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    Saint-Patrick : date 2017, origine de la

    fête, traditions... On vous explique tout

     

    Art et Culture 3:  Saint-Patrick : date 2017, origine de la fête, traditions...

    Célébrée chaque année à la même date en mars, la Saint-Patrick, fête d'origine irlandaise, est devenue un joyeux prétexte pour sortir et s'amuser, que l'on soit à Dublin... ou pas ! Explications et chiffres.



    Partout dans le monde, au mois de mars, on célèbre Patrick, le saint patron irlandais. La couleur verte et le trèfle sont à l'honneur dans toutes les grandes villes, de Dublin à New York, en passant par Chicago, Paris, la Bretagne... Des parades sont organisées dans les rues, des concerts de musique irlandaise sont improvisés et on se retrouve dans les pubs pour boire des pintes de bière entre amis. Aux Etats-Unis, la Chicago River est même teintée de vert pour l'occasion (dans le respect de l'environnement et du fleuve, bien sûr...)

     

    La date de la Saint-Patrick 2017

    La Saint Patrick se fête à date fixe ! Tous les ans, elle se déroule le 17 mars. Et peu importe quel jour de la semaine cela tombe. Cette année, les restaurants et bars peuvent se frotter les mains puisque le 17 mars tombe un vendredi. De quoi s'assurer une meilleure fréquentation et un plus gros débit (de bière) que si la Saint-Patrick tombait un jour de pleine semaine... Et l'année prochaine, le scénario sera encore meilleur puisque le 17 mars 2018 tombe un samedi.   

     

     

    Qui est Saint Patrick ?

     

    Art et Culture 3:  Saint-Patrick : date 2017, origine de la fête, traditions...

    Saint Patrick, le saint patron de l'Irlande © noelbynature - 123RF

     

    En Irlande, on ne plaisante pas avec Saint Patrick, le saint patron du pays. Partout dans le monde, les Irlandais rendent hommage le 17 mars à cet ecclésiastique (dont le nom d'origine serait Maewyn Succat), qui a évangélisé l'île et fondé le christianisme irlandais au Ve siècle. A l'époque, les habitants suivaient plutôt les croyances celtiques (celles des druides, dans lesquelles plusieurs dieux existaient). La légende rapporte que c'est à l'aide d'un trèfle que Saint Patrick aurait expliqué le principe de la sainte Trinité de la religion catholique : le père, le fils, le Saint-esprit. En parvenant à convertir les Irlandais au christianisme, il aurait par là même chassé tous les serpents (le symbole de Satan) de l'île. Le trèfle est devenu depuis un symbole fort de l'Irlande. La Saint-Patrick est une fête célébrée par les catholiques, mais aussi les anglicans, les orthodoxes et les protestants.

    L'histoire de la Saint-Patrick

    Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, la Saint-Patrick n'est pas la fête nationale irlandaise (ce n'est pas l'équivalent du 14 juillet en France par exemple). Elle est juste une énorme fête populaire, ancrée dans la culture du pays. Elle a été célébrée dès le IXe siècle en Irlande, puis inscrite en tant que telle dans le calendrier liturgique en 1600. Depuis 1903, la Saint-Patrick est fériée en Irlande (Eire, Irlande du Nord et île de Montserrat). Et quand la Saint-Patrick tombe un dimanche (comme ce sera le cas en 2019), le jour férié est déplacé au lundi. 

    Les Irlandais profitent de cette journée pour sortir et faire la fête. Des parades sont organisées dans les rues des villes, des concerts s'improvisent dans les bars ou sur les trottoirs, des cercles de danse sont ouverts et la bière coule à flots dans les pubs. Cette fête est un moyen pour les Irlandais de promouvoir leur culture.

     

    La Saint Patrick à Dublin

    Dans la capitale de l'Irlande du Nord, un festival de la Saint Patrick a été créé par le gouvernement pour mettre en valeur "l'âme", les talents et les succès des Irlandais. Le but est de rayonner à l'international, de "renvoyer une image réelle de l'Irlande" et de faire la fête via des "célébrations imaginatives et expressives". Le festival a lieu cette année du jeudi 16 au dimanche 19 mars. Au programme des réjouissances : un festival de musique et danse celtiques le jeudi 16 à partir de 16h30 ; la grande parade du 17 mars où des chars et des milliers de participants vêtus de vert défilent dans les rues de Dublin (départ sur Parnell Square) ; une chasse au trésor dans la ville le samedi 18 à 10h ; le concert "Music for 18 machines" dans la cathédrale Saint-Patrick ou le concert Young Blood avec les nouveaux talents irlandais le samedi soir ; le carnaval "Big Day Out" le dimanche après-midi ; et pour conclure le concert Usher's Island avec 5 des plus grands artistes de la musique traditionnelle irlandaise...

    Et bien sûr, on peut aussi profiter des événements spontanés organisés devant ou dans les pubs et restaurants de la ville : musique celtique, dégustation de spécialités culinaires irlandaises, bière... Plus d'un million de visiteurs viennent célébrer la Saint-Patrick à Dublin chaque année. Mais dans n'importe quel coin d'Irlande, elle est célébrée avec autant d'intensité.

     

    Art et Culture 3:  Saint-Patrick : date 2017, origine de la fête, traditions...

    La Saint Patrick à Dublin dans le quartier de Temple Bar © Aitor Munoz Munoz - 123RF

     

    La Chicago River en vert

    Aux Etats-Unis aussi on fête la Saint-Patrick. A Chicago, où de nombreux Irlandais ont émigré à partir du XIXe siècle, l'une des traditions (vieille d'un demi siècle) consiste à colorer en vert la Chicago River. Le samedi précédant la Saint-Patrick (le 11 mars 2017 donc), plus de 400 000 personnes se donnent rendez-vous à 9h du matin sur Columbus Drive et Wacker Drive pour assister à l'événement. 20 kilos de fluorescéine (une substance orange, qui émet une lumière fluorescente de couleur verte lorsqu'elle entre en contact avec les ultraviolets) sont déversés dans l'eau puis "mélangés" grâce à un bateau à moteur qui tourbillonne là où le colorant a été déposé. Un spectacle magique, capturé par les télévisions et les photographes du monde entier, mais éphémère puisque la coloration de la rivière ne dure que 5 heures environ. A Chicago, comme à Dublin, une grande parade est également organisée. Elle aura lieu le samedi 11 mars, à partir de midi et jusqu'à 15h environ, sur Columbus Drive, entre Balbo Drive et Monroe Drive. Pour sa 62e édition, la parade aura pour thème l'immigration irlandaise : un nouveau monde d'opportunités.

     

    La Saint Patrick à New York

    New York est l'une des villes du monde qui comptent le plus d'habitants d'origine irlandaise. De nombreux immigrants sont passés par Ellis Island au XIXe siècle, fuyant la famine et la misère de l'Europe pour tenter leur chance sur le nouveau continent. Rien d'étonnant donc à ce que la mégalopole fête de façon grandiose la Saint-Patrick ! Chaque année, une grande parade avec plus de 150 000 participants est organisée sur la Fifth Avenue et plus de 2 millions de personnes se massent le long des trottoirs pour profiter du spectacle. Pour information, l'an passé, le départ était fixé à 11h à l'angle de la Fifth Avenue et de la 44th Street. Le cortège passait devant la cathédrale Saint-Patrick, avant d'arriver à l'angle de la Fifth Avenue et de la 79th Street. Après la parade, on peut profiter de l'ambiance des pubs (notamment à la Dublin House, bar fondé clandestinement en 1921 pendant la Prohibition). En levant la tête vers l'Empire State Building, vous pourrez aussi constater que la bâtiment s'illumine en vert pour célébrer le Saint irlandais !

     

    Art et Culture 3:  Saint-Patrick : date 2017, origine de la fête, traditions...

    La parade de la Saint-Patrick le long de la 5e Avenue à New York. © Maximkabb - 123RF

     

    Saint Patrick en France : Paris, Rennes, Saint-Malo...

    Si l'on est loin de la liesse de Dublin, Chicago ou New York, la tradition de la Saint-Patrick est assez suivie en France. De nombreux adeptes envahissent les pubs pour faire honneur à la bière irlandaise. Des spectacles et concerts de musique celtique font aussi salle comble.
    > La Saint-Patrick dans les bars de Paris : les pubs irlandais vous permettront de passer une soirée animée et conviviale. Voici quelques adresses incontournables dans la capitale : Guiness Tavern (1er), O'Sullivan (18e), La Taverne de Cluny (5e), Corcoran's (2e), Celtic Corner Pub (15e), Obrien's (7e)...
    > Le spectacle Celtic Legends de retour en France. Du 11 février au 1er avril 2017, la célèbre troupe de danseurs, musiciens et chanteurs irlandais se produira dans un nouveau spectacle sentant bon les landes sauvages du Connemara... Du 23 au 26 février 2017 à l'Olympia de Paris, les 4 et 5 mars à Lille, le 9 mars à Rennes, les 11 et 12 mars à Nantes, le 17 mars à Cournon au Zenith d'Auvergne... (voir toutes les dates)
    > Le spectacle Fête de la Saint-Patrick et de la Bretagne est aussi en tournée durant toute l'hiver et le printemps. Voir les dates
    Le Centre Culturel Irlandais de Paris proposera des événements du 14 au 19 mars : diffusion du film Patrick's Day réalisé par Terry McMahon, concert de Usher's Island, de Colm Mac Con Iomaire, de Notify... Voir le programme complet
    > Le parc DisneyLand Paris fête la Saint-Patrick le 17 mars. Les personnages Disney s'habillent spécialement pour l'occasion et à la nuit tombée, le Château de la Belle au Bois Dormant s'illumine via un superbe feu d'artifice.

     

    La bière dans les pubs à la Saint Patrick

    A la Saint Patrick, les pubs ne désemplissent pas et les bières irlandaises sont évidemment à l'honneur. Profitez de l'occasion pour goûter les bières nationales : Murphys, Smithwick's, Harp ou Guinness. 

     

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    La route de la (vraie) noix de Grenoble

     

    Photos-Villes du Monde 3:  La route de la (vraie) noix de Grenoble


     

    Entre Grenoble et Valence, dans la région du Grésivaudan, on se trouve au «pays de la noix de Grenoble».

    PHOTO FOURNIE PAR CH HURET

     
    ANNE PÉLOUAS

    Collaboration spéciale

    La Presse
     

    (GRENOBLE) Dans la vallée de l'Isère, adossée au massif du Vercors, les noyers s'égrènent à perte de vue. Entre Grenoble et Valence, dans la région du Grésivaudan, on se trouve au «pays de la noix de Grenoble», région bucolique où l'on peut se balader du printemps à l'automne - et même l'hiver -, pour parcourir la route de cette noix.

    Cultivée depuis le XIXe siècle, la noix de Grenoble est estampillée «appellation d'origine contrôlée» en France depuis 1938, caractéristique à laquelle les producteurs tiennent mordicus et qui la distingue de la «noix commune», chinoise ou américaine, vendue notamment au Québec.

     

    Le Grand Séchoir

    Un premier arrêt s'impose à Vinay, capitale de la noix de Grenoble, et surtout au Grand Séchoir, au coeur d'un grand parc de noyers. Le bâtiment moderne du musée a l'allure d'un séchoir à noix traditionnel, avec une belle charpente et des structures de claies ajourées, comme celles sur lesquelles on fait toujours sécher les noix dans le pays. L'exposition permanente permet d'en apprendre long sur l'histoire des débuts de la «domestication» de la noix à l'époque gallo-romaine, puis sur l'évolution de la nuciculture et du greffage permettant d'avoir de plus beaux fruits. Des outils et différentes utilisations de la noix et du bois de noyer sont présentés, de même que de belles maquettes de séchoirs. L'exposition temporaire fait la part belle quant à elle à la «reine des desserts et des confiseries», tant traditionnels (comme le gâteau aux noix, dessert emblématique de Grenoble) que plus contemporains (confitures, chocolats).

     

    Même les enfants y trouvent leur compte, avec notamment un parcours de sculptures qui évoquent la petite Poucette du conte d'Andersen, endormie dans sa coquille de noix. Après un tour à la boutique qui propose une impressionnante variété de gourmandises à base de noix, on reprend la route.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  La route de la (vraie) noix de Grenoble


    À la Ferme de Férie, à Saint-Romans, il est possible de se procurer de nombreux produits élaborés à base de noix.

     

    PHOTO ANNE PÉLOUAS, COLLABORATION SPÉCIALE

     

    Entre vergers et villages

    Les vergers sont nombreux, avec leurs plantations de hauts noyers bien alignés qui fleurissent au printemps, font leurs fruits l'été et attendent l'heure de la récolte d'automne. 

    Environ 900 producteurs travaillent sur des propriétés qu'on peut parfois visiter. Une vingtaine d'entre eux offrent la vente de noix et produits dérivés à la ferme. S'arrêter chez eux donne l'occasion de discuter avec de vrais artisans, en plus de pouvoir rapporter quelques cadeaux. À Saint-Romans, Nicolas Idelon perpétue ainsi la tradition familiale de production à la Ferme de Férie. Il organise aussi des visites guidées sur rendez-vous, pour suivre le parcours de la noix, de sa récolte au séchage, puis à la transformation, avec de nombreux produits qu'il a développés et qu'il vend dans une jolie cave à vins transformée en boutique. Au passage, on apprend à distinguer les trois variétés de noix de Grenoble: la Franquette à forme allongée et pointue, qui occupe 90 % de la production française, la Mayette, plus grosse, ambrée, plate à la base, au goût fin, la Parisienne, plutôt oblongue, à saveur aromatique.

     

    Séchoirs et moulins à noix

    Au hasard des petits villages, sur les chemins de traverse, apparaissent de beaux séchoirs à noix traditionnels, construits en hauteur, ouverts aux quatre vents, avec étages de lattes de bois à claire-voie pour protéger la récolte du soleil et de la pluie pendant le séchage. Celui de Cognin-les-Gorges est classé monument historique, mais bien d'autres sont visibles de la route, par exemple à Royon et Saint-Gervais. Plusieurs moulins à huile de noix traditionnels, dont ceux de Chatte et Saint-Siméon-de-Bressieux, sont aussi bien conservés. Le Grand Séchoir travaille en ce moment à concevoir une application mobile qui permettra de se rendre facilement de l'un à l'autre.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  La route de la (vraie) noix de Grenoble


    La pâtisserie-chocolaterie Thierry Court, qui a pignon sur rue au centre-ville de Grenoble, revisite des produits traditionnels, tout en proposant des macarons, dont l'un aux noix.

    PHOTO ANNE PÉLOUAS, COLLABORATION SPÉCIALE

     

    En soirée, pourquoi ne pas dormir carrément dans un ancien séchoir à noix? Sur les hauteurs de Vinay, surplombant les noyeraies, la Maison aux bambous propose trois chambres d'hôtes en location, dont une construite dans l'ancien séchoir de la propriété.

     

    À Grenoble, entre bière et macarons 

    Arrivés à Grenoble, on file prendre une bière à la Brasserie Mandrin. Vincent Gachet a quitté l'informatique pour lancer sa propre microbrasserie. Ce passionné de bières en a toute une gamme à son actif, mais sa première est à la noix et c'est toujours la plus vendue! «Il faut un kilo de noix pour produire un litre de bière», explique-t-il, ajoutant que celle-ci se marie bien avec du jambon sec, une terrine forestière, une tourte, voire des fromages locaux, comme le Beaufort, le bleu du Vercors ou le Saint-Marcellin. 

    La pâtisserie-chocolaterie Thierry Court, qui a pignon sur rue au centre-ville, offre pour sa part plusieurs déclinaisons de chocolats aux noix. Le maître chocolatier, également pâtissier, revisite des produits traditionnels, tout en proposant des macarons, dont l'un aux noix (et à la chartreuse, liqueur locale) qui fait aussi fureur. Thierry propose aussi un atelier hebdomadaire de macarons. Belle idée: acheter un ensemble à macarons, pour les faire soi-même à la maison...

     

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    Science décalée : l'oxygène de l'air

    serait cancérogène

     

    Par Marie-Céline Jacquier, Futura

    L'oxygène de l'air, pourtant indispensable à la vie, pourrait favoriser le cancer du poumon. La raison évoquée : l'oxygène favorise la formation de radicaux libres qui causent des dommages aux cellules et à l’ADN.

     

    Le cancer du poumon touche surtout des fumeurs, mais 10 à 15 % des cas concernent des non-fumeurs. D'autres facteurs peuvent en effet expliquer ces cas : prédispositions génétiques, exposition à des produits cancérogènes (particules fines, amiante...). En France, en 2010, il y a eu 37.000 nouveaux cas de cancers du poumon et 28.700 décès.

    L'air que nous respirons contient majoritairement du diazote et du dioxygène. Celui-ci, indispensable à la vie, conduit à la formation de radicaux libres dans l'organisme. Ces derniers causent des dommages aux structures cellulaires et à l'ADN. On peut donc se demander si cet oxygène est nocif à la santé. En effet, il a été constaté une augmentation des cas de cancers chez des enfants complémentés en oxygène lors de la période néonatale.

     

    Moins de cancer du poumon en altitude

    Pour savoir si l'oxygène est cancérogène, il est possible de comparer la santé de populations vivant à différentes altitudes, puisque l'oxygène se raréfie à haute altitude. Par rapport à la pression observée au niveau de la mer, l'oxygène est réduit à 88,7 % à 1.000 m, 78,5 % à 2.000 m et 69,2 % à 3.000 m.

    Dans un article paru dans la revue PeerJ, deux chercheurs des universités de Pennsylvanie et de Californie à San Francisco ont comparé les taux de cancer dans 250 comtés des États-Unis. Ils ont utilisé les données provenant du National Cancer Institute entre 2005 et 2009.

     
    Répartition des cancers du poumon aux États-Unis. © CDC, Wikimedia Commons, DP

    Les scientifiques ont observé que l'incidence du cancer du poumon diminuait de 7,23 cas pour 100.000 personnes pour 1.000 m d'élévation en altitude. L'association inverse entre l'altitude et le cancer du poumon était forte. Le rayonnement solaire et la pollution ont tous deux été pris en compte, puisque ces paramètres varient en fonction de l'altitude.

    Des radicaux libres à l'origine de mutations

    Cependant, les chercheurs n'ont pas observé le même lien avec le cancer du sein, de la prostate ou de l'intestin : ceci suggère un rôle joué par le processus d'inhalation. Un produit cancérogène inhalé, moins présent en altitude, pourrait expliquer cette association, ce qui fait de l'oxygène un coupable possible. L'hypothèse émise par les chercheurs est que l'oxygène favorise la production de radicaux libres, ce qui peut stimuler le cancer.

    D'après les deux chercheurs, si toute la population des États-Unis vivait dans le comté de San Juan à 3.470 m d'altitude, il y aurait 65.496 cas de cancer du poumon en moins chaque année.

     

    Santé 3:  l'oxygène de l'air serait cancérogène

     

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