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    Couronnes d’épines ou Étoile noire

     

    La couronne d’épines, également appelée l’étoile noire (Acanthaster planci) mange la Grande Barrière de corail d’Australie. Les écologistes sont si préoccupés par le développement de cet échinoderme venimeux et par les dommages qu’il provoque qu’ils ont procédé à des massacres.

      

     

     

    Généralement rouge, mais la couleur peut varier selon les endroits, la couronne d’épines possède 12 à 19 bras.
    Son diamètre est de 25 à 40 cm, parfois jusqu’à 80 cm.

     

    Etoile noire

     

    Acanthaster planci. By g_na

     

    Chaque épine, très venimeuse, mesure 4 à 5 cm.
    L’étoile noire est une étoile de mer particulièrement vorace et destructrice.

     

    Certains pensent que la pêche excessive du triton, principal prédateur de la couronne d’épines, serait la cause de sa prolifération.
    Cependant, d’autres recherches indiquent qu’il y aurait déjà eu dans le passé des explosions de populations dont on ignore la cause.
    Cela pourrait faire partie d’un cycle naturel.

     

    Couronne d'épines. Etoile noire

     

    Une étoile noire en train de manger le corail. By Mattwright.com

     

    Une chose est sure, le corail est dévoré dans de grandes quantités et peu à peu le récif meurt et disparaît.

     

    Pour manger, l'étoile noire dilate son estomac par la bouche, nappe le corail de sucs digestifs et aspire la « bouillie » ainsi obtenue.

     

    Chaque couronne avale jusqu’à 6 m² de corail par an.

     

    Chez l’homme, le poison provoque une douleur intense, des nausées et des vomissements.

     

    Classification: Animalia. Echinodermata. Asteroidea. Spinulosida. Acanthasteridae. Acanthaster

     

    V.Battaglia (07.01.2007

     

     

     

     

      

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    Étoile de mer

    Ophiure

    L’étoile de mer est un animal fascinant dont les formes et les couleurs peuvent être très variées. Il existe en effet environ 1 600 espèces dans la classe des astéroïdes qui mesurent entre 5 cm et un mètre de diamètre.

    Les fonds marins sont souvent très peuplés. Oursins, anémones de mer et ophiures se disputent quelques centimètres carrés. Tous sont des échinodermes, animaux exclusivement marins, dont il ne reste que cinq groupes principaux : les étoiles de mer, les oursins, les crinoïdes, les holothuries et les ophiures.

    Il en existait beaucoup plus au Paléozoïque mais un changement brutal des conditions de vie a provoqué l’extinction de plus de 96% des espèces, vivants de cette sorte.

      

     

    Anatomie de l’étoile de mer

    L’étoile de mer fait partie des échinodermes ((à la peau épineuse) et à la classe des astéroïdes. Les étoiles de mer vivent sur ou sous le sable, ou sur les rochers.
    Elles sont présentes dans toutes les mers et océans du monde et pratiquement à toutes les profondeurs.

    Etoile de mer

    L'étoile de mer est un invertébré marin. By Chef jancris

    Elle a généralement 5 bras (symétrie radiaire à 5 branches) mais certaines espèces en ont 24 et même 50 pour des espèces d’Amérique du Nord.

    Etoile de mer

    Etoile de mer . Licence 

    Si une étoile de mer vient à perdre un de ses membres, elle peut le régénérer sans grands dommages.

    Etoile de mer

    Les membres de l'étoile de mer se régénèrent en cas d'accident. By Sushla

    Chaque bras est couvert sur sa face inférieure de centaines de minuscules pieds ambulacraires (ou podions).
    Ils sont généralement pourvus d’une ventouse et c’est grâce à eux qu’une étoile se déplace.

    Etoile de mer

    Gros plan sur un bras. By Eecue. com

    Cet animal n’a ni tête, ni cerveau.

    L’étoile de mer se déplace très lentement. Elle peut parcourir entre 5 cm et 2 m par minute. Certaines ne parcourent pas plus de 1 km durant toute leur vie.
    En effet, les étoiles de mer se trouvent toujours là où il y a de la nourriture. Elles peuvent donc être grégaires et se retrouvent souvent en populations très denses.

    Etoile de mer

    L'étoile de mer n’a ni tête, ni cerveau. By Palestrina 55

    Les étoiles de mer peuvent causer de graves dégâts dans les élevages de moules ou d’huîtres.

    La plus grande étoile de mer est Midgardia xandaras qui atteint 1,30 m à près de 1,40 m pour les plus grands spécimens. Elle est originaire du Golfe du Mexique.

    L’étoile de mer que l’on peut souvent apercevoir dans les fonds peu profonds est bien moins pacifique qu’il n’y parait. En effet, l’étoile de mer est un véritable prédateur notamment pour le corail.

    Dans nos contrées, on rencontre essentiellement l'étoile de mer commune (Asterias rubens) qui ne dépasse pas 50 cm.

    Alimentation de l’étoile de mer

    Certaines étoiles se nourrissent de coraux, d’autres d’éponges, mais le plus souvent elles raffolent de coquillages.

    Etoile de mer

    L'étoile de mer raffole de coquillages. By Enkai

    Elle a une méthode très originale pour les manger. Elle peut sortir une partie de son estomac par sa bouche et l’introduire entre les valves du coquillage. Auparavant, elle a écarté les valves à la force de ses bras et de ses podions.

    Etoile de mer

    By Sushla

    Elle commence donc à digérer la proie à l’extérieur de son corps. Une fois, le coquillage prédigéré, elle « récupère » son estomac avec la nourriture.

    Etoile de mer

    L'étoile de mer peut sortir une partie de son estomac par sa bouche. By Enkai

    La bouche de l’étoile de mer est située au centre, sur la face antérieure.

    L’étoile de mer a peu de prédateurs, à part d’autres étoiles de mer ou des gastéropodes, pour L’Acanthaster planci (étoile noire).
    Leur peau contient des substances qui ressemblent au savon et qui lui donnent un goût désagréable.
    D’autres espèces, pour se protéger, sont recouvertes de piquants venimeux.

    Reproduction de l’étoile de mer

    Chez la plupart des espèces, la femelle émet ses œufs dans l’eau et ses derniers sont ensuite fécondés au gré des courants par les spermatozoïdes que les mâles émettent.

    Etoile de mer

    By Michael Aston

    Les larves se développent généralement en eau libre. Elles dérivent au gré des courants pendant environ 2 mois.
    A la fin de la vie larvaire, elles coulent, tombent sur le fond et subissent une métamorphose qui les transforme en petite étoile.

    Certaines étoiles se reproduisent de façon asexuée. Un de leurs bras se coupe et régénère une nouvelle étoile complète.

    Etoile de mer

    By Phil Harmania

    D’autres espèces incubent leurs œufs dans des poches spécialisées ou couvent les œufs, comme l’ophiure commune, entre leurs bras. La progéniture trouve la nourriture sur ces bras et est à l’abri des prédateurs.

    L’étoile noire : un danger pour le corail

    Acanthaster planci est une grosse étoile de mer, couverte d’épines et mesurant 60 cm de diamètre.
    Elle est appelée couronne d’épines ou l’étoile noire. C’est une véritable tueuse de coraux. Son seul ennemi naturel est le triton [Charonia tritonis] qui est un gros gastéropode.
    Malheureusement, le triton est chassé à outrance pour sa jolie coquille.

    Acanthaster planci  . Etoile noire

    Une étoile noire en train de manger le corail . By Mattwright.com

    Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras, couverts d’épines venimeuses. C’est à ses épines qu’elle doit son surnom de « coussin de belle-mère ».

    Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion.

    Etoile noire

    Les bras de l'étoile noire sont couverts d’épines venimeuses. By Stompy

    Une étoile détruit 6 m² de récif par an mais, le problème, c’est que ses attaques sont collectives.
    On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 étoiles noires sur une bande de 2 km.

    Etoile noire qui se fait dévorer

    Une couronne d'épines qui se fait dévorer. By Nemo's great uncle

    Privé de vie, le squelette du corail se recouvre d’algues, d’éponges ou de coraux non récifaux. Le récif peut mettre des années avant de retrouver son aspect.

    Ophiure

    Les ophiures (Ophiuroidea) sont également des échinodermes, proches des étoiles de mer. Ils sont très friands de jeunes mollusques.

    Les ophiures sont présents dans toutes les mers et évoluent aussi bien à très faible profondeur que jusqu'à 4 000 m de profondeur.

    L'ophiure possède cinq très longs bras articulés en exosquelette à plaques. Très fragiles, ses bras se cassent fréquemment.

    Ophiure

    Ophiure. By Estherase

    Mais, contrairement à l’étoile de mer, l'ophiure se déplace vite grâce à ses bras très souples. Comme les étoiles de mer, les bras peuvent se régénérer en cas d’amputation ou se ramifier.
    Ces ramifications donnent l’illusion d’un entrelacs de racines. Ce mimétisme est très utile pour se protéger des prédateurs.

    Ophiure

    Ophiure. By Laszlo-photo

    L'ophiure commune (Ophiura ophiura) est une espèce envahissante. Les colonies atteignent plusieurs milliers d’individus au m².

      

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    Les méduses envahissent nos océans

    Il y a 600 millions d’années, la méduse peuplait déjà nos océans. Depuis que l’Homme est capable de modifier son environnement, peu d’espèces peuvent se vanter de ne pas avoir été victimes de notre inconscience ou de notre avidité.

    La méduse fait partie de ces espèces privilégiées. On en comptabilise aujourd’hui environ 4000 espèces.
    Les changements climatiques, la surpêche et les rejets toxiques ne déciment absolument pas les populations. Au contraire, ces facteurs concourent à la prolifération des méduses, à tel point, que d’ici moins de 20 ans, nos océans risquent de se vider.

    Si l’homme est le premier responsable de cette invasion, il en sera également la première victime car une cohabitation avec la méduse risque de tourner à  l'avantage de cette dernière.

      

     

    Des mers transformées en soupes de méduses

    Jacqueline Goy, biologiste et maître de conférences au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, est une grande spécialiste des cnidaires. L’étude qu’elle a menée avec l’Institut océanographique de Paris, est très  inquiétante.

    «  Les eaux de la mer Noire et de la Baltique sont d’ores et déjà devenues des soupes de méduses », constate-t-elle.

    D'ici 2020, la population des méduses, qui infeste déjà la plupart des mers du monde, aura pratiquement doublé.

    meduse

    Chrysaora quinquecirrha. By Neil Barman

    Pour le tourisme, ces invasions sont une véritable catastrophe. Elles obligent les stations balnéaires à déployer de grands filets de protection et à créer des espaces de plages artificielles.  Cannes, puis Monaco, ont été les deux premières stations balnéaires de Méditerranée à déployer des filets en 2007 pour protéger les baigneurs.

    Meduse sur une plage

    Grande méduse sur une plage de Thaïlande. By jurvetson

    Cet été, en Espagne, les plages ont été envahies par les méduses. La prolifération est telle que les autorités espagnoles ont créé un nouveau drapeau, avec méduses bleues sérigraphiées sur fond blanc, pour avertir le public.

    Meduse. Aurelia Aurita

    Aurelia Aurita. By jimg944

    L’espèce concernée est la Pelagia noctiluca. Cette méduse qui atteint 10 cm de diamètre est particulièrement urticante. Ses 8 tentacules sont très extensibles. La coloration est translucide légèrement bleutée, rosâtre parfois beige. L'ombrelle et les tentacules buccaux sont couverts de verrues allongées beiges à brun rouge.

    A son contact, le baigneur ressent une brûlure intense qui peut provoquer de graves troubles, voire des syncopes.
    Cette méduse évolue en Mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée.

    pelagia noctiluca

    Pelagia Noctiluca. By Sam and Ian

    A la nuit tombée, les Pelagia noctiluca remontent à la surface pour se nourrir. Elles sont alors à la merci des courants et du vent qui peuvent les rabattre par milliers vers le littoral.

    Dans le monde entier, les méduses inquiètent et provoquent de graves perturbations. En 2006, des chercheurs avaient démontré que le long des côtes namibiennes, dans l’Atlantique sud, les méduses étaient plus nombreuses que les poissons.
    Dans le golfe du Mexique, des méduses géantes font concurrence aux pêcheries de crevettes.

    Meduse

    La beauté de la méduse fait oublier les dangers. By takomabibelot

    En mer du Japon, on a constaté une prolifération de méduses géantes de 200 kg. Ces méduses géantes dites "Echizen Kurage", ou méduses de Nomura peuvent allonger leurs tentacules jusqu’à 35 mètres. Elles peuvent atteindre 2 mètres de diamètre. Ces méduses brisent les filets de pêche et déciment la faune locale.

    Photo Méduse de Nomura

    Les méduses sont des carnivores à l’appétit insatiable. Si cette prolifération persiste, elle mettra rapidement en danger toute la biodiversité.

    Changements climatiques et prolifération des méduses

    Plusieurs facteurs semblent être la cause de cette invasion mondiale. Tout d’abord, les changements climatiques influent directement sur la surpopulation des invertébrés.

    Concernant Pelagia noctiluca, tous les spécialistes s’accordent pour parler de cycle. Gabriel Gorsky, biologiste marin à l'Observatoire océanographique de Villefranche-sur-Mer, parle de périodes à méduses. "Un déficit prolongé de pluviométrie associé à une hausse des températures de l'eau et de l'air ainsi que des hautes pressions atmosphériques sont des facteurs favorables à la pullulation", a-t-il expliqué à LCI.fr.

    Meduse

    Pelagia Noctiluca. By tesyfonte

    Les populations de Pelagia noctiluca augmentent tous les 12 ans environ. Ces pics sont liés à l’évolution de la température et de la salinité des eaux.

    A ce sujet, Jacqueline Goy commente :
    « Cette relation bien établie en fait d’excellents marqueurs des changements de l’environnement dus au climat.
    La crainte, c’est qu’au dernier hiver anormalement doux, durant lequel les températures de l’eau, ne sont pas passées sous les 14°C, en succèdent d’autres.
    Ce qui ne favoriserait pas la diminution du nombre de Pelagia noctiluca. »

    Conserveront-elles leur cycle de 12 ans ou sont-elles vouées à une prolifération permanente ?

    D’autres espèces de méduses prolifèrent également de manière inquiétante comme Chrysaora melanaster, la méduse striée du Pacifique.

    chrysaora melanaster

    Chrysaora melanaster. NOAA By Kevin Raskoff, MBARI

    Cette méduse est reconnaissable à son chapeau rond de petite taille présentant des doubles stries marron concentriques. Ses filaments peuvent atteindre 3 à 6 m de long.

    Surpêche et rejets toxiques

    Si la méduse est une prédatrice, elle est elle-même la proie d’autres prédateurs. Les tortues marines se nourrissent de méduses ainsi que certaines espèces de poissons comme le thon.
    Malheureusement, l’homme pêche de manière beaucoup trop intensive thons et tortues.
    Faute de prédateurs, les populations de méduses ne sont plus régulées.

    En surnombre, les méduses déciment les œufs et les larves de leurs principaux prédateurs, déjà en situation précaire à cause de l’homme.

    Meduse. Pelagia Noctiluca

    Pelagia Noctiluca. By lindacq

    En Baltique ou en mer Noire, les derniers bancs de harengs ou d’anchois sont en train de disparaître.

    En Espagne, les autorités ont commencé à réintroduire des tortures marines pour rééquilibrer le biotope.

    Les pilules contraceptives favorables aux méduses

    Jacqueline Goy s’inquiète de certains rejets dans les océans.
    « Les hormones contenues dans les pilules contraceptives ou les traitements de la ménopause, une fois rejetées par les urines, ne sont pas éliminées par les stations d’épuration. Elles se retrouvent dans la mer, avec les mêmes effets : blocage de la fécondation et féminisation des poissons »

    Des études sont en cours pour confirmer l’impact de ce type de rejets. Toujours est-il qu’ils risquent d’être encore favorables aux méduses ainsi qu’aux salpes, deux espèces dont la reproduction est partiellement asexuée.

    salpes

    Salpes. By Larsz

    Les Salpes sont des Thaliacés pélagiques filtreurs qui peuvent vivre en vastes colonies atteignant  jusqu'à 40 m.
    Ces organismes translucides sont herbivores.  Actuellement, les salpes sont en train d’envahir l’océan Austral.
    Les immenses colonies y dévorent d’énormes quantités de phytoplanctons, leur principale nourriture.

    salpe

    Salpe grossie au microscope. By Biomimetica

    Toutes les études sont très pessimistes. Il est impératif que nous prenions conscience du problème pour stopper cette invasion qui est en train de déséquilibrer tout le fonctionnement de nos océans.

    V.Battaglia (20.09.2007)

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  • La pêche à l'ancienne

    Découvrez les techniques de pêche d'antan à travers cette sélection de photos en noir et blanc. A l'image, des thons juste débarqués au Passage Lanriec. Concarneau, Finistère Sud - Juillet 1908.
    ©  DR / Archive de Elisabeth Pellicot
     

    Le débarquement du poisson

    Tout le monde se rassemble à l'estacade pour voir si la pêche a été bonne. Le Crotoy, Baie de Somme - Juillet 1923.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    Départ pour la pêche

    Les bateaux amarrés à l'estacade se préparent à partir pour la pêche. Le Crotoy, Baie de somme - Mai 1912.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    La pêche à la crevette

    Petits et grands, tout le monde participe à la pêche à la crevette. Le Crotoy, Baie de Somme  - Mai 1912.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    Amorçage des lignes

    Les marins-pêcheurs amorcent leurs lignes au port. Le Portel, Pas-de-Calais - Juillet 1903.
    ©  DR / Archive de Marlyse Buffeteau
     

    La pêche à la ligne

    Partie de pêche à la ligne en famille. Troyes, Aube - Août 1948.
    ©  DR / Archive de Martine Gaulon
     

    La réparation des filets

    Les pêcheurs remettent leurs filets de pêche en état avant de repartir en mer. Le Crotoy, Baie de Somme - Mai 1912.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    Le triage du poisson

    Les pêcheurs trient leur poisson avant l'ouverture de la criée. Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais - Mars 1916.
    ©  DR / Archive de Mauricette Potier
     

    Départ des bateaux de pêche

    Les bateaux de pêche quittent le port. Le Crotoy, Baie de Somme  - Juillet 1912.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    La pêche à la sardine

    Pêcheurs de sardines. Bassin d'Arcachon, Gironde - Juin 1921.
    ©  DR / Archive de Yves Marchand
     

    Le chargement des coques

    Le Crotoy, Baie de Somme  - Juillet 1912.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    La pêche à pied

    Toute la famille se prépare à une partie de pêche. Lorient, Morbihan - Août 1920.
    ©  DR / Archive de Nathalie Delusier
     

    Débarquement de la pêche

    Dès le retour de la pêche, le poisson est vendu directement au port. Le Crotoy, Baie de somme - Juillet 1912.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    Depart des grands bateaux pour la pêche

    Le Crotoy, Baie de somme  - Octobre 1906.
    ©  DR / Archive de Madany Bordji
     

    La récolte du goémon

    Algue marine, le goémon était récolté pour servir d'engrais ou de pain de soude. Saint-Malo, Ille-et-Vilaine - Juillet 1911.
    ©  DR / Archive de Marlyse Buffetteau
     

    Le sardinier

    Un sardinier de retour de pêche. Bassin d'Arcachon, Gironde - Juin 1910.
    ©  DR / Archive de Yves Marchand
     

    Marins pêcheurs

    Pêcheurs en Afrique. Sénégal - Mars 1950.
    ©  DR / Archive de Stephanie Guitonneau
     

    La pêche en eau douce

    Deux pêcheurs sur la Seine. Rosny-sur-Seine, Yvelines - Septembre 1932.
    ©  DR / Archive de Christian Meunier
     

    Bonne pêche

    Le Croisic, Loire-Atlantique - Août 1934.
    ©  DR / Archive de Christian Meunier
     

    Le retour de pêche

    <:FIGURE style="WIDTH: 630px" class=ccmcss_cms_figure>

    <:FIGCAPTION>Retour de pêche au lac de Grand-Lieu, Loire-Atlantique - Mars 1924.
    ©  DR / Archive de Helene Bousquet-Cassagne

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  • Les bassins ostréicoles dévoilent leur beauté

    Fruit de mer très apprécié pour toutes les petites et grandes occasions, l'huître est élevée sur nombre de nos côtes françaises. Oléron, Arcachon, Cancale et la baie de Quiberon comptent parmi les pôles ostréicoles les plus réputés. Découvrez comment on y élève les huîtres et plongez dans ces bassins à la beauté atypique.
    ©  Josiane Castrec

    L'huître japonaise

    La plupart des huîtres élevées aujourd'hui en France sont des huîtres japonaises, dite "creuses". De son nom latin Crassostrea gigas, cette espèce a permis de repeupler les bassins ostréicoles français, décimés suite à une importante infection épizootique entre 1970-1971. A l'image, des cabanes à huîtres de Marennes.
    ©  Christian Pajany

    Plusieurs espèces d'huîtres

    Avant même que l'huître japonaise apparaisse dans les bassins ostréicoles français, c'est une huître portugaise qui avait été introduite fortuitement dans le bassin d'Arcachon à la fin du XIXe siècle. Contrairement à l'huître plate originellement présente, cette espèce a résisté à une première épizootie dans les années 1920.
    ©  Serge Agombart

    L'huître plate

    L'huître plate est encore présente dans quelques bassins d'élevage bretons et méditerranéens. Sa forme est plus ronde que l'huître creuse. Elle n'est pas élevée en surélévation mais en eaux profondes.
    ©  Caroline Rochegude

    Naissain

    Les huîtres creuses sont ovipares. La fécondation des gamètes mâles et femelles s'effectue dans l'eau. Entre septembre et octobre, les huîtres se reproduisent ainsi pour donner des larves, appelées "naissain".
    ©  Sylvie Pellae

    Une belle huître

    Une huître de Marennes-Oléron.
    ©  Yves Thillet

    Le captage

    La première étape de l'élevage de l'huître est le captage. Après la reproduction, il s'agit de récolter les naissains sur des collecteurs auxquels les jeunes huîtres se fixent. 
    ©  Elisabeth Lemoine

    Le demi-élevage

    Au bout de 18 mois, les jeunes huîtres sont transportées jusqu'aux bassins d'élevage par les ostréiculteurs. Selon les techniques, elles sont soit réparties dans des poches disposées sur des tables métalliques (image), soit semées sur le sol. Le "demi-élevage" dure de 8 à 12 mois.
    ©  Fabrice Deschamps

    Poches d'huîtres

    Des centaines d'huîtres sont rassemblées dans des poches. Ici, dans les bassins de Cancale.
    ©  Corinne Tellier

    L'élevage

    Après le " demi-élevage ", les huîtres sont transférées dans des poches plus grandes, adaptées à leur taille puis replacées en bassin. Elles seront alors retournées 4 à 5 fois dans l'année pour conserver une forme bien bombée.
    ©  Patrick Le Coz

    Beauté des bassins

    Le parc à huîtres de Cap-Ferret, dans le bassin d'Arcachon, dévoile toute sa beauté au coucher du soleil.
    ©  Hélène Faure

    L'affinage

    C'est la dernière étape avant la commercialisation des huîtres. Les huîtres sont placées dans des bassins d'affinage, soit en pleine mer soit sur la côte ou en estran (zone de marnage). La méthode et la durée d'affinage va déterminer le goût et la couleur de l'huître.
    ©  Patrick Le Chevoir

    Le ramassage des huîtres

    Une fois récoltées, les huîtres sont placées dans des bourriches par les ostréiculteurs puis commercialisées. Elles doivent être consommées dans les 10 jours suivant leur sortie d'eau.
    ©  Jean-Jacques Boyer

    Coquillage

    Les huîtres forment leur coquille à partir des ions calcium et bicarbonate que contient l'eau de mer.
    ©  Serge Piguet

    A marée basse

    A marée basse, les parcs à huîtres de l'estran sont accessibles à pied. L'occasion pour un novice de faire une petite visite guidée en compagnie d'un professionnel. 
    ©  Jean-Jacques Boyer

    Barge ostréicole

    Les ostréiculteurs utilisent ce type de bateau à fond plat pour transporter de grandes quantités d'huîtres d'un parc à un autre.
    ©  Serge Agombart

    Consommation des huîtres

    Les huîtres peuvent être consommées crues ou cuites. Crues, elles sont parfois accompagnées de jus de citron ou de vinaigre à l'échalote. Cuites, plusieurs choix sont possibles : farcies, gratinées, vapeur, etc. Quoi qu'il en soit, elles représentent un bon apport nutritionnel en protéine, vitamine B12 et en fer.
    ©  Nathalie Lanteaume

    Calibre

    Les huîtres se distinguent aussi par leur calibre. Ces chiffres de 6 à 0 définissent la taille de l'huître. Plus le chiffre est petit, plus l'huître est grosse.
    ©  Michel Loy

    Claire

    Les huîtres dites "claires" sont affinées dans des bassins du même nom qui ont la particularité d'être peu profonds, creusés dans un sol argileux et alimentés par l'eau de mer.
    ©  Claudia Meyer

    Cancale

    Par le passé, Cancale a été un des plus importants pôles de production d'huîtres plates, en raison de la présence de nombreux bancs naturels.
    ©  Corinne Tellier

    Vus d'en haut

    Prenez de la hauteur sur les bassins de Cancale...
    ©  Marthe Leprêtre

    Marennes-Oléron

    Le bassin Marennes-Oléron est réputé pour sa production d'huîtres de claire, reconnaissables à leur couleur verte qui est due à leur affinage en bassin de claire.  A l'image, le chenal de La Baudissière, sur l'île d'Oléron.
    ©  Yves Thillet

    Arcachon

    Les parcs ostréicoles du bassin d'Arcachon couvrent 2 000 hectares et produisent environ 19 000 tonnes d'huîtres par an.
    ©  Catherine Schroeder

    La baie de Morlaix

    La baie de Morlaix offre des conditions idéales pour l'élevage ostréicole. A l'image, le site du Clouet à Carantec.
    ©  Serge Agombart

    Dégustation

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    <:FIGCAPTION>Près de 150 000 tonnes d'huîtres sont consommées chaque année en France, principalement lors des fêtes de Noël et du Nouvel An. Mais sachez que l'on peut en manger (presque) toute l'année. Bon appétit !
    ©  Bernard Sers

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