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    Chrystine Brouillet: la recette d'un bon

    roman policier

     

     

    Chrystine Brouillet nous livre ses ingrédients pour concocter... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE)

     

    Chrystine Brouillet nous livre ses ingrédients pour concocter un bon roman policier.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

     
     
     

    Chrystine Brouillet n'en est pas à son premier roman policier. Depuis près de 30 ans, son personnage vedette - l'enquêteuse Maud Graham - résout des crimes. Elle le fait ce printemps encore dans cette toute nouvelle intrigue passionnelle,Vrai ou faux, qui se déroule dans une résidence pour personnes âgées où une secrétaire est assassinée, étranglée par son amant narcissique et colérique. Le livre, qui sera en librairie aujourd'hui, se lit d'une traite: la romancière maîtrise visiblement la recette d'un bon roman policier. Voici les ingrédients.

     

    PERSONNAGES

     

    L'importance de la vraisemblance

     

    Quand elle reçoit chez elle, Chrystine Brouillet aime cuisiner. Lorsque nous l'avons rencontrée en entrevue, assis à l'ombre dans son jardin, elle nous avait préparé un gâteau à la noix de coco. Les recettes, elle s'y connaît ! Ainsi, lorsqu'on lui a demandé les ingrédients d'un bon roman policier, elle savait comment nous présenter le tout. Tout d'abord, dit-elle, il faut des personnages vraisemblables. « Il faut qu'on y croie, que ce soit crédible et vraisemblable. Si on s'attache aux personnages, on a gagné la moitié du pari. La magie d'un livre leur est due », résume-t-elle.

     

    AMBIANCE

     

    Un pacte avec le lecteur

     

    Pour qu'un lecteur passe plusieurs heures dans l'univers d'un auteur, il faut que l'ambiance lui donne envie de rester. « Écrire, c'est faire un pacte avec le lecteur. Pendant quelques heures, on lui raconte une histoire et il doit y croire. S'il n'y croit pas, c'est qu'on a mis trop d'invraisemblance », explique Chrystine Brouillet. Dans Vrai ou faux, l'auteure s'est inspirée d'une situation qu'elle et ses amies ont vécue ces dernières années : placer des parents en résidences pour personnes âgées. « Tout comme moi, Maud Graham vieillit. Elle est confrontée au même désarroi que n'importe qui », dit-elle. Cette rencontre entre le vécu de l'auteur et l'histoire romanesque donne un résultat encore plus senti.

     

    RYTHME

     

    Émotion, action, information

     

    « Je ne suis pas policière, je ne sais donc pas ce qui fait une bonne enquête. Mais pour écrire un roman, ce que je fais depuis plus de 30 ans, je sais ce que chaque page doit contenir », explique Chrystine Brouillet. En résumé : émotion, action et information. « Cela forme le rythme de l'histoire, nous dit-elle. Si tu n'as pas un de ces trois éléments, en quoi ta page est-elle utile ? J'essaie de garder ça en mémoire, que tout s'attache bien. Ça me force parfois à construire, déconstruire, construire, déconstruire mon histoire », poursuit l'auteure à succès.

     

    CRIME

     

    Le contraire d'Agatha Christie

     

    Bien sûr, dans tout roman policier, il y a un crime. Un meurtre, dans ce cas-ci, perpétré par un amant narcissique contre sa maîtresse. Mais contrairement à l'icône du genre, Agatha Christie, Chrystine Brouillet révèle dès le départ l'identité du meurtrier. « Dans ce livre, il s'agit d'un crime intime. Tuer par balle, ça n'a rien à voir avec étrangler quelqu'un. C'est physique, c'est charnel. Tu es collé sur ta victime », raconte l'auteure. Pour elle, dévoiler l'identité du criminel ajoute du suspense au récit. Les lecteurs se concentrent ainsi davantage sur le procédé qui mènera Maud Graham à résoudre l'enquête. « Ce qui m'intéresse, c'est la route qui mène à la justice », explique-t-elle.

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    SYNOPSIS

     

    Une histoire d'amitié

     

    Vrai ou faux, publié chez Druide, plonge les lecteurs dans une nouvelle enquête de Maud Graham, qui doit résoudre le mystère du meurtre de Lydia Francoeur. Secrétaire aimée et aimante d'une résidence pour personnes âgées, à Québec, elle a été assassinée dans un parc bucolique. Un témoin a tout vu : Karl Lemay, peintre à la renommée internationale, malheureusement atteint de la maladie d'Alzheimer. Son ami, le policier à la retraite Ludger Sirois, qui habite à la même résidence, sera vite informé de la situation. Il voudra montrer à Graham - à ses risques et périls - qu'il est toujours aussi bon enquêteur. Mais parviendront-ils à démasquer celui qui a tué sur le coup de la colère ?

    Livres à Lire:  Chrystine Brouillet: la recette d'un bon roman policier


     

    Extrait de Vrai ou faux

     

    «Québec, septembre 2014

     

    Se calmer. Se calmer. Se calmer. Il connaissait cette personne puisqu'elle le connaissait. Elle lui souriait. Faire défiler mentalement l'alphabet, trouver par quelle lettre commence son nom. A, B, C. Non. D, E, F, non. Ça ne fonctionnait pas. Elle continuait à lui sourire, un sourire à peine esquissé, semblable à celui de Berthe Morisot au balcon de l'avenue de l'Opéra. Les gens font la queue pour voir celui de la Joconde, mais Karl Lemay préférait celui qui flottait sur les lèvres de cette femme. Il aimait tant ce tableau de Manet. G, H, I?... Est-ce que l'inconnue s'apercevait qu'il cherchait à se rappeler son nom? Il sentait des pulsations à ses tempes, son coeur battait plus vite. Il fallait qu'il se calme sinon il ne devinerait jamais son nom. J, K. Non, K, c'était lui. Karl. Est-ce qu'on pouvait oublier son propre nom? L. M. N. Non. La femme posait sa main sur son poignet.»

    Vrai ou faux, Chrystine Brouillet, Druide, 344 pages

     

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    30 livres à lire avant 30 ans

     

     

    L'exercice est fastidieux: que devrait lire un jeune adulte avant d'avoir 30... (Photomontage La Presse)

     

     

    PHOTOMONTAGE LA PRESSE

     
     
     

    L'exercice est fastidieux: que devrait lire un jeune adulte avant d'avoir 30 ans? Nous avons posé la question aux jeunes auteurs réunis par La Presse, qui ont préparé une liste de 30 incontournables. Et bien sûr, si on a plus de 30 ans, il n'est jamais trop tard pour se rattraper!

     

    Romans québécois

     

     

    • L'avalée des avalés, de Réjean Ducharme. Raison : Pour la complexité et la finesse du récit.
    • Les enfants du sabbat, d'Anne Hébert. Raison : Un classique que l'on aime lire et relire.
    • La garçonnière, de Mylène Bouchard. Raison : Un livre sur l'amour impossible, à lire alors qu'on a l'âge où tout est permis.
    • Marie-Hélène au mois de mars, de Maxime-Olivier Moutier. Raison : Parce qu'on doit le lire plusieurs fois dans sa vingtaine. Un auteur qui utilise des phrases brèves pour décrire la violence du choc amoureux et l'obsession.

     

     

    Romans français

     

    • L'étranger, d'Albert Camus. Raison : Parce que l'existence est absurde - aussi lorsqu'on est jeune - et que ce livre nous permet de l'apprivoiser.
    • La vie devant soi, de Romain Gary. Raison : Parce qu'il ne faut pas oublier son coeur d'enfant.
    • À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust. Raison : Il faut être un peu « péteux » et lire du Proust dans sa jeunesse.
    • L'amant, de Marguerite Duras. Raison : Un livre extraordinaire de beauté et de sensibilité.
    • Histoire de l'oeil, de Georges Bataille. Raison : Parce que ce fut publié en 1928 et que c'est très pervers. Mention aussi à L'anus solaire.
    • Les années, d'Annie Ernaux. Raison : Un livre magnifique qui gravite autour de mouvements mélancoliques.

     

    Romans étrangers

     

    • La vie est ailleurs, de Milan Kundera. Raison : Un classique qui force à réfléchir et qui ouvre des horizons.
    • Océan mer, d'Alessandro Baricco. Raison : Pour la poésie, omniprésente.
    • L'attrape-coeurs, de J. D. Salinger. Raison : C'est rafraîchissant, pour un coeur de jeune adulte, de revoir le monde sous le regard des enfants.

     

    Théâtre et nouvelles

     

    • Roméo et Juliette, de William Shakespeare. Raison : Question de revenir à la base des grandes histoires d'amour.
    • La femme rompue, de Simone de Beauvoir. Raison : Un livre émouvant sur l'échec d'un couple tout en subtilité et en délicatesse.

     

    Récits

     

    • Si c'est un homme, de Primo Levi. Raison : C'est un témoignage écrit après la Seconde Guerre mondiale qui porte sur la résilience, le pardon et la capacité à retirer des choses d'une expérience traumatisante.
    • Columbine, de Dave Cullen. Raison : Parce que la tragédie de Columbine et ce genre d'événements ont malheureusement marqué notre génération.
    • Le Shah, de Ryszard Kapuscinski. Raison : Un modèle littéraire qui prend des libertés avec le monde réel. L'auteur réussit à ancrer le journalisme dans la littérature.
    • L'usage du monde, de Nicolas Bouvier. Raison : La bible des voyageurs, un livre qui nous apprend à découvrir l'autre, l'inconnu.
    • Hemingway in Love, d'A. E. Hotchner. Raison : C'est un peu les mémoires d'Hemingway écrites par un de ses amis, qui était avec lui à l'hôpital. C'est vraiment impressionnant et très bon.

     

    Essais/philosophie

     

    • De l'inconvénient d'être né, d'Émil Cioran. Raison : C'est un recueil de courtes pensées et, dans la vingtaine, ça réconforte de voir qu'on n'est pas seul à vivre certaines situations.
    • Le complexe d'Orphée, de Jean-Claude Michéa. Raison : Michéa est de gauche et dans la vingtaine on est bien souvent de gauche. Une raison suffisante pour le lire.
    • La crise de la culture, de Hannah Arendt. Raison : Un bon « coup de pied au cul » pour se sortir de son adolescence, si jamais on en ressent le besoin.
    • C'était au temps des mammouths laineux, de Serge Bouchard. Raison : Pour se rappeler ce que les autres générations ont à nous dire.
    • Essais, de Philippe Muray. Raison : Comme un rayon de soleil dans notre journée, c'est à lire en buvant un « smoothie » multicolore.

     

    Poésie

     

    • L'homme rapaillé, de Gaston Miron. Raison : Lorsqu'on est dans la vingtaine, en quête amoureuse et identitaire, c'est un livre phare.
    • Paroles, de Jacques Prévert. Raison : Parce que c'est un livre auquel on revient, qui fait sourire, qui émeut. Ce livre, c'est comme écouter du Jacques Brel ou du Barbara, c'est un ami précieux.

     

    Romans graphiques

     

    • Whitehorse, de Samuel Cantin. Raison : Parce qu'on se dirige vers la trentaine et qu'on peut se reconnaître dans le récit.
    • Habibi, de Craig Thompson. Raison : Un magnifique roman graphique qui mêle des textes de la Bible et du Coran et qui traite du métissage. Parce que parfois, un bon livre nécessite peu de mots.
    • Là où vont nos pères, de Shaun Tan. Raison : Un ouvrage magnifique qui se passe dans le silence, dénudé de mots, qui décrit l'arrachement de quelqu'un qui quitte son pays.

     

    Livres à Lire:  30 livres à lire avant 30 ans

     

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    Livre du mois: À l’orée du verger de

    Tracy Chevalier

     


    La poursuite du rêve américain racontée par Tracy Chevalier. Intense! Qu’en ont pensé les membre de notre Club de lecture?

     

    Par Monique Roy du magazine Chatelaine

    Livres à Lire:  Livre du mois: À l’orée du verger de Tracy Chevalier + extrait

     

    L’histoire

    1838. En quête d’une vie meilleure, un couple quitte sa ferme du Connecticut pour se diriger vers «l’ouest». Le périple s’achève dans le Black Swamp de l’Ohio, où l’on offre des terres à défricher. Le quotidien est rude, 5 des 10 enfants sont emportés par les fièvres des marais et, entre le mari et sa femme, sévit une guerre ouverte au sujet de la variété de pommes à cultiver. À neuf ans, Robert, l’enfant préféré, fuit l’enfer familial, et traverse le pays jusqu’en Californie.


    Les personnages

    James Goodenough. Résigné à sa vie besogneuse, amoureux de son verger «havre de paix», fera tout pour protéger ses pommes, les reinettes dorées. Sadie, sa femme. Bouillante mégère, frustrée de son sort, se réfugie dans l’eau-de-vie de «ses» pommes. Robert, qu’on retrouve à San Francisco, après 18 années de petits boulots et de découvertes. Martha, sa jeune sœur, qu’à regret il a laissée derrière lui. William Lobb, botaniste anglais.


    On aime

    La passion contagieuse de l’auteure, qui entremêle avec un réel bonheur des êtres de fiction et des personnages historiques. Les pommiers de l’Ohio, les séquoias géants de la Californie, la fièvre de la ruée vers l’or, les débuts du tourisme avec son cortège de promoteurs avides constituent la toile de fond où les arbres, les femmes et les hommes naissent, vivent, aiment et meurent.

     

    Livres à Lire:  Livre du mois: À l’orée du verger de Tracy Chevalier + extrait

    Photo: Nina Subin

     

    L’auteure

    Tracy Chevalier est née en 1962 à Washington. Elle habite en Angleterre avec son mari et leur fils. Tous ses romans (À l’orée du verger est son huitième) puisent leur inspiration dans l’Histoire, leur thème variant chaque fois. L’immense succès est venu après la parution de La jeune fille à la perle, créé d’après le tableau du peintre néerlandais Vermeer (livre vendu à cinq millions d’exemplaires et adapté au cinéma avec Scarlett Johansson et Colin Firth). Tracy Chevalier a refusé les propositions la pressant d’écrire encore autour d’un artiste, car ce qui l’enthousiasme est la découverte de nouveaux univers à partager avec son public, toujours fidèle au rendez-vous.


    Quai Voltaire, 328 pages. Traduction d’Anouk Neuhoff.

    POUR LIRE UN EXTRAIT DU ROMAN À L’ORÉE DU VERGER

     

     

     

    Livres à Lire:  Livre du mois: À l’orée du verger de Tracy Chevalier + extrait

     

     

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    Purity de Jonathan Franzen

     

    Très attendu, Purity, le nouveau roman de l’écrivain américain Jonathan Franzen tient ses promesses. Qu’ont pensé les membres du Club de lecture?


    Par Monique Roy du magazine Chatelaine

     

    Livre à Lire:  Purity de Jonathan Franzen avec extrait

     

    Au centre d’une immense toile, la quête d’une jeune femme pour retracer son père inconnu. La trame va peu à peu se resserrer autour d’elle, la poussant à quitter son squat d’Oakland pour un stage en Bolivie. Un séjour initiatique bref et troublant. Sa route, de plus en plus escarpée, la mène à Denver, où elle s’essaie au journalisme. Toutefois, c’est chez elle, en Californie, auprès de sa mère,qu’elle devra boucler la boucle…


    Les personnages

    Purity « Pip » Tyler, 23 ans, désarmante, généreuse, drôle. Adore sa mère, même si celle-ci refuse de lui révéler l’identité de son père. Amours désastreuses, dette étudiante énorme, job minable. Veut changer de vie. Andreas Wolf. Né à Berlin-Est en 1960 de parents apparatchiks. Brillant etinquiétant, il met sur pied le Sunlight Project dans la foulée des WikiLeaks. Tom Aberant et Leila Helou, couple de journalistes allumés.


    On aime

    Le regard de Franzen, qui englobe l’universel autant que l’intime. Son humour – la délirante histoire d’amour fou, donc invivable, qui a jadis consumé Tom et son ex-femme Anabel. Les propos incisifs de l’auteur sur la célébrité, le pouvoir, le microcosme littéraire new-yorkais, les réseaux sociaux. Sa tendresse pour ses personnages, auxquels on s’attache.

     

    Livre à Lire:  Purity de Jonathan Franzen avec extrait

    Jonathan Franzen est né en Illinois en 1959. Études en sciences à Berlin. En 2001, son troisième roman, Les corrections, best-seller mondial et roman-culte, obtient le National Book Award. Consacré « Le grand romancier américain » sur une couverture du Times en 2010. Pourtant, Jonathan Franzen ne fait pas l’unanimité. Qu’on l’aime ou qu’on adore le détester, force est d’admettre qu’il n’a pas usurpé sa place parmi les écrivains contemporains les plus importants. Pour la petite histoire, il est divorcé, sans enfant, vit à New York et en Californie avec sa compagne, l’écrivaine Kathy Chetkovich.

    Boréal, 2016, 752 pages.

     

     

    Extrait du livre

    Bonne lecture

    Livre à Lire:  Purity de Jonathan Franzen avec extrait

     

     

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    Le livre d’Aron de Jim Shepard

     

    Livre à Lire:  Le livre d’Aron de Jim Shepard + extrait du livre


    La critique a encensé ce nouveau roman de Jim Shepard, qualifié de « petit chef-d’œuvre ». Découvrez ce qu’en ont pensé les membres de notre Club de lecture.

     

    Par Monique Roy du magazine Châtelaine

     

    L’histoire

    1940. La vie quotidienne dans le ghetto de Varsovie relatée par un garçon de neuf ans. La cruauté de la Gestapo se raffine chaque jour, l’étau se referme sur les familles juives, brisées par la maladie, la famine, leur dignité piétinée. L’air «parfaitement inoffensif» d’Aron lui permet de survivre grâce à des combines souvent risquées et, surtout, à la présence du « Vieux Docteur », véritable ange gardien des enfants.

    Les personnages

    Aron, gamin lunatique et sensible qui adore sa maman; débrouillard et courageux par la force des choses. Ses camarades d’infortune: fillettes rêvant de «patates frites à l’huile», petits caïds vivant de magouilles. Janusz Korczak, pseudonyme du docteur Henryk Goldszmit, pédiatre, pédagogue et écrivain né en 1878, ayant consacré ses dernières années à recueillir les jeunes abandonnés dans son orphelinat du ghetto.

     

    Pourquoi le lire

    La barbarie est là. Indéniable, insoutenable, inhumaine. Exposée sans pathos, à hauteur d’un enfant partagé entre incompréhension et élan vital. Mais la bonté pure est aussi présente, incarnée par ce médecin héroïque, personnage ayant existé et dont la vie a inspiré plusieurs livres, et le film Korczak, du cinéaste Andrzej Wajda (1990).

     

    Livre à Lire:  Le livre d’Aron de Jim Shepard + extrait du livre

    Photo: Barry Goldstein

    Jim Shepard est né au Connecticut en1956. Professeur de création littéraire. Ses romans (Le livre d’Aron est son septième) et ses nouvelles s’appuient souvent sur des faits historiques, comme le recueil Like You’d Understand, Anyway, qui comprend des histoires sur la tragédie nucléaire de Tchernobyl et le tremblement de terre en Alaska en 1964. Récompensé à plusieurs reprises, Jim Shepard est considéré par le New York Magazine comme « l’un des meilleurs écrivains inconnus » dans son pays.

    Éditions de l’Olivier, 240 pages. Traduction de Madeleine Nasalik.

     

     

    Livre à Lire:  Le livre d’Aron de Jim Shepard + extrait du livre

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