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    Les vitamines, des petites molécules aux

    grandes responsabilités

     

    Les vitamines sont indispensables, en très petite quantité, au bon fonctionnement de notre organisme. Comme elles ne sont pas synthétisées par ce dernier, elles doivent être apportées par l'alimentation. On peut diviser les vitamines en deux groupes : les vitamines liposolubles et les vitamines hydrosolubles.

    Les vitamines liposolubles sont les vitamines A, D, E, K ; les hydrosolubles sont les vitamines B (B1, 2, 3, 5, 6, 8, 9 et 12) et la vitamine C. Les vitamines hydrosolubles interviennent plutôt dans le métabolisme énergétique et dans la synthèse des briques élémentaires comme les acides nucléiques, le collagène ou encore certaines hormones. Les vitamines liposolubles ont plutôt un rôle « protecteur » en agissant comme des antioxydants, ou bien en favorisant la vision ou l'absorption du calcium et du phosphore. Une alimentation variée et équilibrée permet de couvrir les besoins en vitamines sans suppléments.

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    Santé - 9:  Les vitamines, des petites molécules aux grandes responsabilités

    Les glucides, premières réserves énergétiques du corps

    Les glucides ou sucres forment une classe de composés organiques caractérisée par un groupement carbonyle à la tête d'une chaîne carbonée d'au moins deux carbones qui portent chacun un groupement hydroxyle. Ils sont répartis en deux catégories : les sucres simples, ou oses, et les sucres complexes, ou osides, qui sont des polymères d'oses. Lorsqu'un oside est uniquement composé d'oses, on l'appelle holoside. C'est le cas de l'amidon qui est une répétition de D-glucose. Lorsqu'ils sont composés d'une répétition d'oses et d'une autre molécule, appelée aglycone (qui peut prendre différentes formes : alcool, phénol, thiol...), ils sont appelés hétérosides.

    Les sucres simples et les sucres complexes (holosides) constituent une réserve d'énergie indispensable pour notre organisme. Ils sont stockés sous la forme de glycogène, un polymère de glucose. Lorsque l'organisme a besoin d'énergie, il peut mobiliser rapidement ses ressources en l'hydrolysant pour reformer du glucose simple. Ce processus, appelé glycogénolyse, est assuré par le foie. L'apport énergétique des glucides est d'environ 4 kcal/g. De nombreux aliments sont riches en glucides, comme les aliments à base de céréales (pâtes, pain...), les fruits secs comme les noisettes, les bananes, les pommes de terre, pour ne citer que ceux-là.

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    Santé - 9:  Les vitamines, des petites molécules aux grandes responsabilités

    Les antioxydants, les protecteurs contre le stress cellulaire

    Les réactions d'oxydation sont indispensables au métabolisme cellulaire mais, à outrance, elles peuvent être délétères. Pour se protéger, l'organisme a à sa disposition des composés antioxydants, le glutathion étant le plus présent dans les cellules. Lorsque la balance entre les composés oxydants (radicaux libres) et les antioxydants penche en faveur des premiers, l'organisme peut souffrir de stress oxydatif, celui-ci a été mis en cause dans plusieurs maladies.

    Les antioxydants les plus connus sont les vitamines, les lycopènes et les polyphénols. Les lycopènes sont largement présents dans les fruits et les légumes comme la tomate ou encore le poivron rouge. Contrairement aux vitamines, les lycopènes ne disparaissent pas à la cuisson ; à l'inverse, cela augmente leur biodisponibilité. Les polyphénols regroupent un grand nombre de molécules issues des végétaux dont les tanins (thé, café), les anthocyanes dans les fruits rouges, les flavinoïdes et les acides phénoliques. La flore intestinale produit aussi des molécules antioxydantes.

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    Santé - 9:  Les vitamines, des petites molécules aux grandes responsabilités

    Les fibres, nos alliées pour un bon transit

    Les fibres sont un mélange de glucides provenant des cellules végétales (celluloseligninepectine...). Elles peuvent être divisées en deux groupes : les fibres solubles et les fibres insolubles. Les premières, les fibres solubles, sont fermentées par les micro-organismes de la flore intestinale, les sous-produits de cette fermentation sont métabolisés par l'organisme. Les secondes, les fibres insolubles, ne sont pas dégradées par les enzymes digestives et très peu par la flore intestinale. 

    L'organisme humain n'étant pas capable de les dégrader entièrement, les fibres n'ont pas de valeur nutritionnelle ; en revanche, elles sont indispensables à la digestion. Les fibres insolubles absorbent l'eau lors de son voyage dans le côlon, ce qu'il facilite le transit ainsi que la défécation. En général, les fibres retardent la sensation de faim. On recommande de consommer environ 30 grammes de fibres par jour. Les fruits et les légumes en sont riches, tout comme les céréales et les légumineuses. Le son de blé est particulier riche en fibres, environ 50 grammes de fibres pour 100 grammes de son de blé. 

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    Santé - 9:  Les vitamines, des petites molécules aux grandes responsabilités

    Les lipides, un carburant essentiel pour l'organisme

    Les lipides, ou matière grasse, sont de longues molécules hydrophobes ou amphiphiles. Les lipides peuvent prendre des structures très différentes. Par exemple, il existe les acides gras, composés d'un acide carboxylique suivi d'une longue chaîne aliphatique (une succession de 4 à 36 carbones). Certains acides gras sont dits essentiels, ils doivent être apportés par l'alimentation. C'est le cas des oméga 3 (acide linolénique) et 6 (acide linoléique).

    On retrouve ces acides gras essentiels dans les huiles végétales, comme l'huile d'olive, et les poissons gras, comme le saumon. Les lipides sont stockés dans le corps sous forme de triglycérides dans les cellules adipeuses. Par un ensemble de réactions appelé béta-oxydation, l'oxydation des lipides pour produire de l'énergie est bien plus efficace que celle des glucides ou des protéines. Elle fournit environ 37 kJ d'énergie par gramme. Mais ses réserves sont plus difficilement utilisables comme les réserves de glucides.

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    Santé - 9:  Les vitamines, des petites molécules aux grandes responsabilités

    Les vitamines, des petites molécules aux grandes responsabilités

    Les vitamines sont indispensables, en très petite quantité, au bon fonctionnement de notre organisme. Comme elles ne sont pas synthétisées par ce dernier, elles doivent être apportées par l'alimentation. On peut diviser les vitamines en deux groupes : les vitamines liposolubles et les vitamines hydrosolubles.

    Les vitamines liposolubles sont les vitamines A, D, E, K ; les hydrosolubles sont les vitamines B (B1, 2, 3, 5, 6, 8, 9 et 12) et la vitamine C. Les vitamines hydrosolubles interviennent plutôt dans le métabolisme énergétique et dans la synthèse des briques élémentaires comme les acides nucléiques, le collagène ou encore certaines hormones. Les vitamines liposolubles ont plutôt un rôle « protecteur » en agissant comme des antioxydants, ou bien en favorisant la vision ou l'absorption du calcium et du phosphore. Une alimentation variée et équilibrée permet de couvrir les besoins en vitamines sans suppléments.

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    Les protéines, un source immédiate d'énergie

    Les protéines sont composées d'acides aminés, une des briques essentielles du vivant. Contrairement aux glucides et aux lipides, les protéines ne sont presque pas stockées par le corps. Elles sont hydrolysées par les enzymes de l'estomac et absorbées par le gros intestin, essentiellement dans le duodénum.

    Les aliments d'origine animale et d'origine végétale sont tout aussi riches en protéines. La viande, les œufs et les produits de la mer sont des aliments sources de protéines. Du côté des végétaux, les légumineuses offrent une teneur importante en protéines, en plus des fibres. Une alimentation végétale peut tout à fait couvrir les besoins journaliers en protéines. Il est recommandé de consommer 0,83 gramme de protéines par poids de corps au quotidien pour un adulte en bonne santé, soit entre 60 et 75 grammes.

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    Santé - 9:  Les vitamines, des petites molécules aux grandes responsabilités

    Les probiotiques, pour entretenir la flore intestinale

    Les probiotiques sont des micro-organismes qui ont un effet positif sur notre flore intestinale. La population microbienne dans nos intestins est importante pour la digestion et l'éducation du système immunitaire ; son altération peut être à l'origine de maladies comme l'obésité ou les maladies chroniques de l'intestin. Les probiotiques sont disponibles sous forme de compléments alimentaires mais de nombreux aliments en contiennent naturellement. C'est le cas de tous les aliments obtenus par fermentation comme les yaourts et les laits fermentés ou encore la choucroute et les légumes fermentés en pot. 

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    Les prébiotiques, des aliments entretiennent la flore bactérienne

    Les prébiotiques sont des aliments riches en fibres qui ne sont pas hydrolysés par les enzymes de l'estomac. En effet, ce sont les bactéries de la flore intestinale qui s'en chargent, par conséquent les prébiotiques ont un effet positif sur le développement de ces dernières. Les aliments prébiotiques sont riches en inuline, une fibre végétale que seules les bactéries peuvent digérer. C'est le cas de l'artichaut et de l'asperge, par exemple. D'autres composés sont considérés comme prébiotiques comme la cellulose, les fructo-oligosaccharides présents dans les fruits comme la banane, les galacto-oligosaccharides présents dans les légumes secs et le lactulose, présent dans le lait maternel.

    Si ces aliments sont sains, un quelconque effet positif sur la santé ou l'immunité n'ont pas été clairement démontrés. Ils ne doivent pas être consommés dans l'espoir de soigner un trouble digestif.

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    Ces superaliments indispensables

    à notre santé

     

    Tout le monde le sait. Alimentation et santé sont étroitement liées. Notre alimentation constituerait même le premier facteur de prévention contre certaines maladies. Et pour mettre toutes les chances de notre côté, pourquoi ne pas compter sur quelques super aliments ? Des aliments dont la valeur nutritionnelle est qualifiée d'exceptionnelle.

    Vitamines, minérauxoligo-élémentsacides aminésprotéines et antioxydants. Ces aliments-là semblent avoir tout pour eux. Et la plupart ont même un goût délicieux. Surtout lorsqu'ils sont accommodés dans quelques recettes délicatement mitonnées.

     

     

    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    Le boulgour, la céréale d’une alimentation saine

    Le boulgour séduit de plus en plus les personnes en quête d'une alimentation saine. Cette céréale, en effet, présente un indice glycémique faible et elle est pauvre en gras. Le boulgour est en revanche riche en fibres et présente des concentrations en vitamines (B, E et K) et minéraux (phosphoremagnésiumfer et zinc) intéressantes.

    Le boulgour se digère lentement et aide à réguler les taux de glycémie et de cholestérol. Il permettrait aussi de lutter contre la fatigue. Et il jouirait de vertus anti-inflammatoires.

    Vous apprécierez, par exemple, une salade boulgour aux aubergines. Notez toutefois que le boulgour est déconseillé aux personnes présentant une intolérance au gluten

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La pêche, un fruit bourré d'énergie

    Ce n'est probablement pas un hasard s'il se dit de quelqu'un, bourré d'énergie, qu'il « a la pêche ». La pêche en effet, regorge de vitamines (A, B, C et E), d'antioxydants, de fibres et de minéraux et d'oligo-éléments divers (potassiummagnésium ou fer). Elle est, par ailleurs, faible en calories et peu sucrée.

    Ainsi, la pêche contribue à diminuer le risque de maladies cardiovasculaires. Et grâce aux caroténoïdes qu'elle contient, elle nous donne un teint hâlé, favorisant le bronzage naturel. De plus, elle aiderait à prévenir certains cancers et améliorerait la santé de nos yeux. Elle présente aussi des effets laxatif, diurétique et dépuratif. En été, ses vertus réhydratantes et désaltérantes sont particulièrement appréciées.

    Notez par ailleurs que la pêche est l'un des fruits les plus digestes. Rien ne peut donc vous empêcher de goûter à ce savoureux gâteau fondant pêche amande

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    L’açaï, la baie de vie

    La baie d'açaï est à ranger dans la catégorie des superaliments recommandés notamment en cas de coup de fatigue. Les Brésiliens la cueillent d'ailleurs d'un arbre qu'ils ont baptisé « arbre de vie » ! Elle est en effet riche en antioxydants et en oméga 6 et 9. L'açaï contient également de nombreuses vitamines (B, C et E). Et elle est riche en minéraux et en fibres.

    Ainsi, consommer des baies d'açaï nous aiderait à nous protéger des maladies cardio-vasculaires et à lutter contre les inflammations. Cela aurait aussi un impact positif sur notre peau et sur nos muscles. Et, cela régulerait notre transit intestinal ainsi que le taux de sucre dans notre sang. De quoi éviter les fringales.

    Enfin, cerise sur le gâteau, notre goût pour les baies d'açaï pourrait participer à la lutte contre la déforestation en Amazonie. Car, depuis que l'açaï se vend à bon prix, on ne déboise plus, mais on cueille le petit fruit. Comme quoi le marketing peut parfois avoir du bon... Alors pour votre petit-déjeuner, n'hésitez pas à craquer pour un açaï bowl aux framboises et graines de courge.

    © Food-micro, Fotolia

     

    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    Le chou romanesco, riche en vitamine C

    Le chou romanesco -- qui n'a été introduit en France que dans les années 1990 -- est un proche cousin du chou-fleur. Il est surtout riche en vitamine C puisque 100 grammes de ce chou ne renferment pas moins de 64 % des apports journaliers recommandés pour un adulte. Le chou romanesco contient également des minéraux et des oligo-éléments (potassiumphosphore ou magnésium) et il est pauvre en calories.

    Manger du chou romanesco peut ainsi nous aider à garder la forme, surtout en hiver. Et grâce aux glucosinolates que ce légume nous apporte, il pourrait même limiter le développement de certains cancers et le risque de métastases. D'autant plus que la cuisson reste modérée. Ce qui est par ailleurs, d'un point de vue gustatif et visuel, également conseillé.

    Pour mettre un peu d'exotisme dans vos menus, n'hésitez pas à tester le wok de chou romanesco et nouilles sautées.

    © Pashi, Pixabay, CC0 Creative Commons

     

    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    Le pois chiche, la star des légumineuses

    De manière générale, les légumineuses présentent des valeurs nutritives élevées. Et le pois chiche y fait un peu figure de star. Il est particulièrement riche en protéines végétales, en vitamines (A, B, C, E et K), en minéraux et oligo-éléments (manganèsecuivrephosphorezinc et fer entre autres) et en fibres.

    Ainsi, consommer des pois chiches aiderait à maintenir son mauvais cholestérol à un niveau bas et à prévenir quelques maladies cardiovasculaires. Le pois chiche -- même s'il peut être difficile à digérer pour certains -- aurait aussi un effet bénéfique sur la flore bactérienne des intestins. Le pois chiche jouerait également positivement sur la satiété. Et aurait des vertus aphrodisiaques...

    Alors, n'hésitez pas à proposer à votre amoureux quelques galettes aux pois chiches et au lupin

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    Le pruneau contre la constipation, mais pas que…

    Le pruneau a été dans les années 1960, avec le petit pois, le premier aliment à faire l'objet d'une campagne publicitaire. Il est reconnu pour ses puissantes vertus laxatives. Mais il présente de nombreuses autres qualités nutritionnelles. Le pruneau est riche en fibres, en vitamines (E, C ou encore A) et en minéraux (magnésiumferbore, etc.). Il est relativement peu calorique et riche en glucides qui lui confèrent un fort pouvoir rassasiant. De quoi en faire un allier minceur.

    Le pruneau séché - délicieux notamment dans un far breton - est aussi deux à trois fois plus antioxydant que la prune fraîche. Sa consommation pourrait donc aider à prévenir les maladies cardiovasculaires et la survenue de certains cancers

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La myrtille, un super fruit

    La myrtille est notamment réputée être le fruit le plus riche en antioxydants. Elle n'en contiendrait pas moins d'une trentaine de variétés différentes. Mais la myrtille regorge également de fibres, de minéraux (potassium et phosphore notamment) et de vitamines (C, B, E ou encore A et K).

    Ainsi, la myrtille -- à laquelle on prêtait au Moyen Âge tant de propriétés médicinales qu'elle était prescrite pour soigner certaines maladies -- sait apaiser les douleurs intestinales et agit positivement sur la vue. Elle aurait aussi un effet neuroprotecteur. Et des études semblent vouloir confirmer que sa consommation aiderait à prévenir les cancers du côlon et du sein.

    Alors, pourquoi ne pas vous laisser tenter par un bread cake au son d'avoine, lait d'amande et myrtille ? 

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La spiruline, un super aliment au goût particulier

    La spiruline est une mine de nutriments à classer dans la catégorie des superaliments. Elle contient notamment une quantité presque incroyable de protéines. Trois fois plus que la viande de bœuf ! La spiruline est également exceptionnellement riche en caroténoïdes. Et elle constitue une source de fer et de vitamines B et E intéressante. On y trouve aussi un acide gras insaturé, de la chlorophylle et plusieurs minéraux et oligo-éléments. Et cerise sur le gâteau, la spiruline est faible en calories.

    Forte de sa composition, la spiruline devrait donc présenter des propriétés antioxydantes et immunostimulantes. Elle aurait aussi le pouvoir de réduire notre taux de mauvais cholestérol tout en augmentant notre taux de bon cholestérol. Toutefois, la spiruline -- comme les autres algues -- a tendance à accumuler les métaux lourds. Il est donc recommandé de ne consommer que des produits qui ont été cultivés dans des eaux non polluées.

    Sachez enfin que pour faire disparaître le goût particulier de la spiruline, il suffit de la mélanger à du jus de pomme.

    Côté recette, pourquoi ne pas vous laisser tenez par une omelette à la spiruline et aux jeunes pousses d'épinards ?

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    Le tofu, un fromage de soja

    Le tofu est une sorte de fromage de soja qui tient donc ses valeurs nutritives de cette plante de la famille des légumineuses. Contenant les 9 acides aminés essentiels au bon fonctionnement de notre organisme, le soja est le végétal le plus riche en protéines. De plus, le tofu ne renferme quasiment pas de glucides. Il constitue aussi une excellente source de fer et contient également, par exemple, du zinc et du magnésium ainsi que des vitamines (A, B, D et E).

    La consommation de tofu pourrait ainsi protéger des maladies cardiovasculaires, grâce notamment à un effet hypocholestérolémiant marqué. Elle préviendrait aussi la survenue de certains cancers.

    Une inquiétude a longtemps plané sur le fait que le soja contienne des isoflavones, des phyto-œstrogènes semblables aux œstrogènes humains. On craignait alors que le soja ne constitue un perturbateur endocrinien. Mais les dernières études semblent rassurantes. Même si les isoflavones restent à surveiller chez les personnes en hypothyroïdie.

    Alors, si vous êtes tenté, vous vous régalerez probablement avec ce risotto de tofu fumé au potimarron

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La tomate, un fruit extrêmement hydratant

    L'atout essentiel de la tomate -- que l'on a d'abord cru toxique --, et plus encore de sa pelure, est qu'elle contient des antioxydants et notamment des caroténoïdes ainsi que des composés phénoliques. Mais la tomate est également intéressante, car elle contient des vitamines de différents types (A, B, C, E ou K) ainsi que des minéraux ou des fibres.

    Tous ces composés semblent agir en synergie et procurer à ceux qui consomment régulièrement des tomates, quelques bienfaits non négligeables. La tomate aiderait à prévenir l'apparition de certains cancers et réduire les risques de maladies cardiovasculaires.

    Plus directement, la tomate est un fruit extrêmement hydratant. Elle contient en effet plus de 90 % d'eau. Et elle rend aussi notre peau plus jolie. Pauvre en calorie, c'est un incontestable allié minceur. Alors, laissez-vous donc tenter par quelques tomates farcies au chèvre

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    L’amande, un don divin

    L'amande -- dont le nom signifie littéralement « don divin » -- est un fruit à coque oléagineux. Celui qui contient le plus de protéines. Elle renferme aussi une quantité importante d'acides gras mono-insaturés, de phytostérols, d'arginine, de fibres, de vitamines, de minéraux et oligo-éléments (magnésiummanganèsecuivre, etc.).

    Ainsi l'amande présente un fort pouvoir antioxydant. Elle aide également à réduire notre taux de mauvais cholestérol tout en faisant monter le taux de bon cholestérol. De quoi lutter contre les maladies cardiovasculaires, participer au bon fonctionnement de notre système immunitaire et à la réparation de nos tissus. Pour compléter un tableau déjà avantageux, l'amande se pose aussi comme un coupe-faim plutôt efficace. On comprend pourquoi Barack Obama en recommande la consommation. Pourquoi pas dans une recette de papillotes de saumon au pesto et amandes.

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    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La carotte, pour une belle peau et de bons yeux

    Les carottes sont pleines de nutriments intéressants : des caroténoïdes, des fibres et des vitamines (A, B et K) et des minéraux (potassiumcalcium et magnésium). Cerise sur le gâteau, elles sont aussi pauvres en calories.

    Ainsi, consommer des carottes aiderait à prévenir l'apparition de certains cancers et à diminuer le risque de développer une maladie cardiovasculaire. Cela serait aussi positif pour la santé de nos yeux. Celle de nos rétines notamment. Les carottes donnent aussi à notre peau un teint hâlé tout en la protéger des coups de soleil et en ralentissant son vieillissement. Elles aideraient par ailleurs à combattre la paresse intestinale. Elles seraient même capables d'œuvrer à la réduction du taux de mauvais cholestérol sanguin.

    Aucune raison donc de ne pas reprendre une part de gâteau indien à la semoule et aux carottes.

    © Stephen Ausmus, Pixabay, CC0 Creative Commons

     

    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    Le quinoa n’est pas une céréale

    Le quinoa -- qui n'est pas une céréale, mais le fruit d'une plante de la famille de la betterave -- est sans gluten, mais ce n'est pas son seul atout. Le quinoa est aussi riche en protéines et en acides aminés essentiels -- avec le soja, il est le seul végétal à tous les contenir --, en fibres et en acides gras polyinsaturés. Le quinoa renferme aussi des antioxydants, des minéraux et des oligo-éléments ainsi que des vitamines du groupe B notamment.

    Ainsi la consommation de quinoa est particulièrement recommandée aux végétariens. Elle l'est aussi aux personnes souffrant d'anémie. De manière plus générale, le quinoa aiderait à prévenir les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. Il présenterait des vertus anti-inflammatoires et antivirales.

    Pour vous régaler tout en vous faisant du bien, testez donc ce flan potiron, quinoa.

    © Michael Hermann, Wikimedia, CC by-sa 3.0

     

    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La noix, un fruit à écale hors du commun

    La noix n'est pas un fruit à écale comme les autres. Car elle renferme une quantité importante d'acides gras polyinsaturés (oméga-3) et divers antioxydants (composés phénoliques, mélatonine, etc.), des phytostérols et de l'arginine. La noix contient également des fibres, des minéraux et des oligo-éléments ainsi que des vitamines, B principalement.

    Riche en bons gras, la noix participe à l'entretien de notre santé cardiovasculaire en réduisant notre taux de cholestérol sanguin. Elle nous aide également à réduire notre risque de développer certains cancers. Elle a aussi un effet bénéfique sur nos os, nos dents, notre système immunitaire et notre système nerveux.

    Et si la noix est bonne à manger, elle peut également servir à d'autres choses. Son huile, notamment, servait autrefois à éclairer les maisons. Elle est aussi utilisée comme liant dans la peinture à l'huile. Ou encore comme cosmétique, avec l'espoir de réduire, par exemple, l'apparence des rides.

    Pour profiter des bienfaits de la noix de manière différente, pourquoi ne pas tester ce couscous sucré aux fruits ?

    © LubosHouska, Pixabay, CC0 Creative Commons

     

    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La papaye, le fruit des anges

    La papaye -- surnommée « le fruit des anges » par Christophe Colomb -- est un fruit tropical bourré d'antioxydants : des composés phénoliques, des caroténoïdes et du lycopène. Elle contient aussi des fibres et constitue une excellente source de vitamines. Et notamment de vitamine C, une seule papaye en contenant plus que les apports journaliers recommandés à un adulte.

    Ainsi, la consommation de papayes aiderait à réduire les risques d'apparition de certains cancers. Elle permettrait aussi de limiter les maladies cardiovasculaires. Et de manière plus directe, les papayes favorisent la bonne santé de notre système digestif. Elles contribuent également à diminuer l'intensité des douleurs ressenties par certaines femmes pendant leurs règles.

    Ajoutez à tout cela un goût délicieux et vous aurez du mal à justifier de ne pas goûter au crumble de papaye, lait de coco et noix du Brésil.

    © Rodrigo. Argenton, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0

     

    Santé - 9:  Ces superaliments indispensables à notre santé

    La patate douce n’est pas une pomme de terre

    Malgré son nom et même si elle peut aisément la remplacer dans les recettes, la patate douce ne s'apparente pas à la pomme de terre. Elle est plus riche en amidon. Elle constitue aussi une excellente source de bêta-carotène et elle contient des minéraux, des oligo-éléments (cuivre ou manganèse) ainsi que des vitamines (B et C).

    Ainsi, la patate douce aiderait à prévenir les maladies cardiovasculaires et certains cancers. La patate douce pourrait aussi avoir un effet positif sur le diabète, le foie, le système immunitaire et la mémoire.

    Il existe plus de 400 variétés de patates douces. Leur peau peut être blanche, jaune, rouge ou même violacée. Quant à leur chair, elle apparaît orangée lorsqu'elle est plus sucrée et plutôt blanche ou jaunâtre lorsqu'elle est moins sucrée. Et l'on peut par exemple les apprécier dans une tarte salée aux patates douces, amandes et bleu.

    © Chaaim, Fotolia

     

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    Le STOP: un syndrome méconnu

    et incurable

     

    Kim n’est pas une malade imaginaire comme certains ont pu le croire. Elle a fini par découvrir qu’elle était atteinte du STOP.

     

    Le STOP est un syndrome méconnu et incurable, mais il est gérable.RUMRUAY/SHUTTERSTOCK


    La patiente: Kim Ryberg


    Les symptômes: évanouissements, tachycardie, vomissements, confusion
    Les médecins: Dr Peng-Sheng Chen, cardiologue à la clinique Cedar-Sinai de Los Angeles

     

    La première fois que Kim Ryberg a perdu connaissance, au début des années 2000, elle avait 13 ans. Ce jour-là, elle faisait un exposé aux autres élèves de sa classe dans une école rurale du Montana, aux États-Unis. Elle s’est subitement sentie tout étourdie, puis s’est évanouie. Quand elle a repris connaissance, quelques minutes plus tard, elle est allée voir l’infirmière de l’école. Ne sachant que penser, celle-ci a soupçonné la nervosité. Kim est donc rentrée chez elle en espérant que ça ne se reproduirait pas.

    Ce fut loin d’être le cas. Pendant tout son secondaire, elle a perdu connaissance une ou deux fois par mois – en classe, pendant les concerts de la chorale, à l’épicerie. «C’était comme la roulette russe», se rappelle-t-elle. Chaque matin, elle se demandait: «Vais-je m’évanouir aujourd’hui?»

    Pour comble, d’autres symptômes inquiétants sont apparus: tachycardie, vomissements, brouillard mental affectant sa concentration. Par moments, elle transpirait abondamment, l’instant d’après, elle grelottait.

    Ses parents se sont d’abord demandé si c’était du théâtre, mais comme les troubles persistaient, ils l’ont amenée chez leur médecin, qui, elle non plus, n’avait jamais rien vu de tel. Ils ont donc consulté d’autres médecins, dont le diagnostic allait du stress à l’anxiété, en passant par la simulation. «Quand on me voyait, je donnais l’image de quelqu’un en parfaite santé, dit-elle. Et c’était bien le problème: je n’avais pas l’air malade.»

    Cette étrange maladie n’en a pas moins joué un rôle crucial dans sa vie. Elle devait souvent sécher ses cours parce qu’elle ne se sentait pas bien ou avait rendez-vous chez le médecin. Elle a renoncé à conduire: qu’arriverait-il si elle s’évanouissait au volant? «Comme si le secondaire n’était pas déjà assez difficile pour l’élève moyen, j’étais aux prises avec tout ça», soupire-t-elle.

    Dans la vingtaine, Kim déménage à Los Angeles pour tenter sa chance dans la chanson. Elle y rencontre son futur mari, Or, un homme qui a les pieds bien sur terre et qui l’aide à gérer ses symptômes. Au fil des ans, elle voit plus d’une centaine de médecins, infirmiers, naturopathes et autres spécialistes médicaux pour essayer d’obtenir réponse à ses questions. Certains essaient de traiter ses symptômes, mais aucun ne peut les expliquer tous.

    Vers la fin de la vingtaine, Kim n’est plus admissible à une assurance maladie à prix abordable aux États-Unis. Pendant quatre ans, elle ne voit plus de médecin et s’entraîne plutôt régulièrement dans l’espoir d’améliorer son état de santé. Mais c’est l’inverse qui se produit. Parfois, la tête lui tourne quand elle essaie simplement de s’asseoir, et elle vomit deux fois à quatre fois par mois. Au mois d’octobre 2017, elle doit s’aliter et passe 18 mois sans pouvoir se lever. Elle est lavée, vêtue et nourrie par son mari et ses parents.

    Devant la dégradation de son état, ses amis et sa famille la supplient de consulter de nouveau, mais au lieu de voir un médecin, elle se tourne vers Google. Elle a déjà fait des recherches à partir de ses divers symptômes, sans succès. Cette fois, elle trouve sur Facebook des groupes dont les membres décrivent des troubles semblables aux siens. Si c’est bien ce dont elle souffre, son mal a un nom: syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP).

    Le STOP est un trouble vasculaire. Ses victimes ont une tension artérielle irrégulière et un battement cardiaque anormal, ce qui dérègle la circulation sanguine, surtout en cas de mouvement brusque ou après une période d’immobilité prolongée. En conséquence, il leur arrive de s’évanouir en se levant. Kim a le profil type: une femme blanche âgée de 13 à 50 ans. «En lisant ça, j’ai fondu en larmes.» Elle sent qu’elle a enfin résolu l’énigme.

    Sa recherche lui livre aussi le nom d’un spécialiste qui pourrait l’aider: le Dr Peng-Sheng Chen, cardiologue à la clinique Cedar-Sinai de Los Angeles, non loin de chez elle.

    Kim réussit à obtenir un rendez-vous en octobre 2020. Dès son arrivée, le médecin lui assure que sa maladie est réelle. «En soi, c’était une confirmation inouïe», dit-elle.

    Pour le Dr Chen, le cas de Kim n’est pas mystérieux. Étant l’un des rares spécialistes du STOP, il voit souvent des patients qui ont été mal diagnostiqués pendant des années.

    Comme Kim, ils présentent un ensemble de symptômes généraux qu’aucun spécialiste n’a les moyens de diagnostiquer ni de traiter. Pourtant, même si quelque 700 000 Américains en souffrent, le syndrome n’est pas connu des médecins. 

    La cause primaire du STOP demeure inconnue, mais il apparaît parfois à la suite d’une autre maladie, d’une blessure ou d’une infection. Le Dr Chen aide Kim à découvrir que son cas a un rapport avec une maladie héréditaire commune chez les victimes du STOP, le syndrome d’activation des mastocytes. Tout le monde a des mastocytes: ces cellules sécrètent une substance appelée histamine qui, en combattant les allergènes, provoque des réactions comme le nez qui coule ou les yeux qui piquent. Les sujets atteints du syndrome d’activation produisent une quantité anormalement élevée d’histamine qui a des effets nuisibles sur tout l’organisme.

    Selon le Dr Chen, on peut dépister ces anomalies génétiques chez les jeunes patients si le médecin pense à faire le test. Dans certains cas, cependant, les patients restent dans le noir pendant des décennies malgré des symptômes persistants, au risque de faire un choc anaphylactique potentiellement fatal.

    Ni le STOP ni le syndrome d’activation des mastocytes ne sont curables, mais ils sont assez aisément gérables. Le Dr Chen prescrit à Kim une enzyme anti-inflammatoire contre ses troubles digestifs, ainsi qu’une antihistamine. Il lui recommande de porter des vêtements de compression pour accroître l’irrigation sanguine du cerveau, de s’entraîner couchée et de prendre des électrolytes et du sel pour rester hydratée.

    Dès qu’elle commence ce régime, Kim se sent mieux. Elle a encore des crises, mais son état de santé s’est grandement amélioré; elle perd rarement connaissance. Désormais remise sur pied, elle rêve de fonder une famille – ce qui lui semblait jusque-là impossible. «Maîtriser un problème comme celui-là demande d’abord de la détermination, le désir de guérir, dit-elle. Maintenant que je suis en meilleure santé, je ferai vraiment n’importe quoi pour le rester.»

     

    Santé - 9:  Le STOP: un syndrome méconnu et incurable

     

    Santé - 9:  Le STOP: un syndrome méconnu et incurable

     

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    7 facteurs de risque de cancer du poumon

    (autres que le tabagisme)

     

     

    Vous pourriez avoir un cancer du poumon sans jamais avoir fumé une cigarette de votre vie. Voici les facteurs de risque de cancer du poumon, qui ne sont pas le tabagisme.

     

    Environ 15% des victimes du cancer du poumon sont des non-fumeurs.CHINNAPONG/SHUTTERSTOCK

    Les preuves tangibles manquent…

    Le cancer le plus mortel aux États-Unis est le cancer du poumon: il est responsable d’environ 140 000 décès chaque année. Même si le tabagisme accroît le risque plus que tout autre facteur, 10 à 20% des cas de cancer du poumon aux États-Unis affectent des personnes qui n’ont jamais fumé. «Nous pensons que ce [taux] augmente puisque moins de gens fument», affirme la Dre Heather Wakelee, professeure de médecine au Stanford University Medical Center.
    Dans certains cas, des facteurs comme l’environnement, particulièrement le radon et la fumée secondaire, peuvent être associés au cancer du poumon chez des non-fumeurs. «[Mais] le fait est que, pour la majorité des [gens qui n’ont jamais fumé], nous ne savons pas pourquoi ils se retrouvent avec ce cancer», explique la Dre Wakelee.

     

    Test De Detection Du RadonALEXANDER A. NEDVIGA/ SHUTTERSTOCK

    Le radon

    Peu de gens sont conscients du risque que représente le radon. Chaque année aux États-Unis, il cause 2900 décès par cancer du poumon chez les gens qui n’ont jamais fumé, selon l’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA). Il est responsable de 18 000 autres décès chez les fumeurs ou les personnes qui ont déjà fumé. Ces cas ne se seraient probablement pas déclarés si les fumeurs n’avaient pas également été exposés au radon – un gaz invisible radioactif qui s’échappe de certains types de sols. Le tabagisme devient alors encore plus dangereux (et vice-versa), selon Bill Field, Ph.D., un professeur de santé au travail et de santé environnementale à l’université de l’Iowa.
    Le radon peut s’infiltrer dans votre maison et s’y accumuler. Recommandé par de nombreux groupes médicaux et environnementaux, un test est la seule façon de connaître votre taux d’exposition au radon. Vous pouvez en apprendre davantage ici sur les tests de détection du radon. Heureusement, les trousses d’analyse à faire soi-même sont peu coûteuses (15 à 25 $), et il est assez simple de réduire les concentrations de radon si elles sont élevées (en faisant installer un système d’évacuation, par exemple). « Les sources d’exposition peuvent être votre lieu de travail, l’école et d’autres bâtiments où vous passez beaucoup de temps », vous devriez donc vous assurer que ces endroits sont également testés, selon le Dr Field.

     

    Fumee Secondaire Et Risque De CancerPISARCHYK ANDREI/SHUTTERSTOCK

    La fumée secondaire

    Être en compagnie de fumeurs vous expose aux mêmes substances cancérigènes contenues dans les cigarettes, bien que la dose soit plus faible que si vous inhaliez la fumée vous-même, note la Dre Wakelee. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) estiment que la fumée secondaire augmente de 20 à 30 % le risque de développer un cancer du poumon, tandis que les femmes et les hommes qui fument sont respectivement 13 et 23 fois plus susceptibles d’avoir un cancer du poumon.
    Il peut être difficile d’éviter la fumée secondaire si vous vivez avec quelqu’un qui fume. « Pour [votre] propre santé, essayez d’en parler avec cette personne… et assurez-vous qu’elle fume seulement à l’extérieur », de dire la Dre Wakelee. 

     

    Pollution Athmospherique Illustration AutoLEMON TREE IMAGES/SHUTTERSTOCK

    La pollution atmosphérique

    Des études de recherche suggèrent que la pollution atmosphérique, particulièrement les particules fines comme les PM2.5 produites par les gaz d’échappement des voitures, les centrales électriques et les feux de forêt, peut faire grimper le risque de cancers du poumon, du sein et d’autres cancers. Même si une grande partie de ces recherches a été réalisée en Chine, on trouve aussi des niveaux élevés de pollution aux États-Unis pouvant augmenter le risque d’avoir un cancer du poumon, sans oublier les problèmes de santé aigus comme l’asthme, explique le Dr Charles Powell, professeur de médecine et responsable du système de la Division of Pulmonary, Critical Care and Sleep Medicine au Mount Sinai. Le Dr Powell recommande de surveiller la qualité de l’air dans votre entourage et de rester à l’intérieur si elle est mauvaise. 

     

    Amiante Risque Cancer Du PoumonMOKOKOMO/SHUTTERSTOCK

    L’amiante

    Des groupes comme l’American Cancer Society classe l’amiante parmi les facteurs augmentant vos risques d’avoir un cancer du poumon. Mais cet effet sur la santé « nécessite une exposition longue et très intense… et c’est ce qu’on trouve habituellement seulement chez des individus exposés à l’amiante dans un cadre professionnel », affirme le Dr Powell. Les personnes qui travaillent dans la construction, la démolition, la mécanique automobile et le secteur militaire sont les plus à risque d’être exposées à l’amiante parce que les bâtiments et les garnitures de freins peuvent en contenir. Heureusement, ce matériau est moins répandu depuis que la plupart des produits contenant de l’amiante ont été interdits ou restreints aux États-Unis depuis 1989, rapporte l’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA).

     

    Mpoc Ruban OrangeVANATCHANAN/SHUTTERSTOCK

    La MPOC

    La maladie pulmonaire obstructive chronique ou MPOC, un groupe de maladies pulmonaires comprenant la bronchite chronique et l’emphysème, augmente le risque d’avoir un cancer du poumon. Le lien s’explique en partie parce que le cancer du poumon et la MPOC partagent des facteurs de risque similaires tels que le tabagisme et l’exposition au radon ou à l’amiante. Le fait de fumer toute sa vie est ce qui contribuerait le plus à la MPOC : les personnes qui se qualifient comme « n’ayant jamais fumé » – elles ont fumé moins de 100 cigarettes dans toute leur existence – ne souffrent de la MPOC que dans des « situations
    extrêmes », de dire la Dre Heather Wakelee.
    Toutefois, le fait d’avoir fumé ne semble pas expliquer totalement le lien entre la MPOC et le cancer du poumon; l’inflammation associée à la MPOC fait probablement augmenter aussi le risque de cancer du poumon, selon le Dr Powell. Les personnes qui souffrent de la MPOC devraient essayer d’arrêter de fumer si elles fument toujours et voir si elles se qualifient pour subir un test de dépistage du cancer du poumon à faible dose d’irradiation.

     

    Sante Et Antecedents Familiaux9DREAM STUDIO/SHUTTERSTOCK

    Les antécédents familiaux

    Les personnes qui ont des antécédents familiaux de cancer du poumon sont plus à risque d’avoir la maladie, particulièrement si elles ont un parent proche qui a développé le cancer jeune. Aucun test génétique n’est disponible – comme il en existe un pour le cancer du sein – parce que les scientifiques doivent encore identifier un gène responsable de la maladie, souligne le Dr Powell.

    Il recommande aux personnes qui ont des antécédents familiaux de parler à leur médecin du test de dépistage du cancer du poumon à faible dose d’irradiation. Bien que le test soit seulement recommandé pour des fumeurs ou d’anciens fumeurs, elles pourraient être de bonnes candidates.

     

    Vapoter Danger Cancer Du PoumonOLEG GAWRILOFF/SHUTTERSTOCK

    Le vapotage

    Le vapotage, croit-on, n’est pas la solution de rechange la plus sécuritaire par rapport à la cigarette. Même si les dangers deviennent de plus en plus évidents, le vapotage est toujours populaire, et ce, même chez les adolescents : 1 élève du secondaire sur 4 dit avoir vapoté ou utilisé des cigarettes électroniques dans les 30 derniers jours, rapportent les Instituts américains de la santé (National Institutes of Health). « [Cela] mènera presque certainement à une probabilité élevée d’augmentation du nombre de décès par cancer du poumon qui surviendront lorsque ces jeunes prendront de l’âge », selon le Dr Powell. Les CDC ont constaté une flambée des maladies pulmonaires (2051 jusqu’à maintenant) et des décès (39) liés au vapotage, et les recherches ont démontré que les maladies pulmonaires peuvent entraîner une augmentation du risque de cancer du poumon, ajoute-t-il. 

     

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    Santé - 9:  7 facteurs de risque de cancer du poumon (autres que le tabagisme)

     

    Santé - 9:  7 facteurs de risque de cancer du poumon (autres que le tabagisme)

     

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    Voici à quoi ressemblent les morsures

    d’araignées (et quand faut-il consulter

    un médecin)

     

    Les araignées ont probablement plus peur de vous que vous n’avez peur d’elles. Elles préfèreraient se sauver à toutes jambes plutôt que de vous dévorer… Mais en cas de morsure d’araignée, voici ce qu’il faut faire.

     

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     Voici à quoi ressemblent les morsures d’araignée.MIGUEL ÁNGEL RAMÍREZ VELAZCO / EYEEM/GETTY IMAGES

    La bonne nouvelle, c’est que, contrairement aux moustiques qui sucent votre sang ou aux trombidions qui se régalent de votre peau, les araignées (arthropodes) ne vous considèrent pas comme de la nourriture. En réalité, elles aiment bien mieux garder leurs distances. «Elles n’ont aucun intérêt à s’en prendre à nous. Ce serait comme si nous, les humains, nous nous attaquions à Godzilla», affirme l’arachnologiste Rick Vetter, auteur du livre The Brown Recluse Spider. Même si vous tombez nez à nez avec des araignées, elles mordent rarement. Voici toutefois ce que les entomologistes veulent que vous sachiez sur les araignées et leurs morsures.

     

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    Morsure d'araignée: pourquoi les araignées mordent-elles?SPOTWIN/GETTY IMAGES

    Pourquoi les araignées mordent-elles?

    En un mot, c’est de l’autodéfense. «En général, les araignées vont mordre seulement si elles ne peuvent vous échapper ou parce qu’elles protègent leurs bébés et qu’elles ne veulent pas les laisser derrière, ou encore parce qu’elles se font écraser ou blesser», explique Sebastian Alejandro Echeverri, Ph. D., qui étudie les araignées à l’université de Pittsburgh. Même la veuve noire ne mord pas aussi souvent que beaucoup de gens le croient. Une étude de 2014 publiée dans Animal Behaviour a testé différents scénarios pour découvrir à quelle fréquence une veuve noire pouvait mordre.

    Même en étant continuellement touchée du bout du doigt, la veuve noire faisait semblant d’être morte ou bien crachait du fil de soie plutôt que de mordre. Seulement une araignée sur 43 a en fait mordu les «doigts gélatineux» utilisés dans le cadre des tests. Les morsures augmentaient à 60% seulement quand l’araignée était coincée entre deux doigts pendant une période prolongée. Malgré tout, la peur des araignées est débilitante pour certaines personnes.

     

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    Toile d'araignée.SHUTTERSTOCK

    Est-ce que les araignées sécrètent un dangereux venin?

    «Oui, presque toutes les espèces d’araignées sécrètent un venin, mais celui-ci a évolué pour n’avoir d’effet que sur les animaux que l’araignée mange. Et il n’existe aucune araignée dans le monde qui mange des humains», précise Sebastian Alejandro Echeverri. Les araignées se délectent d’insectes comme les moustiques, les mouches, les papillons de nuit, les scarabées et d’autres araignées. Les plus grosses peuvent manger des lézards et des grenouilles. «Nos corps sont tellement plus gros et bâtis différemment de ceux des insectes et des autres animaux que les araignées mangent, que le venin de la grande majorité des araignées ne fonctionne tout simplement pas sur nous», ajoute-t-il.

     

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    Morsure d'araignée: la veuve noire et l’araignée violon sont venimeuses.PETEMULLER/GETTY IMAGES

    La veuve noire et l’araignée violon sont venimeuses

    Chaque personne réagit à sa façon aux morsures d’araignées, les symptômes allant de mineurs à graves. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), les deux seules araignées considérées venimeuses aux États-Unis sont la veuve noire et l’araignée violon. Si le venin de la veuve noire contient une neurotoxine qui peut causer une douleur à l’endroit de la morsure, qui s’étend ensuite à la poitrine, à l’abdomen ou à tout le corps, sa morsure n’entraîne la mort que dans moins de 1% des cas. Si le venin de l’araignée violon a pour sa part le potentiel de détruire la peau et de causer une lésion grave pouvant nécessiter des soins médicaux, il est rare que sa morsure provoque la mort. Les cas rapportés de morsure concernent principalement les enfants.

     

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    À quoi ressemblent les morsures d’araignée?AVEC L'AIMABLE AUTORISATION D'ADAM FRIEDMAN, MD

    Les morsures d’araignées

    À moins que vous n’ayez bien vu ce qui vous a mordu, il est difficile de savoir si la morsure venait d’une araignée ou d’un insecte – vous pourriez même soupçonner un insecte qui a toutes les apparences d’une araignée, comme l’araignée sauteuse qui n’est en fait pas une araignée et qui ne mord pas. «Ce ne sont pas toutes les réactions cutanées qui sont attribuables à la morsure d’un arthropode. Il vous sera difficile d’identifier à cent pour cent ce qui vous a mordu en vous basant sur une lésion de la peau ou de diagnostiquer une réaction cutanée et de l’attribuer à tel ou tel animal à moins que vous ne l’ayez vu vous mordre ou que vous l’ayez écrasé, explique Jody Green, Ph. D., entomologiste à l’université du Nebraska. Outre les araignées, il y a bien d’autres raisons pour expliquer des lésions de la peau.»

    Le Dr Adam Friedman, dermatologue, professeur et titulaire par intérim de la chaire de dermatologie à l’école de médecine et des sciences de la santé de l’université George Washington, affirme que, à l’exception de la mort des cellules cutanées provoquée par la morsure d’une araignée violon, toutes les lésions de la peau se ressemblent. Autrement dit, vous serez probablement incapable d’identifier avec certitude ce qui vous a mordu; aussi, la peau enflée et rouge causée par une morsure d’insecte est rarement grave et peut être traitée à la maison.

     

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    La vérité sur le fait d'avaler une araignée en dormantSHUTTERSTOCK

    Les symptômes d’une morsure d’araignée

    Souvenez-vous que les réactions à une morsure d’araignée peuvent varier beaucoup d’une personne à l’autre. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli peuvent avoir des réactions plus graves. Voici la liste des symptômes possibles d’une morsure d’araignée établie par les CDC:

    • Démangeaisons ou éruption cutanée
    • Douleur irradiant du site de la morsure
    • Douleurs musculaires ou crampes
    • Couleur rougeâtre à violacée ou cloque
    • Transpiration plus abondante
    • Difficulté à respirer
    • Mal de tête
    • Nausées et vomissements
    • Fièvre
    • Frissons
    • Anxiété ou agitation
    • Hypertension

    Aussi, certaines personnes peuvent subir un choc anaphylactique, une réaction allergique au venin. Les symptômes d’un tel choc comprennent une éruption cutanée, de l’urticaire, des démangeaisons intenses, de l’enflure et des rougeurs, l’enflure subite des lèvres, des yeux, de la langue ou de la gorge, des crampes d’estomac, de la difficulté à respirer ou une respiration sifflante, ou encore une perte de conscience.

     

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    Comment traiter une morsure d’araignée?CHERRYBEANS/GETTY IMAGES

    Comment traiter une morsure d’araignée

    Toutes les morsures d’araignées sont généralement traitées de la même manière, indique le
    Dr Friedman. Voici les étapes pour traiter une morsure d’araignée à la maison:

    • Nettoyez avec de l’eau tiède et un savon doux.
    • Appliquez un hydratant à base de pommade pour humidifier la peau et, si possible, gardez la lésion couverte d’un pansement adhésif.
    • Prenez de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène (si ce n’est pas contre-indiqué) en cas de douleur.
    • Appliquez un peu de glace ou de la crème contenant 1% d’hydrocortisone en cas de démangeaisons.

     

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    Santé - 9:  Voici à quoi ressemblent les morsures d’araignées (et quand faut-il consulter un médecin)

     

    Santé - 9:  Voici à quoi ressemblent les morsures d’araignées (et quand faut-il consulter un médecin)

     

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