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Par Frawsy le 12 Août 2013 à 04:57
Pourquoi le temps et l'argent font-ils si bon ménage ?
Moi qui n'aime ni le temps ni l'argent,
je suis la triste victime de l'un et de l'autre.
Ronde sinistre arrête-toi donc un instant !
Non je ne veux plus que tu comptes mon âge !
Pris à ton piège, je serais ton otage
monnaie de partout et de nulle part...
Avec tous ceux que tu détruis,
Les êtres des forêts ou ceux des océans
je veux faire bande à part,
homme sauvage, reprendre mon élan,
vivre à l'abri du chêne,
y attendre la nuit,
enfin libéré de ces chaînes
inhumaines d'or et d'horloges.
Fleurs je ferai votre éloge,
Grâce à vous je suis devenu sage.
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Par Frawsy le 12 Août 2013 à 04:53
Un brin de soleil
Rayonne aujourd’hui
Entre les abeilles
Et quelques ‘cui-cui’La nature est calme
Le ciel incertain
Les oiseaux s’exclament
Parmi les refrainsUn brin de soleil
Illumine en nous
En douceur vermeille
Loin des esprits fousValérie S. (Art & Poèmes)
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Par Frawsy le 10 Août 2013 à 11:40
"Quand ton coeur est dans la peine,
n'écoute pas de musique,
va sans bruit te nourrir du silence,
là où il n'y a que de l'air, de l'eau et des cailloux,
car résonneront là-bas les mots qui permettent de vivre".
(Poème Japonais).
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Par Frawsy le 3 Août 2013 à 17:09Je me souviens très bienCe soir, je suis seule avec mes rêvesJe me souviens très bienLorsque nous marchions main dans la mainSur une plage déserte, au petit matinLe monde nous appartenaientPlus rien ne comptaitÀ l'horizon. le soleil se levaitEt sans mots dire, on se regardaientAvec nos yeux d'amoureux, scintillantsJe me souviens très bienÀ la nuit tombante près du feuxAllongé, corps contre corpsLa lune semblait dire, salut les Amoureux!!!Et ne rentrer pas trop tard!!!Nous on s'en balançaient des DieuxJe me souviens très bienCette nuit là, j'ai murmuréA ton oreille, des mots doux, des mots d'amourOn c'était juré l'amour pour l'éternitéPuis le soleil dans ses plus beaux atoursEst venue nous réveillerComment pourrais-je oublier!!!Pierre Duteau
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Par Frawsy le 2 Août 2013 à 04:30
La mort des amants - (Charles Baudelaire)
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Consumant dans l'extrême nos chaleurs dernières
Nos deux coeurs brilleront comme deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières,
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ;
Et plus tard un Ange, entrouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.(les Fleurs du mal)
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