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    Belle inconnue

     

     


    Les senteurs délicates d'un parfum inconnu,
    Soudain charment mon coeur, ensorcellent la rue.

    Mes pas ralentissent, je tourne la tête,
    Vision angélique, mon souffle s'arrête.

    Elle passe, me dépasse, sa robe m'effleure,
    Frissonne mon bras, comme danse une fleur.

    Sa silhouette ondule maintenant devant moi,
    Mes idées s'entrechoquent, vois mon âme en émoi.

    Mon espace se fige en ces brefs instants,
    Bouillonne mon sang, réagir mais comment ?.

    Déjà elle s'éloigne et ma main qui se tend,
    Ma gorge se serre, mes esprits je reprends.

    Je m'élance ardemment, le soleil au zénith,
    entraîne ma course, encourage le rite.

    Une porte se ferme, elle a disparu,
    Je reste derrière, avais-je bien vu ?...

     

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    Et si l'on parlait un peu d'amour.......

     

     

     

     

     
    Et si vous me parliez un peu de l'amour,
    Ces images en vos coeurs sans détour,
    Pudeur de vos phrases intimes,
    Excès de vos corps à la prime.

    Et si vous me parliez un peu de l'amour,
    Voici donc vos pensées mises à jour,
    Différence du senti, des élans,
    Voici donc vos intimes penchants.

    Sensuelle romance italienne,
    Pour vous se déchaîne sans gêne,
    A Naples votre âme transcende,
    Vos jours et vos nuits qui s'amendent.

    Divines émotions de ces hommes,
    Éternel chemin qui les somme,
    De changer cette bête endormie,
    En humain vers le dieu de la vie.

    Merveilleuse est la joie d'exister,
    Propagande pour le couple exploité,
    Pour vous une complainte enrouée,
    Ou à deux simplement partagée ?

    Engeance aux prunelles haineuses,
    Pour vous ces athlètes gagneuses,
    Ne peuvent recevoir une coupe,
    Le sport nécessite ce doute.

    Afin d'engendrer la victoire,
    Afin pour les autres savoir,
    Faire passer l'être aimé avant soi,
    Comme une mère son fils est sa loi.

    En l'alcôve fragile secret,
    Ne survit qu'en un coeur enfermé,
    Comme bourdonne cette chanson,
    Qui dans le soleil change de son.

    Fantasmes discrets, vous les cachez,
    Qu'un acte érotique, vous demandez,
    Plaisir égoïste, vous questionnez,
    Pas d'autres desseins, vous supputez.

    Comme cet auteur désire ces instants,
    Envies assouvies au temps présent,
    Décoincent les dires en vérité,
    Annoncent plaisirs si passionnés.

    Espoir millénaire au cours des ans,
    Paroles d'auteurs assurément,
    Défiant le sida, la religion,
    Graveront la pierre, la création.

    Car l'amour fait marcher le monde,
    Pour un nom, Lili ou Edmonde,
    Un enfant de la ville ou des champs,
    Pour jamais ne plus être perdant.

    Pour un dieu, un ange passant,
    Pour un an ou deux mille huit cents ans,
    Pour sans cesse combattre l'ennui,
    Pour ces mots : j'aime...violence j'oublie...

     

     

     

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    Je T'Aime

    Tu sais mon coeur se meurt d'amour,
    il crie détresse lorsque mon corps
    n'est pas recouvert par ta chaleur.
    Il me dit qu'il se sent mal,

    lorsque le chemin de la vie nous sépare
    et qu'il verse de grosses larmes.
    Mon amour, est bien plus fort que moi,
    il est infini, impérissable…

    Mon coeur est prisonnier,
    je ne vois que toi, je ne respire que ton parfum,
    et toutes mes pensées te sont destinées
    car dans mon esprit tu demeureras pour l'éternité…

    Je t'aime tellement que je n'ais pas de mots,
    je suis heureuse à côté de toi,
    je suis triste quand je suis loin de toi,
    je t'aime au-delà des sens, tu vois?

    De te connaître je ne peux exprimer ma joie.
    Nous pourrions voler dans un monde parfait,
    je voudrais tant savoir ce que c'est
    de voyager comme ça main dans la main,
    en sachant que ce sera aussi beau le lendemain.

    - Aurélia Pancrate -

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  • Les regrets   (Joachim du Bellay : 1522 -1560) 

    Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage
    Ou comme celui-là qui conquit la toison
    Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
    Vivre entre ses parents le reste de son âge !

     
    Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village
    Fumer la cheminée , et en quelle saison,
    Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
    Qui m'est une province et beaucoup davantage ?

     
    Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux
    Que des palais Romains le front audacieux :
    Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,

     
    Plus mon Loire Gaulois que le Tibre Latin
    Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
    Et plus que l'air marin, la douceur angevine.



    Le Château de la Loire d'Azay-le-Rideau - XVIè Siècle

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    Ange de la nuit

    par Tiffany Schneuwly (Suisse)

     

    Seule et unique plume dans sa main,
    De ses ailes qu'on a arrachées,
    En même temps que son statut de gardien,
    Il n'a plus sa liberté.

    Et l'ange pleure sous la pluie,
    Regardant d'en bas sa bien-aimée.
    Elle, perchée dans son paradis,
    Qui lui paraît enfer maintenant qu'il est tombé.

    Ses larmes douces et légèrement salées
    Coulent sur son visage qui ne sait plus rire,
    Se mélangeant aux gouttes de rosée,
    Provenant de son pays des souvenirs.

    Et il pleure sous les cieux,
    Accompagné par le vent,
    Dans chaque vague de la mer bleue,
    Il voit celle qu'il aime depuis si longtemps.

    Le murmure des vagues, embaumées d'écume,
    Lui rappelle sans cesse
    Qu'il n'est pas seul dans ces brumes.
    La lune partage sa tristesse.

    Bercé par ses rayons d'argent,
    L'espoir renaît en lui.
    Son coeur se réchauffe doucement,
    Il veut rebaptiser sa vie

    Là-haut, sa belle se languit.
    Mais, de lui, elle n'a détaché son regard.
    Alors elle sourit.
    Comme elle se sent bien ce soir.

    Pour pouvoir le retrouver,
    Elle accroche une corde à une étoile.
    Aussitôt elle le voit grimper.
    Cette image est plus sublime qu'une toile.

    Ca y est, ils se tiennent par la main.
    Et son bonheur est tellement grand
    Que, dans son dos, lui revient
    Ce qui lui permettait d'être si vivant.

    Comme quoi l'amour est important.
    Il nous rend notre liberté.
    Les anges l'ont compris immédiatement,
    Car ils sont devenus nos messagers.

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