Une cistude d'Europe remuant de la vase

    Encore une espèce menacée d'extinction. La cistude d'Europe est une tortue aquatique que l'on rencontre dans des zones humides (eau douce) en Europe. Elle passe une grande partie de son temps sous l'eau, pour chasser et se réfugier dans la végétation. Malheureusement, la pollution des eaux, le braconnage pour la beauté de sa carapace mouchetée de points dorés et aussi la concurrence avec des espèces invasives ont réduit sa population.

    Le naturaliste et photographe Marco Colombo, qui passe beaucoup de temps en leur compagnie, a saisi celle-ci en Sardaigne. La vase qu'elle a remuée a teinté la scène de tons sépia. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « reptile ».

     
    Une scène de la vie quotidienne de la Cistude d’Europe, une espèce de tortue aquatique protégée. © Marco Colombo, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Méduse flottant dans la lagune de la Mer Mineure, en Espagne

    Comme posée sur les eaux calmes de la lagune de la Mer Mineure, en Espagne, une sorte d'« île de lumière », comme l'a qualifié Angel Fitor qui a photographié cette méduse à la dérive, bloquée à la surface par une bulle d'air qui l'empêche de plonger. Le photographe espagnol raconte qu'il a attendu trois ans qu'une telle scène se produise, dans cet environnement calme au moment du crépuscule. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « invertébré ».

     
    Magnifique photo d’une méduse flottant dans les eaux calmes de la Mer Mineure. © Angel Fitor, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Un léopard dans la ville, en Inde

    Les villes qui n'ont de cesse de croître avec la population humaine (plus de 50 % de la population mondiale vit en ville) font reculer les territoires des animaux sauvages lesquels, pour se nourrir, se retrouvent contraints à explorer les environnements urbains. Les rencontres avec l'Homme -- lequel est peu enclin à partager son territoire -- sont donc de plus en plus nombreuses. Et il n'y a pas que le léopard qui dérange, l'éléphant aussi par exemple, en Afrique ou en Asie.

    Le biologiste indien Nayan Khanolka a attendu plusieurs mois avant de pouvoir enfin photographier ce gros chat tacheté se déplaçant, la nuit, à pas de velours dans les rues d'une ville de la banlieue de Mumbai, en Inde. Dans la culture Warli, rappelle-t-il, le léopard est très respecté, aussi le tolèrent-ils dans leur voisinage. Mais combien de temps encore ? Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « urbain ».

     
    Tel un chat de gouttière, ce léopard part à la chasse dans les rues d’une ville de la banlieue de Mumbai. © Nayan Khanolka, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Rassemblement de vivaneaux rouges

    Rassemblement de vivaneaux rouges au large de l'île de Palau, dans le Pacifique-ouest, photographié par Tony Wu. Dans le maelström, avant l'arrivée des prédateurs, le photographe a réussi à se positionner pour saisir cette scène où les poissons changent de couleur au cours de leur danse nuptiale. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « sous-marine ».

     
    Chaque mois, à la Pleine Lune, les vivaneaux rouges se rassemblent. Ici près de l’île de Palau, l’un des deux sites de ponte au monde. © Tony Wu, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Triste massacre de pangolins

    Cette image d'hécatombe est à la fois poignante et révoltante. Elle a été capturée par le photojournaliste anglo-australien Paul Hilton lors de la saisie d'un container qui, sous couvert de transport frigorifique de poissons, renfermait en réalité quelque 4.000 pangolins.

    C'est encore mal connu mais cet animal fait l'objet du plus grand trafic animalier au monde. À un tel point que c'est désormais une espèce en grand danger d'extinction. Sa chair est prisée dans les milieux aisés, en Chine notamment et au Vietnam, ses écailles quant à elles, sont recherchées pour de supposées vertus attribuées. L'animal est facile à capturer. Pourchassé, il se met en boule, il n'y a donc plus pour le braconnier qu'à le ramasser. « Les crimes d'animaux sauvages sont un gros business, a rappelé l'auteur. Cela ne s'arrêtera seulement que lorsque la demande aura stoppé ». Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « photojournalisme ».

     
    Image terrifiante d’un massacre inutile de pangolins. Ici, 4.000 individus ont été retrouvés dans un container frigorifique en partance pour la Chine. Ce fut une des saisies d’animaux les plus importantes jamais enregistrées. © Paul Hilton, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Un hibou pygmée en deuil

    Le photographe suédois Mats Andersson a capturé le deuil d'un hibou pygmée dans les premières lueurs de l'aube. Son compagnon venait de décéder, sans doute victime d'une autre espèce de hibou, plus grande, que ces oiseaux de nuit cherchent à éviter. Il s'agit de la plus belle photographie dans la catégorie « noir et blanc ».

     
    Le photographe a intitulé cette scène « Requiem pour un hibou ». Tristesse pour ce hibou pygmée qui a perdu son compagnon. © Mats Andersson, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Vous pouvez retrouver ces images et celles des autres finalistes sur le site Internet du musée britannique. En outre, si vous habitez Londres ou que vous êtes de passage dans la ville, vous pouvez les retrouver dans l'exposition que propose le NHM depuis le 21 octobre. Enfin, si vous souhaitez concourir pour la prochaine édition, vous pouvez déposer vos photos jusqu'au 15 décembre.

     

    Les animaux sauvages face au réchauffement climatique  Même de très légers

    changements du climat peuvent affecter fortement la biodiversité d’un secteur,

    voire entraîner la disparition d'animaux. C’est pourquoi le CLS, spécialisé

    dans la protection de la faune sauvage, s’attache à surveiller au quotidien

    et par satellite les espèces vulnérables comme le manchot royal ou l’éléphant

    de mer. Voici en vidéo un aperçu du travail effectué en Arctique. 

     

    Photos sur les animaux 3:  Animaux sauvages : les 10 plus belles photos primées en 2016

     

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