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    restos 2013, #5: La Société

     

    Restaurant:  restos 2013, #5: La Société

     

    1425, rue de la Montagne
    Montréal, H3G 1Z3
    514 507-9223
    www.lasociete.ca



    Par Ariane Boisvert publié le 30 décembre 2013 du site divine.ca


    Chic déco, chic menu

    La Société a déjà conquis l’appétit des gens d’affaires qui transitent par Toronto; voilà qu’elle débarque enfin à Montréal! Le rutilant resto adjacent à l’hôtel Loews situé sur la rue de la Montagne ravit par sa déco d’inspiration gentlmen’s club et par sa cuisine française revisitée. Oh! Il y a aussi ce bar à huîtres, que les amateurs de l’illustre mollusque ne voudront pas manquer!

    C’est à l’heure du lunch que votre dévouée rédactrice a eu l’occasion de découvrir les lieux. La journée se faisait ensoleillée, on a donc décidé de prendre place à l’une des quelques tables déposées sur le trottoir face à l’entrée, qui fait office de terrasse. Non sans avoir d’abord inspecté l’intérieur qui charme par ses sombres boiseries, son plafond de vitrail coloré et son plancher de petites céramiques. Un décor qui rappelle fortement celui de la succursale torontoise, comme les habitués le constateront.

    Tout au long du repas, on aura droit à un service avenant, tout sourire. Au moins dix fois notre verre d’eau a été dûment rempli – trentaine de degrés oblige – sans qu’on ait à faire mine de le demander. Chapeau! Côté bouffe, on a misé sur la fraîcheur, ce que la carte permet à merveille. En guise d’entrée à partager, le tartare de thon, coriandre et pommes servi avec de fins craquelins faits sur place enchante tant par l’esthétisme estival de la présentation que par le goût de la chair de poisson, coupée non trop finement, comme il se doit.

    On poursuit en salades, l’une niçoise, l’autre à la truite fumée. Exit les maxi-assiettes débordantes de feuilles mal assaisonnées, ici on a droit à des compositions nourrissantes qui mettent en valeur des ingrédients recherchés et de qualité. Pommes de terre bleues, haricots fins, fleurs comestibles… de petites délicatesses sans prétention qui font plaisir à la fine gueule en nous.

     

    Restaurant:  restos 2013, #5: La Société

    Avec des plats du midi qui se détaillent jusqu’à une trentaine de dollars, on repassera par La Société pour les lunchs festifs qui durent de midi à quatorze heures. Et pour découvrir la carte du soir, en faisant l’essai du fameux bar à huîtres!

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    Pains-biscuits farcis de

    bœuf barbecue

     

    Recette:  Pains-biscuits farcis de bœuf barbecue

    Ces pains-biscuits sont un vrai régal pour les soirs de semaine.


    préparation 25 min
    prêt en 39 min
    portions 8 portions de 1 pain-biscuit farci (79 g) chacune

     

    ce qu'il vous faut


    1/2 lb (225 g) de bœuf haché extramaigre
    1 poivron vert et 1 poivron rouge, finement hachés
    1/3 tasse de Sauce BBQ Kraft Originale
    1/3 boîte (340 g) de pâte à pains-biscuits campagnards réfrigérée
    1/2 tasse de fromage Tex Mex râpé Kraft léger

     

    ce qu'il faut faire

     

    CHAUFFER le four à 375 °F.

    FAIRE dorer la viande et les poivrons dans une poêle moyenne; égoutter. Retirer du feu. Incorporer la sauce barbecue.

    SÉPARER la pâte; presser un pain-biscuit dans le fond et sur les côtés de chacune des 8 alvéoles d'un moule à muffins vaporisées d’un enduit à cuisson. (Lire la remarque pour savoir comment utiliser le reste de la pâte.)

    RÉPARTIR le mélange de viande dans les alvéoles du moule; presser légèrement avec le dos d'une cuillère. (La farce formera un monticule.)

    CUIRE au four 10 min ou jusqu'à ce que les pains-biscuits soient légèrement dorés. Garnir du fromage; cuire de 3 à 4 min de plus ou jusqu'à ce qu'il ait fondu.

    conseils des cuisines kraft
    Savoir-faire

    Utiliser le reste de la pâte de pains-biscuits
    Cuire au four les 2 pains-biscuits non utilisés, en suivant le mode d'emploi sur l'emballage. Laissez-les refroidir, puis conservez-les à la température ambiante dans un contenant hermétique. Réchauffez-les le lendemain matin et tartinez-les de beurre d'arachide et de confiture.


    Prenez de l'avance
    Préparez la recette comme indiqué. Laissez complètement refroidir les pains-biscuits farcis, enveloppez-les serrés, puis congelez-les 3 mois tout au plus. Laissez-les décongeler au réfrigérateur, puis placez-les dans un moule à muffins ou dans un plat peu profond et cuisez-les au four, à 350 °F, 10 min ou jusqu'à ce qu’ils soient bien chauds.

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    Le champagne

     

    Art de Vivre:  Tout sur le Champagne

    du site: labonnecuisine.be


    Le champagne reste incontestablement le compagnon idéal des instants privilégiés et des tables raffinées.

    « Et pourtant, qu’est ce que le champagne ? Deux fois rien. Des bulles avec de la lumière autour. Mais quelle lumière ! D’une blondeur légère, légère… D’une transparence aérienne, presque musicale. Un autre air de Mozart, peut-être celui de la Reine de la nuit. Où ? Mais dans la « Flûte enchantée « , naturellement. Pierre-Jean REMY

     

    Naissance du champagne

     

    La culture de la vigne remonte à l’époque des romains, Jules César contribua à en développer la culture lors de la conquête romaine. On obtenait déjà un vin de qualité, fruité, mais ce n’était pas encore un vin mousseux.

    Au XVIIème siècle, le champagne s'est imposé en tant que vin des gourmets.

    Le vignoble champenois s’est ensuite maintenu grâce à l’attention que lui a porté le clergé et les évèchés de Reims et Châlons.

    C’est à la fin du XVIIème siècle que Dom Pérignon, moine de l’abbaye des Hautvillers, près d’Epernay, mis en forme la fabrication du champagne. Il apporta un perfectionnement de tout premier ordre à l’élaboration du champagne en inaugurant l’assemblage du vin.

    C’est avec son ami et confident, Thierry Ruinard, qu’ils connurent les précieux secrets de l’élaboration du fameux "Vin qui Mousse". C’est aussi Dom Pérignon qui introduisit l’emploi du Bouchon de liège.

    Au XVIIIème siècle, c’est la gloire du champagne, les champagnes participent à l’art de vivre à la française. Ils apportent leur élégance aux fêtes légères du XVIIIème, romantiques au XIXème siècle, mêlent à toutes les fantaisies de la Belle Epoque.

    "De ce vin frais l’écume pétillante,
    De nos Français est l’image brillante" - Voltaire

    Aujourd’hui, ils sont les compagnons de tous le moments forts, glorieux ou intimes, symboles uniques et authentiques de toute célébration.

     

    La gamme des champagnes

     

    Le Brut "non millésimé" est le plus représentatif de ce style. C’est généralement un assemblage de plusieurs années et de plusieurs crus.
    Le champagne millésimé est constitué uniquement de vins de la même année. Mais on ne choisit de millésimer un vin que lorsque les vendanges ont été exceptionnelles. Les Millésimés sont des vins de grand caractère.
    Le Rosé, original par sa couleur et son caractère corsé, s’élabore par macération de raisins noirs ou par l’apport de vin tranquille rouge de Champagne.
    La Cuvée spéciale, millésimée ou non, est composée des vins les plus subtiles.
    Le Demi-sec se distingue du Brut par un goût légèrement plus sucré.


    Comment conserver le champagne ?

     

    Entreposez les bouteilles de champagne dans une cave au frais et à l’abri de la lumière, le bouchon doit rester en contact avec le vin.

    Vous pouvez garder le champagne quelques années, mais il ne s’améliorera plus car son vieillissement a déjà eu lieu en cave, maîtrisé par son élaborateur.

     

    Comment rafraîchir le champagne ?

     

    Au réfrigérateur : couchez la bouteille dans le bas du réfrigérateur 3 à 4 heures avant de la servir.
    Dans un seau : plongez la bouteille dans un mélange d’eau et de glaçons pendant 15 à 20 minutes.


    Comment servir le champagne ?

     

    Le champagne se boit bien frais, jamais glacé, la fraîcheur trop vive perturbe la perception des arômes et des saveurs.
    Un champagne jeune et vif se servira à 8°, un champagne mature ou millésimé supportera 10°.
    Comment débouchez la bouteille de champagne ?

    Enlevez la coiffe, desserrer le muselet en maintenant le bouchon.
    Inclinez la bouteille à 45° et faites-la tourner en la tenant par le bas tout en sortant le bouchon.


    Quel verre choisir ?

     

    Pour apprécier toute la finesse d’un champagne, il faut lui donner le verre qu’il mérite. Son volume et sa hauteur doivent être suffisants pour laisser aux bulles la place d’évoluer et de monter à la surface et permettre à la température de rester aussi constante que possible.

    La flûte traditionnelle ou le verre tulipe convient très bien. La coupe est à écarter, ses bords évasés font s’envoler les arômes trop rapidement.

     

    Comment laver les verres à champagnes ?

     

    Rincez les verres à l’eau chaude, sans produit, et laisse-les sécher par égouttage, les produits de lavage et de rinçage laissent des résidus qui éteignent la mousse du champagne.

    Buvez avec modération....

     

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    L'AMOUR ..........

     

    Posté par clairsoleil33 le lundi, 30 décembre 2013

     

    Poésie:  L'Amour...




    L'Amour engendre la JOIE et non la souffrance.

     

    L'Amour engendre la confiance et non la crainte.
    L'Amour engendre l'authenticité et non le doute.
    L'Amour engendre l'ouverture et non la condamnation.
    L'Amour engendre le partage et non l'égoïsme.
    L'Amour engendre le courage et non la honte.
    L'Amour engendre la réciprocité et non le sens unique.
    L'Amour engendre le dialogue et non le monologue.
    L'Amour engendre la sincérité et non la fuite.
    L'Amour engendre l'échange et non la lâcheté.
    L'Amour engendre la simplicité et non l'artificiel.
    L'Amour engendre la disponibilité et non l'individualisme.
    L'Amour engendre la construction et non le status quo.
    L'Amour engendre la vision à deux et non le rêve en solo.
    L'Amour engendre la clarté et non la confusion.
    L'Amour engendre la transparence et non la dissimulation.
    L'Amour engendre l'audace et non l'indécision.
    L'Amour engendre l'accueil et non la critique.
    L'Amour engendre l'attention et non l'arrogance.
    L'Amour engendre la douceur et non la brutalité.
    L'Amour engendre la tendresse et non la rigidité.
    L'Amour engendre le désir et non l'indifférence.

    L'Amour est étincelant, il n'est pas terne.
    L'Amour est don, il n'est pas calculateur.
    L'Amour grandit et ne perd pas.
    L'Amour se vit dans le maintenant et non dans l'attente......

     


    Christiane Dufaud

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    Les champs morphiques


    Posté par Angélique le lundi, 30 décembre 2013 dans Sciences

     

    Science:  Les champs morphiques




    Cette théorie du biologiste Ruppert Sheldrake suggère que la nature des choses dépend de champs - des champs morphiques. Chaque type de système naturel possède son propre type de champ ; il y a un champ pour l'insuline, un champ pour le hêtre, un champ pour l'hirondelle, etc. Ces champs façonnent les différents types d'atomes, de molécules, de cristaux, d'organismes vivants, de sociétés, de coutumes et de modes de pensée.

    Les champs morphiques, sont connus de la physique. Ils sont des régions d'influence non matérielles s'étendant dans l'espace et se prolongeant dans le temps. Quand un système organisé particulier cesse d'exister - lorsqu'un atome est désintégré, qu'un flocon de neige fonds ou qu'un animal meurt - son champ organisateur disparaît du lieu spécifique où existait le système. Mais dans un autre sens, les champs morphiques ne disparaissent pas ce sont des schèmes (des logiciels sans supports) d'influence organisateurs potentiels, susceptibles de se manifester à nouveau, en d'autres temps, en d'autres lieux, partout où et à chaque fois que, les conditions physiques seront appropriées.

    Quand c'est le cas, ils renferment une mémoire de leurs existences physiques antérieures.

    Le processus par lequel le passé devient présent au sein de champs morphiques est nommé résonance morphique. La résonance morphique implique la transmission d'influences causales formatives à travers l'espace et le temps.

    La mémoire au sein des champs morphiques est cumulative, et c'est la raison pour laquelle toutes sortes de phénomènes deviennent de plus en plus habituels par répétition. Lorsqu'une telle répétition s'est produite à une échelle astronomique sur des milliards d'années, comme ce fut le cas pour d'innombrables types d'atomes, de molécules et de cristaux, la nature des phénomènes a acquis une qualité habituelle si profonde qu'elle est effectivement immuable, ou apparemment éternelle.

    Toutes ces réflexions sont en contraste flagrant avec les théories orthodoxes en vigueur, il n'existe rien de semblable à la résonance morphique, dans le cadre de la physique, de la chimie ou la biologie contemporaines ; les scientifiques ont, en général, tendance à considérer les champs connus de la physique comme gouvernés par des lois naturelles éternelles.

    Or, les champs morphiques se manifestent et évoluent dans le temps et l'espace ; ils sont influencés par ce qui s'est réellement produit dans lé monde. Les champs morphiques sont envisagés dans un esprit évolutionniste, ce qui n'est pas le cas des champs connus de la physique. Ou tout au moins, ce n'était pas le cas jusqu'à ces derniers temps.

    Jusqu'aux années 1960, les physiciens ont cru, pour la plupart, que l'univers était éternel - l'univers, mais aussi les propriétés de la matière et des champs, ainsi que les lois naturelles. Ces éléments avaient toujours été et seraient toujours identiques à eux-mêmes. Mais on considère désormais que l'univers est né à la suite d'une explosion primitive. il y a quelque quinze milliards d'années, et qu'il n'a cessé de croître et d'évoluer depuis lors.

    Aujourd'hui, la physique théorique est en pleine effervescence. Des théories relatives aux premiers instants de la création voient le jour. Plusieurs scientifiques avancent des conceptions évolutionnistes de la matière et des champs, d'un type novateur.

    Le cosmos apparaît plus comme un organisme en pleine croissance et en pleine évolution que comme une machine éternelle. Dans ce contexte, des habitudes sont sans doute plus naturelles que des lois immuables.

    A partir de phénomènes réels mais inexplicables par les paradigmes actuels de la science, il a élaboré une théorie complexe, qui certes, demande une étude approfondie pour être validée, mais qui semble prometteuse, en tout cas "elle semble tenir la route".

    En simplifiant beaucoup :

    Le tout est plus que la somme des parties. Il remet en cause également l'aspect purement mécanique de la biologie au profit d'une causalité formative à la base de la morphogenèse, la biochimie et la génétique n'intervenant qu'à posteriori.

    Cette causalité formative s'exprimerait par les champs morphogénétiques.

    Les champs morphiques façonneraient les atomes, les molécules, les cristaux, les organelles, les cellules, les tissus, les organes, les organismes, les sociétés, les écosystèmes, le système planétaire, le système solaire, la galaxie etc.

    Dans cette complexité croissante, les champs morphogénétiques contiendraient une mémoire inhérente acquise par un processus de résonance morphique, composant la mémoire collective de chaque espèce ( idée émise par l'éminent psychologue suisse Carl Gustav Jung ).

    Ainsi, le cerveau, trop petit pour contenir la mémoire, n'est pas un organe de stockage mais un organe de liaison avec la banque de données du champ morphogénétique dans laquelle se mêlent passé, présent et futur.


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    Rupert Sheldrake illustre de plusieurs manières le concept des champs morphiques.

    Représentons-nous comme une télévision : l'appareil correspond à notre corps, et le contenu des émissions télévisées n'est que l'effet sur l'appareil des ondes électro-magnétiques que capte l'appareil. En modifiant l'appareil, il se peut que l'on perde la possibilité de capter une émission, ou que l'on capte une autre chaîne, mais cela ne veut pas dire que les ondes électromagnétiques ont disparu de l'espace.

    De la même manière, notre cerveau a accès à la mémoire que représente les champs morphiques qui nous correspondent. S'il y a une altération du cerveau, il n'y a pas forcément altération de la qualité de la mémoire. Et si celle-ci devait être affectée, bien souvent cela n'est que passager. Il n'a jamais été possible de localiser physiquement la mémoire dans le cerveau.

    Dans le même registre de métaphore, Rupert Sheldrake se réfère plusieurs fois à la comparaison entre
    - l'être humain : son cerveau, son esprit, son corps et sa mémoire,
    - et l'ordinateur : matériel et logiciel.

    Si l'on considère le matériel (hardware) en parallèle au corps de l'homme et à son cerveau, on pourraît comparer le logiciel ou programme (software) aux champs morphiques. Dans ce cadre, nos gênes ne contiennent pas l'information ayant trait à notre mémoire, mais ce sont eux qui rendent l'utilisation du champ morphique possible afin de choisir les comportements adaptés. Et lorsque la partie hardware disparaît, elle n'entraîne pas la disparition de la partie software. Qu'une molécule soit décomposée, qu'une cellule soit détruite, ou qu'un personne décède, les champs morphiques qui leur correspondent ne disparaissent pas.

    Pour mieux concevoir la réalité possible des champs morphiques, Rupert Sheldrake relate aussi plusieurs témoignages et expériences. Le témoignage le plus parlant dont il fait écho dans son livre est celui des mésanges perceuses de bouteilles de lait (livrées chez les particuliers devant leur porte). :

    "Le cas des mésanges bleues est très documenté et il met en évidence la propagation cette fois-ci spontanée d'une habitude, celle de l’ouverture des bouteilles de lait par les oiseaux. Le phénomène a été enregistré pour la première fois en 1921 à Southampton (UK) et on a suivi sa propagation de 1930 à 1947. Or on sait que les mésanges ne s’aventurent pas à plus de quelques kilomètres de leur nid. La propagation de ce comportement s’est pourtant nettement étendue et accélérée dans le temps. De plus, en Suède, au Danemark et en Hollande, les bouteilles de lait avaient disparu pendant la guerre. Elles ne revinrent qu’en 1947, 1948. Il est tout à fait improbable que des mésanges ayant appris cette habitude aient survécu à la durée de la guerre. ....Tout ce que l’on peut dire, c’est que les habitudes acquises par certains animaux viennent faciliter l’acquisition des mêmes habitudes par d’autres animaux de la même espèce et cela même en l’absence de tout moyen de connexion physique connu. "

    Une autre anecdote racontée par Sheldrake dans son livre est celle des nouvelles cristallisations.

    Pour obtenir un nouveau produit chimique en laboratoire, il faut souvent énormément de temps pour y arriver. Les chimistes y travaillent des mois, voire des années. Ils obtiennent alors un nouveau produit, une nouvelle cristallisation. Selon l'hypothèse de Sheldrake, celle-ci n'ayant jamais existé au préalable ne peut pas fonctionner par résonance morphique pour être formée. Or il s'avère que plus on parvient à réussir et reproduire cette cristallisation, plus celle-ci est obtenue facilement ensuite, ce qui correspond à l'idée de la chréode. Plus la fréquence de cristallisation augmente, plus l'influence du champ morphique est grande pour faciliter les cristallisations suivantes.

    Les chimistes ont pourtant tout un folklore à ce sujet : ils voyagent avec le fruit de leurs efforts entre les laboratoires à travers le monde, pour faciliter la réaction chimique grâce aux fragments de cristaux qu'ils utilisent comme semence pour de nouvelles cristallisations. D'autres pensent que "des semences voyagent dans l'atmosphère sous forme de particules de poussières microscopiques. Si la résonance morphique joue un rôle dans ce phénomène, plus les nouveaux composés seront cristallisés, plus leur cristallisation deviendra aisée dans le monde entier, même en l'absence de chimistes migrateurs et de toute particule de poussière dans l'atmosphère."
    extrait du livre de Rupert Sheldrake, éditions du Rocher, p. 140

    De la même manière, Rupert Sheldrake cite les bancs de poissons.

    La rapidité de réaction (lors de la présence d'un prédateur par exemple) pour changer de direction, ou pour dissoudre le banc, est bien trop grande pour qu'il puisse y avoir communication entre les poissons. L'existence d'un champ morphique unique utilisé par chacun des poissons du banc, rend ce phénomène explicable. Les poissons réagissent "comme un seul homme". Idem pour les bandes d'oiseaux.

    Rupert Sheldrake fait également le lien avec l'inconscient collectif si cher à Jung. Comme pour les bancs de poisson, l'être humain a accès non seulement aux champs morphiques qui lui sont personnels, mais il a accès aux champs de groupes, de société, et de son espèce. Les champs fonctionnent en hiérarchie gigogne, s'emboîtant les uns dans les autres. Nous héritons chacun ainsi d'une mémoire collective renfermant les caractéristiques de nos ascendants, de notre groupe social, ainsi que de notre espèce. Cela va influencer notre évolution et nos comportements. "Tous les humains puisent dans une mémoire collective, qu’à leur tour, ils contribuent à façonner."

     

    "D’un côté « nous avons nos souvenirs propres parce que nous sommes plus similaires à nous-même dans le passé qu’à quiconque ; nous sommes soumis à une autorésonance hautement spécifique de nos états antérieurs ». Mais parce qu’ici la théorie abandonne délibérément le concept de séparation, il y a aussi une mémoire collective. « Nous sommes aussi similaires aux membres de notre famille, aux membres des groupes sociaux auxquels nous appartenons, aux individus qui ont le même langage et la même culture que nous, et dans une certaine mesure, à tous les êtres humains, passés et présents ». Nous sommes influencés par les schèmes mentaux d’autrui, lesquels forment une matrice de pensée collective qui est activée via la résonance morphique."

    Nous évoluons également en fonction des champs morphiques des générations qui nous ont précédés. L'hérédité n'est à ce titre pas uniquement "génétique", mais nous portons avec nous les habituations de nos parents, grands-parents, etc.

    Sheldrake, depuis la parution du livre, a continué ses recherches, et propose aussi via son site de participer à des expériences de manière à apporter de l'eau au moulin de sa théorie. Suite à l'écriture de ses livres, il a aussi reçu des témoignages par milliers qui permettent d'étayer son propos et d'avancer dans sa recherche.

    L'accueil de sa théorie dans le monde scientifique s'est heurtée bien sûr aux plus orthodoxes, qui semblent être moins majoritaires que par le passé. Il faudra sans doute encore un peu de temps pour qu'elle soit plus ouvertement approuvée, alors que le public, lui, n'a pas fait la fine bouche et le soutient de toutes parts.

    Source

    Au bout de la route

     

     

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