• Le Belem, le voilier qui a traversé les mers et l'Histoire

    Le Belem est le plus célèbre des trois-mâts français. Construit en 1896 par les chantiers Dubigeon à Chantenay-sur-Loire près de Nantes, il était destiné à une carrière marchande.
    ©  Gilbert Aubert
     

    Transport du cacao

    L'armateur du Belem est une société nantaise spécialisée dans le transport du cacao, pour le compte des Chocolateries Meunier. Le trois-mâts se rend donc au Brésil, dans les Antilles, en Uruguay... pour acheminer les fèves entre Amérique du Sud et Europe.
    ©  Muriel Farre
     

    Un navire chargé d'histoire

    Le Belem effectue de nombreuses traversées transatlantiques. Entre 1896 (date de sa mise à l'eau) et 1913 (date de sa retraite commerciale), le Belem assure 82 campagnes.
    ©  Bernard Enrici
     

    Un trois-mâts barque

    Le Belem est le dernier exemplaire français d'un trois-mâts barque. Ce type de navire comprend deux mâts équipés de voiles carrées : le mât de misaine, à l'avant, et le grand mât, au milieu. Le mât d'artimon, à l'arrière, porte seulement une brigantine à corne (aussi appelée voile d'artimon) et un flèche.
    ©  Gilbert Aubert
     

    Le pavillon anglais

    En 1914, le voilier est racheté par le Duc de Westminster, qui décide de le transformer en yacht de plaisance et de le doter de moteurs.
    ©  Olivier Rouillès
     

    Réaménagement du bateau

    Pour le Belem commence en 1914 une nouvelle vie, celle d'un luxueux navire de croisière. La cale est transformée en cabines confortables, tandis qu'au pont est intégré un salon vitré, décoré en acajou de Cuba.
    ©  Bernard Enrici
     

    Les balustrades

    Du pavillon anglais datent les principaux aménagements qui caractérisent le bateau que nous connaissons aujourd'hui, notamment les balustrades qui ornent la dunette à l'arrière du navire.
    ©  Valérie Pascal Magère
     

    Entre modernité et classique

    Depuis son rachat par les Britanniques, le Belem n'a que très peu changé. Il a conservé ses lignes élégantes, ses couleurs sobres... Seuls des éléments liés aux exigences du confort du yachting ont été ajoutés à l'intérieur du trois-mâts.
    ©  Dominique Prud'homme
     

    Changement de nom du voilier

    Le Belem a porté d'autres noms. En 1921, quand le bateau est racheté par  Sir Arthur Ernest Guinness au Duc de Westminster, il est rebaptisé "Fantôme II". Il naviguera sous ce nom jusqu'en 1939, date de la mort de Sir Guinness et du début de la Seconde Guerre mondiale.
    ©  Bernard Enrici
     

    Un voilier de légendes

    Etonnement, pendant la Seconde Guerre mondiale, il évitera les bombardements en restant sur l'île de Wight, sur la côte sud de l'Angleterre. Chanceux le Belem ? Il semblerait que oui puisqu'en 1902 déjà, le voilier avait échappé de justesse aux ravages causés par l'éruption de la Montagne Pelée à la Martinique.
    ©  Fanny Ingold
     

    Sous pavillon italien

    Après quelques années d'abandon, le Belem trouve un nouvel acquéreur en 1951 : la fondation italienne Cini en fait un navire-école. Le voilier, qui prend le nom de Giorgio Cini, est alors gréé en trois-mâts goélette (le grand mât central n'est plus doté de voiles carrées mais de voiles à cornes et de flèche).  
    ©  Ezzat Nammour
     

    Propriété de la gendarmerie italienne

    En 1972, les carabiniers italiens (gendarmes) le rachète et le Belem (ou plutôt le Giorgio Cini) est équipé de 2 moteurs Fiat de 300 CV. Mais le manque d'entretien le fait rapidement tomber dans un état vétuste, renforcé par le poids des années de guerre. Regréé comme à l'origine (en trois-mâts barque), il est mis en vente en 1976.
    ©  Robert Genicot
     

    Le retour à la France

    Le docteur Gosse, un Français passionné de vieux gréements, rachète le Belem avec l'aide d'une association et de la Caisse d'Epargne. Le bateau revient à la France le 17 septembre 1979, remorqué par un navire militaire nommé L'Eléphant.
    ©  Francois Trinel
     

    Classé Monument historique

    La Fondation Belem, reconnue d'utilité publique, est créée en 1979. Elle a pour mission de promouvoir le passé maritime de la France et de conserver dans le patrimoine national le trois-mâts barque Belem. En 1984, celui-ci est classé monument historique.
    ©  Bernard Enrici
     

    Navire-école français

    La Fondation Belem décide de faire du trois-mâts un navire-école lors de son retour à la mer en 1985. Le bateau est aujourd'hui armé par un équipage de 16 hommes, appartenant tous à la Marine Marchande.
    ©  Michel Bourdinot et Janick Paquet
     

    Le gouvernail du Belem

    Le gouvernail du Belem est toujours en état de fonctionner. A la barre, on trouve le Commandant titulaire Yann Cariou.
    ©  Robert Genicot
     

    Un équipage quasi-identique à celui du XIXe siècle

    L'équipage est composé de cinq officiers, d'un charpentier de marine, d'un bosco, de huit matelots et deux cuisiniers (qui servent jusqu'à 130 repas par jour lors des stages). C'est le même effectif que celui qui manœuvrait le Belem lorsqu'il était armé pour le commerce international.
    ©  Robert Genicot
     

    Les voiles du Belem

    Les mâts sont en acier et constitués de deux parties : le bas mât et mât de hune. La hauteur du grand mât au-dessus de la flottaison atteint 34 mètres. Le bateau compte 22 voiles, carrées et d'étai, et 250 poulies.
    ©  Murielle Farre et Dominique Clut
     

    Enchevêtrement de cordages

    Plus de 2 500 mètres de cordages, filins, câbles... "cohabitent" sur le Belem.
    ©  Sophie Landreau
     

    Une coque en acier

    La coque "rivée" (assemblée par écrasement) du Belem est entièrement en acier.
    ©  Bernard Fosse
     

    La vitesse du Belem

    Le Bélem mesure 50,96 m de longueur de la poupe à la proue. Par beau temps et mer calme, il vogue à 4 nœuds avec ses voiles (au moteur : maxi 9 nœuds, soit 16 km/h).
    ©  Francois Trinel
     

    La vie à bord

    Navire-école, le Belem peut prendre à son bord jusqu'à 48 stagiaires de tous âges (à partir de 14 ans) pour leur faire découvrir la navigation traditionnelle. Les stages durent entre 2 et 6 jours (à partir de 270 euros).
    ©  Francois Trinel
     

    De vrais moussaillons !

    Depuis 1985, plus de 30 000 curieux ont effectué un stage sur le Belem. Aucune compétence maritime n'est spécialement requise. Mais voguer sur le Belem n'est pas de tout repos ! Les stagiaires, répartis en 3 groupes, vont goûter à toutes les "joies" du bord : carguer les voiles, prendre son quart de jour comme de nuit, laver le pont, être de corvée de vaisselle, monter tout en haut du mât...
    ©  Robert Genicot
     

    Vieille boussole

    Parmi les éléments "historiques" du Belem figure cette très belle boussole. Le bateau peut se visiter lors de ses nombreuses escales su le littoral français.
    ©  Robert Genico
     

    L'intérieur du bateau

    Une vue de l'aménagement intérieur du Belem.
    ©  Robert Genicot
     

    10 000 milles par an

    Le Belem navigue environ sept mois par an et parcourt environ 10 000 milles sur l'année. Le reste du temps, il se trouve à quai pour être visité, ou parade dans des rassemblements nautiques.
    ©  Paulo Riera
     

    Les rassemblements de vieux gréements

    Le Belem participe régulièrement aux rassemblements de grands voiliers (Brest, Armada de Rouen...) : il y figure en tant qu'exceptionnel témoin de l'histoire maritime de la France.
    ©  Gérald Groult
     

    Nantes pour port d'attache

    Construit en Loire-Atlantique, le Belem a renoué avec ses racines puisque Nantes est son port d'attache. L'appontement du navire se trouve au pied du pont Anne-de-Bretagne, en plein centre-ville.
    ©  Jean-René Tuaud
     

    Un lieu de prestige

    Le voilier propose aux entreprises et collectivités une atmosphère unique pour des réceptions à quai.
    ©  Jacqueline Joly
     

    Un vestige du passé

    Le Belem est le dernier grand voilier français à phares carrés et le seul témoignage de la flotte de commerce française au long cours du XIXe siècle. D'après son commandant Yann Cariou, "C'est un miracle que ce bateau navigue encore". Le Belem a en effet survécu à deux guerres, plusieurs crises économiques, une éruption volcanique en Martinique, un tremblement de terre et un tsunami à Yokohama, un incendie au Brésil...
    ©  Julien Rabeux

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  • Les gabarres, bateaux-fleuves du 19e siècle

    En Dordogne, sur la Loire ou en Charente, ces grandes barques à fond plat étaient utilisées par les commerçants d'autrefois pour transporter leurs marchandises sur les fleuves. 
    ©  William Tremblet
     

    Folklore fluvial

    Après la Première Guerre mondiale, le développement du chemin de fer a rendu ce moyen de transport désuet. Désormais, les gabarres ne sont utilisées que pour le folklore local.
    ©  Nathalie Hesme
     

    La voile comme force de propulsion

    Les gabarres pouvaient avancer uniquement à l'aide du courant, mais seulement en descente. A l'inverse, les mariniers hissaient les voiles à la remonte, quand le vent soufflait suffisamment fort.
    ©  Christiane Hervet
     

    Les chemins de halage

    Pour remonter le fleuve, les gabarres étaient parfois tractées par des animaux (chevaux, bœufs, etc.) Ces derniers longeaient le cours d'eau en empruntant ce qu'on nomme toujours actuellement le chemin de halage.
    ©  Pierre Le Long
     

    Du cognac en Charente

    Les gabarres de Charente, fabriquées en majorité à Port d'Envaux, servaient au transport des tonneaux de cognac. C'est grâce à ces bateaux que la région pouvait exporter sa production vers l'étranger.
    ©  Yvette Gogue
     

    Gabarre sur la Dordogne

    Sur la Dordogne, les commerçants utilisaient les gabarres pour acheminer denrées alimentaires (châtaignes, fromages...) et matière premières (principalement du charbon de bois et de terre) jusqu'à l'estuaire de la Gironde.
    ©  André Volpato
     

    Toue cabanée sur la Loire

    Sur la Loire, les bateaux traditionnels sont des toues cabanées. Le pêcheur, le marchand ou même le chasseur (de canard) peut se réfugier à l'intérieur du bateau. Comme les gabarres, ces drôles d'embarcations sont assemblées "à clins" (les planches se chevauchent de haut en bas, comme des tuiles).
    ©  Marie-a.D.
     

    Des descentes dangereuses

    Ces descentes fluviales pouvaient s'avérer périlleuses, notamment parce que les gabarres étaient souvent en surcharge. Mais aussi à cause des rapides, rochers immergés, îlots et courants qui rendaient difficile la navigation.
    ©  Evelyne Briand
     

    De l'utilité d'avoir des fonds plats

    Grâce à leurs fonds plats, les gabarres permettaient aux commerçants de naviguer sur des fleuves peu profonds, parsemés de bancs de sables et d'îlots boisés.
    ©  Michel Naves
     

    L'équipage

    Généralement, l'équipage comprenait 3 à 5 mariniers. Le capitaine prenait place à l'arrière de la gabarre pour surveiller l'embarquement, puis gouverner. Devant lui, deux rameurs s'activaient pour faire avancer le bateau. Deux autres personnes pouvaient monter à bord pour écoper et/ou dégager la gabarre quand celle-ci se trouvait bloquée par un obstacle.
    ©  Marie-Christine Jacques
     

    En attendant les beaux jours

    Soumis à de forts courants l'hiver et à la sécheresse l'été, certains fleuves n'étaient navigables que pendant une courte période. Le reste du temps, les mariniers élevaient pour la plupart les bêtes dont ils étaient propriétaires.
    ©  Dominique Oliva
     

    Anciennes écluses du canal de Mouleydier

    Ce canal permettait aux bateaux à fond plat de passer le barrage de Mouleydier (département de la Dordogne), construit en 1905.
    ©  Gérard Wolff
     

    Les bateliers du Cher

    Passionnés par leurs embarcations d'autrefois, d'anciens mariniers montent encore à bord des gabarres par pur plaisir.
    ©  Yvette Gogue
     

    Gabarre en rénovation

    Pour continuer à utiliser ces vieux bateaux, des passionnés prennent sur leur temps libre pour les rénover. Ici, une gabarre de Dordogne est en train d'être remise à neuf sur le quai Salvette de Bergerac.
    ©  Jacques Legrand
     

    Des balades organisées en gabarre

    Les gabares d'autrefois ont retrouvé une nouvelle jeunesse. De nombreuses associations proposent aux touristes et autochtones des promenades fluviales.
    ©  Ginette Tanay
     

    Visite originale

    A bord d'une gabarre, on peut visiter les régions françaises sous un angle original. Ici, le château de la Roque Gageac se dresse fièrement face à la Dordogne.
    ©  Evelyne Briand

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  • 20 bateaux qu'il faut avoir vus dans sa vie

    Le Belem, le France, le Faucon maltais... Certains bateaux sont mythiques. Voici notre sélection (forcément subjective) des voiliers, yachts ou paquebots qu'il faut avoir admirés. Pen Duick (petite tête noir en breton) est le nom des bateaux barrés par Eric Tabarly. Le premier a été construit en 1898 et racheté par le père du marin français en 1938. C'est à son bord que dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, Éric Tabarly tombe à la mer. Son c... Lire la suite   
    ©  Pathé Distribution / Film Tabarly
     

    L'Amerigo Vespucci

    L'Amerigo Vespucci a été construit en 1930. C'est la reproduction d'une frégate militaire de la seconde moitié du XIXe siècle. Propriété de la Marine militaire italienne, ce voilier-école est actuellement utilisé pour la formation des élèves officiers. La photo ci-dessus a été prise lors d'une escale effectuée à Nice en juillet 2009.
    ©  Patricia Raspado
     

    Le France

    Construit aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire en 1957, le France a connu une vie agitée. Les Français les plus chanceux ont pu l'admirer dans ses premiers habits de la Compagnie Générale Transatlantique, avec ses cheminées rouges. D'autres ont pu le croise... Lire la suite   
    ©  Didier Tougard
     

    Le Belem

    Le trois-mâts français, construit en 1896 par les chantiers Dubigeon à Chantenay sur Loire, était destiné à une carrière marchande. Le Belem a effectué 32 campagnes à travers les mers et les océans jusqu'à sa "retraite", en 1913. Depuis 1985, le voilier est un navire-école. Il prend à son bord jusqu'à 48 stagiaires de tous âges afin de leur faire découvrir la navigation traditionnelle pour des stages de 2 à 10 jours. Le Belem en 20 photos
    ©  Olivier Rouillès
     

    La goélette polaire Tara

    Construite en 1986, la goélette polaire Tara est l'ancienne "Antartica", bateau mythique qui permit à son concepteur Jean-Louis Etienne d'explorer l'Arctique et l'Antarctique. Massive et arrondie, elle a la capacité de résister aux compressions des glaces et au froid glacial. De 2006 à 2008, Tara s'est constituée prisonnière des glaces arctiques dans le cadre d'un programme scientifique, pour comprendre les changements climatiques en Arcti... Lire la suite   
    ©  Alain Roy / F. Latreille

    Le Faucon Maltais

    Le Maltese Falcon est le yacht privé le plus incroyable jamais construit. C'est tout d'abord le plus grand (88 mètres) mais c'est surtout le plus moderne dans sa conception et par la somme des innovations technologiques présentes à son bord (mâts en carbone sont indépendants et rotatifs,  voiles guidées par des rails et tirées par quatre moteurs électriques, pas de barre mais des écrans de contrôle...) Il a été fabriqué en Turquie par Peri... Lire la suite   
    ©  Perini Navi / Carlo Borlenghi

    La Boudeuse

    Le trois-mâts a été construit il y a près d'un siècle en Hollande. Navire de commerce dans la Baltique et la mer du Nord, la Boudeuse a ensuite été transformée en navire-école. En 2003, Patrice Franceschi l'a racheté pour le transformer en navire d'aventure e... Lire la suite   
    ©  L'Internaute Magazine / Cécile Debise
     

    Le Queen Mary II

    Le Queen Mary II est le plus gros paquebot jamais construit en France. Long de 345 m, large de 41 m, haut de 72 m, il était à l'époque de son lancement, en 2003, le plus grand bateau de croisière du monde. Sa construction a coûté 870 millions d'euros. Propriété de la Cunard, le paquebot est extrêmement impressionnant à observer. Le chantier du QM2 en images
    ©  Yves Berube
     

    Le Redoutable

    Dans les années 60, Cherbourg a été choisi par le Général de Gaulle pour la construction du Redoutable, le premier sous-marin nucléaire français lanceur d'engins. Armé en 1971, le bateau a effectué au cours de sa "vie" 51 patrouilles, 3 469 journées en mer, et 83 500 heures de plongée. Le Redoutable a été retiré du service actif en décembre 1991. En 2002, dans la cité de la mer de Cherbourg... Lire la suite   
    ©  Olivier Boyer
     

    Le Marité

    Le Marité est le dernier terre-neuvier français en service (bateau pour la pêche à la morue dans les mers du Nord de l'Europe). Cette goélette à trois mâts a été construite en 1921 à Fécamp, en Seine-Maritime. Son nom vient du diminutif de Marie-Thérèse Le Borgne, fille de l'armateur et marraine du bateau. Le Marité a notamment servi de plateau à l'émission Thalassa en 2005. En janvier 2006 commence la restauration du terre-neuvier, dans l... Lire la suite   
    ©  Gérard Dufour
     

    Le A

    Le A, propriété du banquier russe Andreï Melnichenko, est le plus grand yacht du monde avec une étrave inversée : le loft des propriétaires est monté sur le pont. Il a été dessiné par Philippe Starck et construit Blohm & Voss. Dans ce yacht de 119 mètres, qui a coûté 200 millions d'euros, le lit du couple peut tourner à 360°, afin de trouver le meilleur point de vue sur l'océan. Autre "détail" : la discothèque du A est placée juste en dess... Lire la suite   
    ©  Boris Jacopin
     

    La Recouvrance

    C'est l'un des voiliers les plus récents de notre sélection. La Recouvrance est un aviso-goélette (un navire de guerre de faible tonnage) dont la construction a débuté en 1990 et qui a été présentée au public à l'occasion de Brest 1992. Elle doit justement son nom à un quartier de la ville bretonne. Elle a été construite d'après les plans de l'Iris (bateau de 1817 qui a participé au tristement célèbre commerce triangulaire). De nombreuses promenades en me... Lire la suite   
    ©  Serge Agombart
     

    Le Normandie

    Si le Normandie fait partie des bateaux à avoir vus dans sa vie, ce privilège reste l'apanage des plus âgés d'entre nous. Le transatlantique, construit à Saint-Nazaire et inauguré en 1932, est considéré par beaucoup comme le plus beau paquebot jamais construit. Mais les plus jeunes ne risquent pas de l'avoir admiré : il a été vendu en 1946 à un ferrailleur de New York et entièrement démantelé...
    ©  DR / Archive de Guy Jamin
     

    Le Renard

    Le Renard, un cotre à huniers, fut le dernier bateau corsaire armé par Robert Surcouf. Le navire actuel a été réalisé grâce à des plans datant des XVIII et XIXe siècles. Le bateau accueille aujourd'hui des passagers pour les sorties en mer ou des croisières.
    ©  Pascal Uguen
     

    L'Hydroptère

    L'Hydroptère est l'aboutissement d'un rêve. Ne plus flotter simplement sur l'eau mais voler au-dessus des flots. L'équipe du premier bateau volant au monde a accompli en outre l'exploit d'en faire également le plus rapide. En septembre 2009, à Hyères, Alain Thébault et son équipage ont battu le record absolu de vitesse sur l'eau avec un run de 500 mètres chronométré à 51,36 noeuds de moyenne (95,11 km/h). Il faudra faire vite pour le voir !
    ©  Arnaud Pilpre - Sea & Co
     

    Le Cutty Sark

    Le clipper Cutty Sark, propriété britannique, a servi au commerce du thé en Chine et de la laine en Nouvelle-Zélande au XIXe siècle. En 1922, il est transformé en navire-école. Depuis 1954, le Cutty Sark est installé en cale sèche au bord de la Tamise, à Londres. Le quartier dans lequel il se trouve, Maritime Greenwich, a été classé au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1997. En 2007, un incendie a endommagé le navire, qui est donc en cour... Lire la suite   
    ©  Laurent Juillet
     

    La Calypso

    Certes, le célèbre bateau du commandant Cousteau est aujourd'hui dans un triste état. Mais le navire océanographique a marqué l'histoire maritime. De novembre 1951 à janvier 1996, de nombreuses expéditions ont été menées sur toutes les mers et océans du globe dans un but d'exploration scientifique maritime. Depuis octobre 2007, la Calypso est en cours de restauration dans les cales de Concarneau.
    ©  Guy Le Page
     

    L'Etoile Molène

    L'Etoile Molène est un thonier, construit en 1954. Désarmé, puis racheté et restauré par Bob Escoffier, le bateau a couru la Route du Rhum en 1994 avec son propriétaire. Dans la Manche ou dans l'Atlantique, l'Etoile Molène navigue près de 240 jours par an. Il peut être loué par des plaisanciers en groupe, par des entreprises pour des séminaires... C'est l'un des bateaux de tradition français les plus connus, aisément reconnaissable à ses voiles jaune et orange.
    ©  Loïc Despres
     

    Le Liberty of the Seas

    Le Liberty of the seas est le plus gros paquebot du monde. Une bonne raison pour l'admirer lors de l'une de ses escales à travers le monde ! Le bateau appartient à la compagnie Royal Caribbean Cruise Line, il est entré en service en 2007. 
    ©  Annic Lagier
     

    Le Dubaï

    C'est le champion absolu dans la catégorie des poids-lourds : le Dubaï, anciennement Golden Star, mesure 160 m. Son propriétaire, l'émir Mohammad ben Rached Al Maktoum, est gouverneur de Dubaï et ministre de la Défense des Emirats arabes unis. Mais le Dubaï devrait bientôt se faire voler son record du plus gros yacht quand "L'Eclipse", du milliardaire Roman Abramovitch, sera mis à l'eau en 2010...
    ©  AR Al Hashemi
     

     
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  • Mettez les voiles

    Hissez haut les voiles !

    Quand les voiliers se parent de leurs plus beaux tissus, leur majesté saute aux yeux. Voici une sélection de photos de lecteurs où les voiles ont le vent en poupe.
    ©  Loïc Despres

    Sur la mer de Java

    Un marin indonésien affairé à ranger sa grande voile. Surabaya, île de Java, Indonésie - Juin 1991
    ©  Alice Aubert

    Voiles de Saint-Tropez

    Un bateau participant à la régate "Les voiles de Saint-Tropez" (ex-New Largue). Port de Saint-Tropez (83), France - Octobre 2006.
    ©  Frédéric Castano

    Voyage en boutre

    Le boutre est un voilier traditionnel évoluant sur la mer Rouge. Mombas, Kenya - Août 2007
    ©  Michel Soms

    Bateau néerlandais

    Entre Volendam et Marken, près d'Amsterdam, Pays-Bas - Septembre 2006
    ©  Servane Pauchenne

    Vu dans la rade de Brest

    Un ciel nuageux puis, tout à coup, des voiles surgissent de nulle part... Brest (29), France - Juillet 2008
    ©  Monique Jouary

    Voiles à l'ancienne

    Port de Sauzon (56), France - Août 2006
    ©  Raymonde Couliou

    Le Gotheborg à Nice

    Le Gotheborg est une réplique d'un trois-mâts suédois du 18e siècle. Le vaisseau était dédié au commerce avec la Chine. Port de Nice (06), France - Avril 2007
    ©  Jean-Claude Benveniste

    Retour du thonier

    En revenant de la pêche au thon, au large du Lavandou (83), France - Juillet 2006
    ©  François Clairotte

    Voile de kite-surf

    La voile se gonfle sous l'effet du vent. Normandie, France - Septembre 2007
    ©  Jean-Christophe Ricou

    La Monaco Classic Week

    Le Yacht Club de la Principauté organise un rassemblement de bateaux anciens, à voile ou à moteur, tous les deux ans dans le Port Hercule. Monaco (98000), France - Septembre 2007
    ©  Jacqueline Joly

    Les voiles du Belem

    Sans le savoir, deux lecteurs de L'Internaute ont photographié les voiles du Belem avec une approche similaire.
    ©  Murielle Farre / Dominique Clut

    A hisser les voiles

    Deux marins égyptiens occupés à hisser les voiles de leur embarcation. Assouan, Egypte - Novembre 2006
    ©  Hélène Faure

    Régate de bisquines

    Les bisquines étaient des bateaux de pêche bretons et normands. Les voiles sont installées sur trois étages. Port de Cancale (35), France - Août 2006
    ©  André Hervot

    L'Oosterschelde descendant la Seine

    L'Oosterschelde est une goélette à trois-mâts, ambassadrice de la ville de Rotterdam. La photo a été prise lors de la descente de la Seine clôturant l'Armada de Rouen en 1999. Jumièges (76) - Juillet 1999
    ©  Xavier Christain

    Explosion d'un spi en Coupe de l'America

    Lors d'une régate d'entraînement à la Coupe de l'America 2004, le spi du Defender Alinghi (au centre) a explosé au large de la Pointe Rouge, à Marseille. Rade sud de Marseille (13), France - Septembre 2004
    ©  Henri Escojido

    Voiles pointant vers le ciel menaçant

    Bateau à la manœuvre lors des "Voiles de Saint-Tropez". Golfe de Saint-Tropez (83), France - Octobre 2005
    ©  Gérard Gauchon

    Prêt à appareiller

    Un immense voilier qui part à l'assaut de la Méditerranée. Italie - Août 2007
    ©  Roland Decarrière

    La Classic Yacht Regatta

    Magnifique voilier participant à la Classic Yacht Regatta, un rassemblement qui a lieu tous les ans en janvier à Saint-Martin. Antilles Néerlandaises - Janvier 2007
    ©  Jean-Louis Burdet

    Le Maltese Falcon à Papeete

    Le Maltese Falcon, reconnaissable au "faucon maltais" dessiné sur la voile du milieu, est un yacht à voile révolutionnaire construit par le millionnaire américain Tom Perkins... Lire la suite   
    ©  Martine Lenfant

    Vaisseau fantôme

    A Thessalonique, en Grèce, un immense bateau est installé sur la place Aristote au moment des fêtes de Noël. Port de Thessalonique, Grèce - Décembre 2007
    ©  André-Marie Nef

    Le Renard, vieux gréement de St-Malo

    Le Renard est une réplique du dernier bateau armé par le corsaire malouin Robert Surcouf. Il est actuellement utilisé pour des croisières dans la baie de Saint-Malo. Bretagne, France - Juin 2007
    ©  Pascal Uguen

    Voilier de sortie à Monaco

    Monaco (98000), France - Octobre 2007
    ©  Agnès Fournier

    Horizon tunisien

    Deux enfants accueillant le retour des pêcheurs. Tunisie - Août 2006
    ©  Laurène Koegel

    Sortis des rochers

    Les voiles de ces bateaux de course semblent sortir des rochers. La tête de lion, au large de Saint-Raphaël (83), France - Octobre 2005
    ©  Jean-Marc Pigeot

    On rentre au port

    Un voilier rentre dans le port d'Amsterdam. Pays-Bas - Septembre 2006
    ©  Servane Pauchenne

    Le langoustier Cap Sizun

    Un groupe originaire du Cap Sizun (département du Finistère) a créé ce bateau, réplique du Lapart Bihan qui naviguait à Audierne au début du 20e siècle. Le but : organiser des balades dans la baie d'Audierne pour faire connaître le patrimoine marin du site. Audierne (29), France - Juin 2006
    ©  Joseph Evenat

    Manœuvre de voile

    Pas facile de hisser les voiles ! Bandol (83), France - Juin 2007
    ©  Claire Carthonnet

    Felouque vue sur le Nil

    Ce petit voilier est une felouque, embarcation typique de l'Egypte. On la reconnaît à la forme de sa voile, en trapèze. Nil, Egypte - Décembre 2005
    ©  Ludovic Boulet

    Voiles au vent

    Ces grandes voiles indiquent souvent, sur les plages, l'emplacement d'un club de voile. France - Août 2006
    ©  Agnès Chevalier

    Un ULM flottant ?

    Petit voilier vu du haut. Pleurtuit (35), France - Juin 2008
    ©  Isabelle Langlais

    Volumes en noir et blanc

    Les formes des voiles semblent figées dans le temps, comme si le noir et blanc avait immobilisé l'action. Jetée du port de Saint-Tropez (83), France - Octobre 2006
    ©  Fred Castano

    Voiles bleues

    En Normandie, les voiliers (bleus) sont légion. Dieppe (76), France - Mai 2006
    ©  Marie Parmentier-Bellêtre

    Les Voiles de la liberté

    Les Voiles de la liberté", c'est le nom donné à la première édition de l'Armada de Rouen, qui a eu lieu en 1989 (pour fêter le bicentenaire de la Révolution française). Quais de Rouen (76), France - Juillet 2003
    ©  Bernard Enrici

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