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    La Bête à pain

     

    114, rue Fleury Ouest

    Montréal, H3L 2T6

    514 507-7109

    www.labeteapain.com

     

    Par Julie Chaumont publié le 31 octobre 2013 du site divine.ca

     

    Restaurant:  La Bête à pain

     

    Pour combler les faims de loup!

     

    Ouverte il y a à peine deux ans dans le quartier Ahuntsic, la boulangerie, pâtisserie et charcuterie La Bête à pain a déjà acquis ses lettres de noblesse. Il faut dire qu’elle partait avec une longueur d’avance: l’instigateur de ce projet est Marc-André Royal, le chef du délicieux resto Le St-Urbain, situé à un coin de rue.

     

    On s’y rend pour la grande variété de pains et pâtisseries concoctés par le boulanger Thomas Bouchez (succombez aux chocolatines-amandes, dévorez les brownies et croquez les biscuits aux morceaux de chocolat et à la fleur de sel), mais aussi pour les différents plats cuisinés, qui nous permettent d’emporter la qualité et la saveur des plats du St-Urbain à la maison.

     

    Restaurant:  La Bête à pain

     

    On trouve également à La Bête à pain des charcuteries fabriquées sur place, des sandwichs, salades et pizzas dont les saveurs varient de jour en jour, des cafés, des pâtés et quelques aliments d’épicerie fine. De plus, depuis le 18 octobre dernier, La Bête à pain offre une sélection de vins d’importation privée. De belles découvertes vous attendent!

     

    Restaurant:  La Bête à pain

     

    En juillet dernier, La Bête à pain a doublé de superficie pour offrir un coin cantine qui donne envie de venir y passer de longues journées. En semaine, on s’y assoit pour casser la croûte et prendre le café; la fin de semaine, on y vient pour les brunchs décadents six services offerts à 22 $ par personne, service inclus. Suivez La Bête à pain sur Facebook ou Twitter pour découvrir ce que le chef vous réserve (boulettes de cerf et genièvre, crêpes sésame arachide, pain perdu rôti confiture de framboise mascarpone, etc.).  

     

    Bon appétit!

     

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    Spaghettis avec « yeux dégoûtants »

     

    Des boulettes de viande farcies de fromage fondant accompagnent à merveille les spaghettis.

     

    Recette:  Spaghettis avec « yeux dégoûtants »

     

    préparation 20 min 

    prêt en 45 min 

    portions 8 portions, 1 tasse de spaghettis (250 ml) et 2 boulettes (195 g) chacune

     

    ce qu'il vous faut

    2 livres (900 g) de bœuf haché maigre

    1 paquet (120 g) de mélange à farce Stove Top pour poulet

    1 tasse d' eau

    2 œufs

    1 pot (700 ml) de sauce pour pâtes, divisée

    100 g (1/2 pqt de 200 g) de fromage mozzarella Cracker Barrel, coupé en 16 cubes

    4 grosses olives noires dénoyautées, chacune coupée en 4 tranches

    450 g (1/2 pqt de 900 g) de spaghettis non cuits 

     

    ce qu'il faut faire

     

    METTRE le four à 375ºF.

     

    MÉLANGER la viande, le mélange à farce, l'eau, les œufs et 1/4 tasse de sauce pour pâtes. Façonner en 16 boulettes de 2 po. Insérer un cube de fromage sur le dessus de chaque boulette, en faisant en sorte que l'extrémité du cube soit à peine visible. Placer sur une plaque à pâtisserie. Garnir chaque boulette d'une tranche d'olive pour rappeler un œil.

     

    CUIRE au four de 20 à 25 min ou jusqu'à ce que la viande soit cuite (temp. interne : 160 °F). Entre-temps, cuire les spaghettis et chauffer le reste de la sauce pour pâtes en suivant le mode d'emploi pour chacun.

     

    ÉGOUTTER les spaghettis. Garnir de boulettes et de sauce. Servir.

     

    conseils des cuisines kraft

    Substitut

    Utiliser du bœuf haché très maigre et du fromage mozzarella Kraft partiellement écrémé.

    information alimentaire  

    par portion

    portion = 1 tasse (250 ml) de spaghettis et 2 boulettes (195 gr)

    Calories
     620
    Matières grasses
     23 g
    Matières grasses saturées
     9 g
    Cholestérol
     120 mg
    Sodium
     1010 mg
    Glucides
     64 g
    Fibres alimentaires
     4 g
    Sucres
     10 g
    Protéines
     38 g
    Vitamine A
     8 %VQ
    Vitamine C
     6 %VQ
    Calcium
     15 %VQ
    Fer
     40 %VQ

     

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    Au cimetière avec Kathy Reichs

     

    Entrevue avec la romancière et extrait de son dernier roman traduit en français, Perdre le nord.

     

    29 oct. 2013 Par Claudia Larochelle de la revue Chatelaine

     

    Livre:  Au cimetière avec Kathy Reichs

    Kathy Reichs et notre journaliste, Claudia Larochelle

    Photos: Jean-François Lemire

     

    Promenade de santé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges avec Kathy Reichs, l’auteure de polars qui trône au sommet du palmarès depuis son premier roman, Déjà Dead. Elle nous a causé meurtres, cadavres et… écriture.

     

    Elle a l’air toute sage. Le genre première de classe un brin timide. Tenue impeccable, cheveux blonds bien coiffés : l’élégance personnifiée. Comment croire qu’elle se lève aux aurores pour dépecer d’innocentes victimes ?

     

    C’est une façon de parler, bien sûr. Sa profession : anthropologue judiciaire. Mais encore ? Elle étudie les ossements pour aider les autorités policières à faire la lumière sur certaines morts. Le FBI, le Pentagone et le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec requièrent son expertise. Kathy Reichs a aussi un double : depuis plus de 15 ans, elle éprouve un grand plaisir à disséquer cadavres et ossements, armée d’un clavier d’ordinateur et… d’idées macabres.

     

    « Vous trouvez que je n’ai pas le physique de l’emploi ? » J’avoue l’avoir imaginée plus ténébreuse, moins rayonnante. La remarque la fait rire. Kathy Reichs a le sens de l’humour. Elle dégage une force tranquille. La complice idéale avec laquelle se perdre dans les allées à flanc de montagne du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, au cœur de la métropole. Curieuse et charmée, elle s’amuse à décrypter les pierres tombales de la nécropole vieille de 150 ans qui abrite les restes d’Émile Nelligan, Jean Drapeau, Maurice Richard, Robert Gravel. « C’est si calme ici, si apaisant. J’aime beaucoup les cimetières. » Je l’aurais parié.

     

    Livre:  Au cimetière avec Kathy Reichs

     

    L’anthropologue native de Chicago fait tous les mois la navette entre sa résidence de Charlotte, en Caroline du Nord, et Montréal. « Ce travail scientifique alimente mon écriture, dit-elle. Il me rend peut-être plus observatrice. Je ne laisse rien au hasard. »

     

    Chaque matin, chez elle, la romancière sirote un café bien fort et imagine de nouvelles enquêtes pour la Dre Temperance Brennan, l’héroïne de ses polars – elle en publie un par année –, anthropologue judiciaire comme elle. Elle produit également une adaptation pour le petit écran, la populaire série américaine Bones, diffusée ici sur Série+. « Non, prévient-elle d’emblée, Temperance Brennan n’est pas mon clone. J’ai créé un personnage pas mal plus intéressant que moi ! »

     

    La plupart des enquêtes auxquelles prend part la Dre Brennan, sur papier comme à la télé, sont inspirées d’affaires vraies. « Je m’assure de respecter la confidentialité de chaque dossier, dit-elle. Les faits ne sont là que pour me donner un élan dans l’écriture. » Au détour d’une allée, à nos pieds, une petite plaque de marbre blanc à fleur de sol, avec ces seuls mots : Little Fanny. Un ange passe. « Certains cas sont plus difficiles à traiter. Quand ça concerne les enfants, d’innocentes victimes, ça me touche davantage. » Son 18e roman, Bones Are Forever - Perdre le nord en français – s’ouvre d’ailleurs sur la mort d’un enfant.

     

    Livre:  Au cimetière avec Kathy Reichs

     

     

    À l’abri de rien

     

    « Après le 11 septembre 2001, j’ai œuvré à Ground Zero, j’ai vécu l’un des moments les plus durs de ma carrière. Je devais répertorier les ossements humains, puis les numéroter pour faciliter l’identification des victimes. On nous avait fourni du soutien psychologique dont je ne pensais pas avoir besoin… jusqu’à ce que je craque. »

     

    Le soleil se cache derrière les nuages. La romancière frissonne. « La mort reste un mystère devant lequel nous sommes tous égaux. » Kathy Reichs, malgré les années d’expérience, est toujours vulnérable devant la fatalité. Elle a deux filles et un fils (qui est avocat, mais s’adonne en parallèle à l’écriture, comme sa mère, et signe avec elle des polars jeunesse) et est quatre fois grand-mère. Comme tout le monde, elle craint la perte de ses proches. « J’ai peut-être plus conscience encore que d’autres de la fragilité de la vie. Tout peut s’éteindre si vite… », murmure-t-elle la voix étranglée, unique démonstration d’émotion au cours de notre entretien.

     

    Livre:  Au cimetière avec Kathy Reichs

     

    Le vent s’élève, les feuilles voltigent. Un corbeau croasse dans un saule pleureur. Kathy Reichs soupire, puis se reprend. « Les gens sont fascinés par les histoires de meurtre. Il n’y en a pas plus qu’avant, mais on en parle davantage, dans les médias et sur Internet. On connaît les détails, on voit les images : la vidéo dans l’affaire du dépeceur Luka Rocco Magnotta en mai 2012 montre jusqu’où ça peut aller. »

     

    Elle n’a jamais regardé ces images percutantes. Elle se concentre sur ses propres mandats. À la voir observer chaque recoin du cimetière, pas de doute : tant que Kathy Reichs sera du côté des vivants, les tueurs n’ont qu’à bien se tenir, le crime parfait n’existera pas.

     

     

    Perdre le nord, en librairie au Québec juste à temps pour l’Halloween, est le dernier titre de Kathy Reichs traduit en français. L’intrigue prend forme dans un appartement de Montréal, où sont trouvés trois cadavres de nouveaux-nés. L’inspecteur Temperance Brennan se rend par la suite jusque dans le Grand Nord canadien sur la piste d’une prostituée impliquée dans un complot meurtrier, dans lequel se mêlent trafic de drogue, mines de diamants et héritages détournés.

     

    Lisez en exclusivité les premières pages de Perdre le nord !

     

    Notre journaliste, Claudia Larochelle, anime l’émission Lire, sur ARTV.

     

    Livre:  Au cimetière avec Kathy Reichs

     

     

    Bonne Lecture!!!

     

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    L’affaire Quentin Fogarty

     

    Vraies photos et trucages

     

    Que nous ne soyons pas seuls dans l’univers, c’est une quasi- certitude. Quel genre de vie ? Toute la question est là. S’il y a un consensus sur ce sujet, par contre, les multiples observations d’objets baptisés « ovnis » continuent à diviser opinion publique et communauté scientifique.

     

    En 1978, une équipe de la télévision australienne est parvenue à filmer un ovni. Ce film a bien sûr divisé l’opinion.

     

    De nombreuses photos d’ovnis ont été prises ces cinquante dernières années. Certaines ont été authentifiées, d’autres par contre se sont révélées d’habiles trucages.

     

    Le film de Quentin Fogarty

     

    Le 30 décembre 1978, un avion cargo de type « Argosy » décolle de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Sa mission est de convoyer une équipe de la télévision australienne, venue filmer l’évolution d’ovnis signalés dans la région depuis quelque temps.

     

    Aux commandes de l’appareil, Bill Startup assisté de Bob Guard. L’équipe de Channel 0-10 se compose du reporter Quentin Fogerty, du cameraman Dave Crockett et de sa femme, qui joue les preneuses de son.

     

    Quelques jours auparavant, on leur a signalé de nombreux témoignages d’apparitions d’ovnis dans la région du détroit de Cook.

     

    Alors que l’avion survole l’océan Pacifique, le capitaine Startup appelle Fogarty pour lui signaler qu’il vient de voir d’étranges lueurs dans le ciel.

     

    Les radars de la tour de contrôle confirment la présence d’objets.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    L'un des ovnis aperçus par l'équipe et les radars

     

    Quand Fogarty parvient sur le pont supérieur, il aperçoit une rangée de cinq lumières, grandes et brillantes, quoique très lointaines encore.

    Elles se rapprochent et paraissent « palpiter ». Elles passent de la taille d’une tête d’épingle à celle d’un grand ballon, plein de lumière rouge.

     

    L’apparition se renouvelle au-dessus de la ville de Kaikoura, entre l’avion et le sol. La tour de contrôle avertit alors le pilote qu’un engin inconnu suit l’Argosy.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Ovni aperçu par l'équipe et les radars

     

    Le capitaine fait tout de suite demi-tour et essaie de repérer l’objet mais ni lui, ni les passagers ne le voient.

     

    La tour de contrôle insiste pourtant : »Sierra, alpha, eagle, vous avez un engin qui vole en formation avec vous…..il grossit sur nos écrans… »

     

    Bob Guard, le copilote, éteint toutes les lumières dans l’appareil. Une forte lumière, très brillante, illumine alors la nuit.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    L'objet va grossir peu à peu jusqu'à devenir aussi gros qu'un ballon de football

     

    L’étrange lumière est filmée. Pendant que le cameraman change de place, la caméra bouge un peu. Ce flou momentané servira de prétexte aux détracteurs du film.

     

    Bien que la tour de contrôle persiste à dire que l’écho inconnu sur trouve toujours sur ses écrans radars, l’équipe ne voit plus l’ovni.

     

    Au retour, un incident perturbe le vol. La jauge de carburant devient folle et tourne dans tous les sens.

     

    Startup précise que ce n’est pas un évènement exceptionnel. Parallèlement à cet incident, la tour de contrôle de Christchurch confirme qu’un écho radar inconnu accompagne toujours l’avion.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Objet qui grossit (2ème vue)

     

    L’Argosy atterrit à Christchurch et la femme de Dave Crockett est remplacée par le journaliste Dennis Grant.

     

    L’avion redécolle alors vers Blenheim, à 2 h du matin.

     

    D’étranges phénomènes lumineux apparaissent à nouveau dans le ciel. Dans le viseur de sa caméra, Crockett voit une sorte de sphère entourée de lignes latérales. Le phénomène reste visible pendant 4 minutes.

     

    Avant d’atterrir à Blenheim, les journalistes verront une des deux lumières « palpitantes » tomber brutalement vers le sol, en laissant derrière elles, une traînée de lumière trouble, avant de s’arrêter avec une série de petits mouvements saccadés.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Objet qui grossit (3ème vue)

     

    En tout, l’équipe a pu filmer environ 30 secondes lors du premier vol et environ 5 minutes lors du deuxième essai.

     

    Une authentique manifestation d’ovnis ?

     

    Bien entendu, dès la divulgation du film, les deux camps se sont opposés avec virulence. Pour les partisans des ovnis, ce film devenait la preuve irréfutable de leur existence, pour les sceptiques, toutes les solutions « naturelles » étaient proposées :

     

    Ballon brillant

    Engin militaire top secret

    Hélicoptère clandestin

    Météorites

    Plasma

    Simple canular

     

    Dans les milieux scientifiques, on a avancé l’hypothèse de planètes particulièrement lumineuses ce soir-là. Vénus pour les uns, Jupiter pour les autres.

     

    Très honnêtement, j’ai souvent eu l’occasion d’observer des photos de Vénus ou Jupiter et je ne vois vraiment aucune ressemblance avec les objets filmés par les journalistes.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Planète Vénus

     

    Alors, doit-on en conclure que ce film authentifie une présence extraterrestre dans notre galaxie ?

     

    Un détail pose un problème. Le nombre d’ovnis repérés, d’une part, par les radars et, d’autre part par les passagers de l’avion, diffère.

     

    La tour de contrôle en a capté onze contre seulement huit dénombrés par l’équipage. De plus, un seul a pu être filmé. Pourquoi pas les huit vus par les journalistes ? Pourquoi ce film est-il si court ?

     

    D’un autre côté, le responsable du contrôle radar de Wellington a confirmé la présence d’objets inconnus : »J’ai réussi à maintenir trois des échos pendant une vingtaine de minutes, puis ils se sont complètement évanouis.

     

    Ils se déplaçaient à une vitesse d’à peu près 100 à 180 km/h et je n’ai pas pu les identifier. L’écho radar était un bruit sec. Ce phénomène se produit parfois et ne correspond à rien. »

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Photo de Jupiter

     

    De son côté, l’armée de l’air néo-zélandaise a envoyé un de ses Skyhawk au cas où un ovni s’approcherait d’un peu trop près de ses bases mais sans résultat.

     

    Que penser de toute cette affaire ?

     

    Le film n’a pas été trafiqué selon les experts qui bien sûr l’ont largement étudié et analysé. Aucune panne n’a été détectée sur les radars qui ont suivi les ovnis.

     

    Les sceptiques diront qu’il est vraiment trop beau qu’un ovni se soit baladé juste sous les caméras d’une équipe de journalistes venue justement filmer des ovnis.

     

    Les pro-ovnis répondront que la chance existe.

     

    Ovnis : de vraies photos et des trucages

     

    Il est normal que scientifiques et opinion publique se montrent de plus en plus réticents quand on leur annonce qu’un ovni a été photographié.

     

    Les canulars sont nombreux et il est souvent difficile de repérer les trucages. Cependant, la technologie actuelle permet de détecter les montages aussi habiles soient-ils.

     

    Parfois, il ne s’agit pas de canulars mais simplement d’une mauvaise interprétation de l’objet observé.

     

    J’ai sélectionné quelques photos.

     

    Un ovni, repéré au-dessus du Venezuela en 1963. La photo a été prise du hublot d’un avion. Elle a été authentifiée comme vraie.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Un étrange objet, en forme d’anneau, aperçut au-dessus d’une base américaine en 1957. Il s’agissait en fait d’un simulacre, utilisé à l’époque dans le cadre d’expérimentations atomiques.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Au Brésil, en 1966, cet objet volant a été aperçu par plusieurs témoins. Des branches brisées ont été retrouvées au sommet des arbres.

     

    L’analyse du film dont est tirée cette photo n’a pas pu établir s’il s’agissait d’une supercherie.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Cliché d’un ovni pris en 1950 aux Etats-Unis. L’objet est très ressemblant avec un autre ovni photographié en 1954 par un pilote d’Air France.

     

    Dans les deux cas, aucun trucage n’a été décelé.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Agrandissement du cliché

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Photo très ressemblante à celle de 1950 prise en 1954 par un pilote d'Air France

     

    Une photographie prise de la capsule spatiale Gemini XII, en novembre 1966. Pour la NASA, il ne s’agissait que d’un détritus rejeté par l’engin spatial.

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Une photographie prise par un shérif américain du Minnesota, en octobre 1961. L’objet original était rouge. Aucun trucage n’a été décelé.

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Un ovni photographié en Suisse, en 1975. Une analyse détaillée a révélé un habile trucage

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Un cliché pris par un adolescent, en 1966. Lui n’avait vu qu’une lumière mais son cliché a révélé trois objets. Aucun trucage décelé.

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

     

    Une photo d’ovnis prise de nuit par un adolescent de 14 ans en 1966, aux Etats-Unis. Aucun trucage décelé.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Trois superbes clichés pris en 1963, aux Etats-Unis. Malheureusement, l’analyse des photos a révélé le canular.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

     

    V.Battaglia (23.03.2006)

     

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    Les secrets des Vierges noires

     

    Au Moyen Âge, les rois de France accordaient une importance particulière à la Vierge. Ils vénéraient encore plus spécialement la Vierge noire.

     

    Les peuples d'Europe ont accordé aux Vierges noires une importance qui dépasse largement le simple respect dû à la mère du Christ. Hérité du plus lointain passé païen et ravivé malgré le christianisme, ce culte des Madones noires semble relier à une symbolique magique étonnante.

     

    La Vierge noire du Puy

     

    Au XIIIe siècle, Louis IX,  plus connu sous le nom de saint Louis,  révérait  avec ferveur la Madone du Puy. 

     

    Au cours de la croisade lancée contre les musulmans du Proche-Orient, le roi est fait prisonnier.

     

    Cependant, le sultan est séduit par les qualités humaines de ce saint homme. Très impressionné, il lui offre un présent, à choisir dans la salle du Trésor. Saint Louis choisit une étrange statue : une Madone noire, haute d'une soixantaine de centimètres, la tête ceinte d'une couronne de cuivre, un enfant dans les bras.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Vierge noire du Puy. © dinosoria.com

     

    Cette statue faisait partie du trésor musulman depuis des siècles. Les sarrasins la tenaient en grand respect et affirmaient qu'elle avait été sculptée par le prophète Jérémie en personne.

     

    Le roi la ramènera en France et l'installera au Puy, à la place d'une ancienne Madone noire. C'est ainsi qu'au moins une des Vierges noires adorées en France est d'origine proche-orientale.

    Elle n'est sans doute pas la seule.

     

    Symbolisme de la Vierge noire

     

    La Madone noire devait être à l'origine une déesse de la Fertilité, très largement antérieure au christianisme. Ces déesses étaient probablement adorées dans toute l'Europe et tout le Proche-Orient, de l'Égypte à la Perse. 

    Sous des noms différents, elles incarnaient les mêmes symboles. Leur culte s'est d'ailleurs prolongé pendant des siècles : à Éleusis, le culte de Déméter est ainsi attesté jusqu'en 1801.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Demeter. By Sebastia Giralt . (CC BY-NC-ND 3.0)

     

    La déesse mère est une divinité assez complexe. Elle représente à la fois le Bien et le Mal, la Création et la Destruction, la Lumière et l'Obscurité. Elle symbolisait, dès la plus haute Antiquité, les différents aspects de la nature et ses aléas : les tempêtes, les sécheresses et les famines, ainsi que les moissons abondantes et les bonnes saisons.

     

    Tantôt chaste, tantôt d'une impudeur totale, la déesse mère était la dualité même. Elle était donc souvent représentée avec un visage mi-blanc mi-noir. Ou avec des vêtements aussi bien noirs que blancs. On rapporte l'existence, dans certains lieux de culte païens ou chrétiens, de deux statues identiques, l'une noire, l'autre blanche.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Vierge noire en Belgique. By c.s Belgium . (CC BY-SA 3.0)

     

    L'ancienne déesse mère était souvent associée à la Lune. Comme la Lune influence les marées, elle était donc liée à la mer et elle protégeait les marins, qui l'appelaient Stella Maris (Étoile de la Mer). Plus tard, elle sera assimilée à l'étoile Polaire ou à Vénus.

     

    Comme la Lune, Vénus a le double aspect d'étoile du soir et d'étoile du matin. Étoile du matin, elle était considérée comme néfaste. Cette tradition se retrouve dans le judéo-christianisme : l'étoile du matin est souvent associée à Lucifer (du latin : lux fero, «Je porte la lumière »).

     

    La déesse mère

     

    A travers le monde, la déesse mère a été vénérée sous de multiples noms.

     

    En Egypte, on adorait la déesse mère sous le nom d’Isis. Elle était souvent noire et tenait son fils Horus sur les genoux. La Madone égyptienne ramenée des croisades par Louis IX était probablement une représentation de la déesse Isis.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Isis et son fils Horus. By Jeff Kubina . (CC BY-SA 3.0)

     

    En Syrie du Nord ou à Babylone on la connaissait sous le nom d'Ishtar, l'autre nom de la planète Vénus chez les peuples du Croissant fertile. Comme Isis, Ishtar était souvent noire et mêlait influences positives et influences négatives.

     

    Chez les Phéniciens, la déesse mère était Astarté. Souvent représentée sous la forme d'une colombe, Astarté était parfois bicolore, mi-blanche, mi-noire. On l'adorait également sous la forme de «pierres tombées du ciel », d'origine météorique. La Pierre noire, vénérée par les musulmans à La Mecque, s'enracine sans doute dans cette tradition.

     

    Dans l'Ancien Testament, il est souvent fait mention d'Astarté, qui apparaît comme étant une adversaire importante de Jéhovah, le dieu patriarcal d'Abraham et de Moïse. A plusieurs reprises, en effet, le peuple élu a osé abandonner son dieu pour Astarté, la « Reine des Cieux ». Le prophète Jérémie blâme très vigoureusement ses compatriotes de retourner au culte d'Astarté. Ce qui implique que ce culte était auparavant la norme religieuse.

     

    Propagation du culte de la Vierge noire

     

    Les Phéniciens ont contribué à diffuser ce culte tout autour du bassin méditerranéen.

     

    Les légionnaires romains ont contribué à  l'implantation de ce culte. Il est certain que l'Europe pré-romaine adorait déjà les déesses mères. Certains sites, comme Chartres ou Le Puy, étaient des centres druidiques de premier ordre, où les fidèles rendaient déjà hommage à des Vierges noires très anciennes.

     

    On sait que les tribus celtes du pays gaulois adoraient Belen, dont la sœur et également l'épouse était Belisama, la Vierge noire. Il est probable que la Vierge noire adorée à Chartres, des siècles avant la cathédrale chrétienne, était une représentation de Belisama.

     

    Avec la colonisation romaine, les déesses mères occidentales ont été assimilées à leurs consœurs du panthéon romain. Arduina, la déesse protectrice des Ardennes, sera ainsi fondue avec Diane, la déesse romaine de la Lune (ou Artémis en grec).

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Diane ou Artemis. By Sebastian-Dario . (CC BY-NC-ND 3.0)

     

    Le côté positif de la Lune restera à Diane, tandis qu'Arduina conservera le côté mystérieux et obscur. Ce qui fera d'elle une Vierge noire idéale.

     

    Le christianisme et la Vierge noire

     

    Il est évident que le judaïsme comme le christianisme ont cherché à effacer les traces du culte de la déesse mère. Les premiers chrétiens la transformeront en dieu mâle. Leurs successeurs en feront Astaroth, un des fidèles serviteurs de Satan.

     

    Religion essentiellement patriarcale, le christianisme avait tout  pour rebuter les peuples européens. Pour convertir les païens, l'Eglise devra introduire le culte de la Vierge Marie et tenter de l'harmoniser avec les traditions religieuses locales. Un exemple de cette harmonisation : la célébration de l'Assomption de Marie le 15 août est également le  jour d'une des principales célébrations de la déesse Diane.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    La Vierge Marie et Jésus. By andy castro . (CC BY-NC-ND 3.0)

     

    Au Moyen Age, Marie a fini par prendre d'autres traits des déesses mères et par se faire appeler couramment Reine des Cieux ou Etoile de la Mer. 

     

    Pourtant, cette nouvelle Marie n'avait plus grand-chose de commun avec la Mère de Dieu des Évangiles. 

     

    Elle était restée, en fait, une déesse mère à peine recouverte d'un mince vernis chrétien.

     

    L'Église allait donc essayer de promouvoir une vraie Marie, plus conforme à son idée de la femme : pure, immaculée, chaste et asexuée. Une Marie totalement dépourvue de son caractère féminin et de toute son ambivalence païenne.

     

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    Vierge Marie. By Lawrence OP . (CC BY-NC-ND 3.0)

     

    Trop parfaite pour être vraie, cette nouvelle Marie n'avait rien d'attrayant pour les fidèles. D'où la mise en place d'une seconde Marie, qui prendrait en charge les éléments obscurs et «  trop féminins » des anciens cultes païens. Ce sera Marie-Madeleine, qui représentera tout ce que la Mère de Dieu n'était pas et qui prendra souvent le visage des fameuses Madones noires.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Vierge noire de Montserrat en Espagne. By Greg Gladman . (CC BY-NC-ND 3.0)

     

    Terrestres plutôt que célestes, liées à la fertilité, au monde souterrain, à la sexualité, dotées de pouvoirs miraculeux bien peu chrétiens, les Vierges noires chrétiennes seront ainsi théoriquement vouées à Marie-Madeleine, la supposée et contestée compagne de Jésus, plutôt qu'à sa mère.

     

    Croyances celtiques et Vierges noires

     

    Les Vierges noires paraissent avoir été vénérées comme des symboles astronomiques et astrologiques de ces courants d'énergie souterrains que l'on nomme « telluriques».

     

    Les lieux où nos ancêtres adoraient les Vierges noires n'étaient pas choisis au hasard.

     

    Aux yeux des Celtes, la Terre était un organisme vivant,  la Grande Mère,  d'où procédait toute vie. Comme un corps, la Terre était nourrie par tout un réseau d'artères cachées sous sa surface.

     

    Le réseau terrestre était parcouru par une sorte d'énergie impalpable. Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c'était la Wouivre, le « serpent ».

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Vierge noire de Częstochowa. St Patrick's Cathedral. New York. By jimbowen0306 . (CC BY-SA 3.0)

     

    Les Celtes faisaient appel à l'existence de la Wouivre pour expliquer certains phénomènes naturels, comme les cours d'eau souterrains, les différences entre les couches géologiques ou les propriétés magnétiques de certaines eaux.

    Les points de rencontre de plusieurs de ces artères devenaient des lieux sacrés, reconnus comme « centres d'énergie ». 

    Tous ces points de rencontre étaient signalés, quelle que soit leur importance, par un menhir ou une statue sacrée. Les Vierges noires marqueront les plus importants carrefours de la Wouivre.

     

    Les menhirs et les Madones noires étaient réputés pour leurs dons de guérison et de fécondité. Ils étaient censés se comporter comme des «condensateurs d'énergie » : ils attiraient, conservaient et amplifiaient en les concentrant les influences bénéfiques de la Terre et du cosmos. Ces lieux sacrés étaient ainsi l'objet de nombreux pèlerinages, des centaines et peut-être même des milliers d'années avant les prédicateurs chrétiens.

    Pour l'antique esprit païen de l'Europe, l'homme et la nature étaient indissociables. La séparation ne s'imposera que plus tard, avec le christianisme. Chez les peuples européens, l'homme faisait partie de la nature, au même titre que les animaux, les végétaux ou les minéraux.

     

    Il avait envers cette nature autant de droits que de devoirs.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    La "Vierge au pilier" de la cathédrale de Chartres. © dinosoria.com

     

    Dans leur forme première, les pèlerinages n'étaient pas vraiment d'essence religieuse et magique. Ils avaient surtout comme objectif d’assurer  un contact privilégié avec les énergies de la Terre. A chaque étape importante, il trouvait une Vierge noire.

     

    Il existe une théorie selon laquelle le tracé des anciens pèlerinages reproduit celui de certaines constellations. On sait effectivement aujourd'hui que les pierres levées de Stonehenge servaient de calendrier cosmique à nos ancêtres. Cette théorie est intéressante mais demande à être prouvée.

     

    Mythologie et Religion:  Les secrets des Vierges noires

    Stonehenge. By chasingdaylightphotography . (CC BY-SA 3.0)

     

    L'Église ne pouvait pas détruire les anciens lieux sacrés. Il fallait donc se les réapproprier en construisant des cathédrales sur les anciens lieux où se manifestait la Wouivre. Dans certains lieux de culte chrétiens, il est encore possible de voir l'antique menhir qui marquait le pèlerinage païen. Souvent, l'autel même sur lequel se déroule la messe est fait de l'ancienne pierre sacrée.

     

    V.Battaglia (21.01.2008)

     

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